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Candidose sévère ? Lyme chronique ? Les deux ? Désespoir total...
#1
Bonjour à tous,

Je viens pour la première fois sur ce forum en espérant vraiment que l’un ou l’une d’entre vous pourra me venir en aide.
J’explique brièvement ce qui m’amène.
Je suis un homme d’une bonne cinquantaine d’années, résidant en Lorraine, et confronté depuis de nombreuses années à des problèmes qui avaient été étiquetés « Syndrome de fatigue chronique » et depuis deux ans et demi à de très sérieux problèmes neurologiques, en l’occurrence une maladie de Parkinson !
Le neurologue ne m’est d’aucune aide pour ce qui est d’un travail sur les causes possibles et ne me propose que des traitements symptomatiques, à l’efficacité du reste incertaine et aux effets indésirables potentiels.

Pour ce qui est des causes possibles, de nombreuses pistes existent parmi lesquelles :
-une Maladie de Lyme chronique et très ancienne (je fus effectivement piqué plusieurs fois, dont une fois il y a bien longtemps avec une tique très engorgée)
-une candidose chronique de type plus ou moins systémique.
Les deux choses pouvant en effet intervenir dans un Parkinson, ce qu’une consultation un peu sérieuse du net suffit à confirmer (malgré ce qu’en dit le neurologue).

Mes analyses quant à la Maladie de Lyme sont contradictoires, les tests classiques, basés sur l’immunité humorale étant en général négatifs, alors que des tests plus sophistiqués, basés sur l’immunité cellulaire, s’avèrent positifs.
Un spécialiste du SFC (qui s’est aussi avéré spécialiste Lyme) et que j’avais consulté en Belgique a eu pour conclusion que mes problèmes neurologiques provenaient bien de Lyme et que je devais absolument entamer un protocole antibiotique (3 antibios, dont un en perfusions) pendant une période de douze semaines, éventuellement à renouveler.
Un praticien alsacien, s’intéressant vraiment au Lyme et cherchant pourtant autant que possible à traiter d’abord par des moyens naturels, a fini par me dire que je devais sérieusement envisager un traitement antibiotique de 2 à 3 semaines avec 2 antibios différents, dont un en perfusions.

Mais la décision n’est pas aisée à prendre, car, depuis plusieurs années, je pense que je puis être victime d’une sérieuse candidose, elle-même possible cause de Parkinson et que le traitement antibiotique corsé risquerait fort d’aggraver !
Les raisons qui me font penser cela sont multiples :
-Depuis ma première jeunesse jusqu’à l’âge de 42 ans énormément d’antibiotiques
(notamment durant l’adolescence des tétracyclines durant plusieurs mois, pas nécessairement consécutifs, pour cause d’acné assez sévère, puis ensuite très souvent 4 à 6 antibiothérapies par an d’une dizaine de jours à chaque fois… pour des pharyngites à répétition qui pourtant étaient à mon avis la plupart du temps virales )
-A noter vers l’âge de 18 ans un muguet de la bouche qui avait nécessité la prise d’un médicament liquide jaune (peut-être de la Fungizone, je ne sais plus trop)
-De ma prime enfance jusqu’à environ une vingtaine d’années énormément de sucre consommé, soit sous forme de morceaux de sucre pur, soit sous forme de desserts fort sucrés
-Enormément d’acné à l’adolescence et pendant de nombreuses années après (et même maintenant encore souvent un certain nombre de boutons)
- Depuis plusieurs années des soucis intestinaux avec notamment beaucoup de gaz (contrairement à précédemment) et un transit curieux
-Depuis plusieurs années une toux d’irritation de la gorge et de l’arrière-gorge de plus en plus marquée et handicapante (souvent de véritables quintes que je ne puis réprimer)
-Une nette tendance aux sinusites chroniques qui dure depuis longtemps
-Un poids très faible
- Une tentative de répondre, le plus objectivement possible, au questionnaire que l’on trouve le plus souvent pour savoir si l’on est ou non victime de candidose, m’a amené au score de près de 150 (Et, il y est dit que, pour un homme, à partir de 140 il n’y aurait aucun doute à avoir sur l’existence d’une candidose)
-Un test CANDIA 5 (Juin 2011) revenu positif
-Une sérologie des anticorps anti-candida (Août 2012) a donné le résultat « Faiblement positive » ce qui a impliqué une confirmation par immunoélectrophorèse dont les résultats furent :
Antigènes somatiques (IEP-Biorad) Présence d’un arc
Antigènes métaboliques (IEP-Biorad) Présence d’un arc
Résultats sur lesquels j’ai tenté, au moins, d’attirer l’attention du neurologue et du généraliste… sans que cela soit écouté.
-Métabolites urinaires (Octobre 2013) au Labo Barbier de Metz
Et notamment le D-arabinitol pour lequel mon résultat fut de 13,24 (pour une norme inférieure à 10,50).
La feuille du labo indiquant que le D-arabinitol est un marqueur fongique dont la présence excessive dans l’urine signe une prolifération intestinale, voire plus étendue, de levures du genre Candida
-Analyse de selles à la recherche de Candida (Octobre 2013)
Présence qualifiée de minime.

D’où les deux questions que j’aimerais poser aux personnes de ce forum qui se sentiraient en capacité de me répondre sur le sujet :
-Au vu des principaux éléments ci-dessus (histoire, symptômes, points au questionnaire, tests effectués) pensez-vous que la piste d’une candidose sérieuse, voire systémique, puisse raisonnablement être retenue ?
-Auriez vous les coordonnées d’un praticien compétent en ce domaine et prenant cette problématique vraiment au sérieux afin que je puisse me tourner vers lui, sans tarder, pour confirmer ou infirmer le diagnostic et entreprendre au besoin un traitement, aussi bien classique qu’alternatif ?
Bien qu’habitant en Lorraine, je suis prêt à un déplacement relativement conséquent (type Paris) si vraiment j’ai à faire à un praticien prenant cela au sérieux, connaisseur en matière de diagnostic et de thérapies, prenant le temps nécessaire avec son patient et, nec plus ultra, si possible humain et capable d’empathie.

Car, confronté à ce qui pourrait bien être une sorte de quadrature du cercle (Si Lyme avéré  probablement antibiotiques  risque conséquent d’aggraver une candidose qui pourrait bien elle aussi être cause des problèmes neurologiques !), j’ai grand besoin de conseil et d’aide.

Merci d’avance à toutes celles et tous ceux qui auront eu le courage de lire ce long (mais comment être court avec un tel problème ?) message et se sentiront prêts à m’apporter leurs lumières.
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#2
Bonjour,

On pourrait l'attraper aussi par des piqûres de mouches, de moustiques...
Les tests de labo ELISA ne sont vraiment pas fiables.
Autrefois, il y avait le laboratoire schaller qui faisait un test plus poussé, mais là aussi très décrié. As tu fais le test Western-Blot du labo Cohen à Paris?
A ma connaissance, son test s'appuie sur celui de schaller.C'est celui que j'ai fais à l'époque. Ils n'ont rien trouvé à l'époque (1 point),et pourtant j'avais de grosses améliorations de mon état avec des herbes anti-borrélias tel que aroma-tic, tic-tox, et le samento.Mais comme tu dis, la candidose en profite.Cela a été mon cas.
Il peut aussi s'agir d'anciennes infections qui sont en dormance et qui se réveillent au bout de plusieurs années.
Si c'était à refaire, j'attaquerai la candidose, avec un protocole de chélation,qui de toute façon attaquera les borrélias si il y en a.

Pour les praticiens, j'ai vu que tu étais inscrit sur le forum mélodie. Envoie un MP à un modo pour qu'il puisse te donner un nom.
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#3
Bonsoir Drange88,

devant ton témoignage on ne peut qu'être emprunt d'humilité, il remet sérieusement en perspective les discussions de ce blog, et les notions d'urgence, de gravité, nos certitudes et nos croyances... Je t'assure de toute ma sympathie.
Nonobstant tout je vais tenter de t'apporter ce que je pense être ma réponse, c'est à dire au regard de ton témoignage, mon analyse.

Tu as un peu plus de 50 ans, ta maladie a été diagnostiquée il y deux ans environ. Tu dois être encore (pardonnes-moi pour ce terme que je trouve inapproprié mais utilisé habituellement en médecine) en phase I "lune de miel", tu es très probablement si ton neurologue suis les schémas classiques sous L-DOPA ou pas encore, peut-être. Ton médecin a peut-être également associé d'autres traitements "symptomatiques" (amantadine ou IMAO B ou ICOMT ...).... j'espère que si tel est le cas tu supportes à peu près bien les effets secondaires, et je t'assure que je suis très admiratif en tout cas si tu parviens à te soigner et à suivre les prescriptions de ton neurologue.

Tes deux questions sous-entendent plusieurs autres questions, auxquelles toi seul pourra en définitive répondre :
- As-tu une candidose ? tu as fait les tests habituels, tout du moins ceux préconisés par les médecins et ils ont révélé en 2011 /2012 /2013 une présence de candidas....

Tu en as parlé à tes médecins et ils n'ont pas semblé y prêter plus d'attention que cela....

Toute la problématique est là .... dans l'état actuel des connaissances médicales, la candidose n'est souvent perçue que comme étant la résultante d'une autre maladie, un dégât collatéral en somme, d'une infection autre combattue bien souvent à base d'antibiotiques, de cortisone, d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens ou pas, d'anti-rétroviraux ou d'immuno-supresseurs et immuno-modulateurs....

La médecine est perfectible car elle est humaine, et quelque part elle devrait être fort heureusement et fort normalement imprégnée de ce supplément d'âme nécessaire à la compréhension de l'autre, et amener les praticiens à un peu plus d'empathie...

Les médecins aujourd'hui se retranchent derrière leurs praticités et l'aspect purement technique, conception très manichéenne de la médecine renforcée ou mise en exergue par le comportement consumériste des patients/consommateurs...

Les recherches actuelles et les données acquises de la science, selon les termes consacrés, ne peuvent établir soit un lien de causalité entre tes diverses maladies, soit une pluralité ....

Pour simplifier, Est-ce que ta candidose à pu être un phénomène aggravant ou générateur de ta maladie de parkinson ou ton syndrome parkinsonien ? Est-ce la maladie de Lyme ? Serais-tu porteur de gène(s) spécifique(s) ? Il y a-t-il ce que nous appelons des co-facteurs ? (hérédité, hygiène et style de vie .....). Le problème c'est que personne n'en sait strictement rien, et tu trouveras très probablement des personnes bien intentionnées pour affirmer de façon péremptoire que oui telle cause à produit tel effet ....
Désolé mais personne ne pourra très probablement t'apporter de réponses fiables, censées, vérifiées, factuelles ...

Alors les médecins s'ils n'ont pas appris que telle cause produisait tel effet, ils ne savent pas, ils ne se prononcent pas, ils te jugeront toujours avec un certain dédain, bousculant tes certitudes, et ne répondant pas à tes interrogations, tes préoccupations...

Les médecins, comme disait Françoise GIROUD, en d'autres circonstances, il ne faut pas "tirer sur l'ambulance".... encore une fois il s'appuient sur les connaissances acquises, apprises, et souvent en faculté de médecine répétées par cœur lors des partielles ...

la recherche aujourd'hui sur la maladie de Parkinson est peu avancée, on peut supposer que telle maladie pourrait engendrer des "facteurs de risque", que telles habitudes de vie seraient un facteur "augmentant sur certaines catégories de population ou de sous-population définies, la prévalence", c'est à dire le risque de développer telle ou telle infection.......

Mais crois moi au final on ne sait pas ou en tout cas on ne sait pas grand chose....

Aujourd'hui on soigne dans cette fichue maladie les symptômes, mais ho combien c'est effroyable, on ne guérit pas, parce que l'on ne sait pas guérir, parce que l'on comprend encore que peu les mécanismes de la maladie... soyons quand même optimiste et croyons en la recherche....

Tu peux suivre les conseils donnés sur ce blog, par ailleurs extrêmement bien fait et sur lequel naviguent des personnes ou des habitués plutôt sympas et plutôt cortiqués, c'est à dire qui font l'effort de rechercher des données, d'analyser, et de synthétiser ces données pour en faire bénéficier le plus grand nombre.......

Après on peut être d'accord ou en désaccord avec les opinions, les croyances, les certitudes de quelques personnes... surpris, parfois outré, dérangé par certains, en désaccord, mais en tout cas les échanges permettent non pas de se faire une opinion, précise, fiable, "cartésienne", sur tel ou tel traitement, telle méthode, mais en tout cas elles demeurent une source d'information, d'avis.....
Il t'appartiendra dès lors de suivre ou pas les avis des autres, de te forger ta propre opinion, de tester ce qui est recommandé, et d'en analyser, pour toi, et uniquement pour toi, le bénéfice que tu en as retiré...

Ta candidose est-elle chronique ou systémique ?
Je ne sais pas
Ces maladies ont-elles chez toi développé un parkinson ou un syndrome ?
Je ne sais pas et je ne pense pas que qui que ce soit ne puisse te répondre....

Mais en tout cas, si toi, tu penses en ton fort intérieur que oui, toutes ces infections sont responsables de ton état actuel alors c'est que tu as raison, cela doit être le cas et personne, personne, et certainement aucun médecin ne pourra prétendre le contraire parce que toutes tes réflexions, toutes tes recherches personnelles, toutes tes interrogations, t'ont mené vers cette presque certitude...

Alors, fais comme bon il te semble, si tu as envie de croire qu'en soignant une candidose ou ta maladie de Lyme par des traitements naturels cela améliorera ton état de santé, sincèrement vas-y, plonges-toi dans cette mine d'information et ne laisse jamais personne te prétendre qu'il s'agit de fantasmes ou d'élucubrations ...

Cordialement (étymologiquement : de tout cœur ..... avec toi)
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#4
Je suis « Drange88 » qui a récemment posté sur le forum Candida Albicans suite à un sérieux problème de Maladie de Parkinson que je pense pouvoir trouver (au moins partiellement) son étiologie dans une Candidose ou/et dans une Maladie de Lyme.
Je viens de lire ta réponse à ce sujet et je tiens à te remercier d’avoir lu mon message et d’avoir trouvé du temps pour y consacrer une réponse honnête.

Tu sembles assez bien maîtriser le sujet Parkinson (peut-être es tu dans le domaine médical ?).
Je ne suis peut-être qu’à un relatif début de la maladie, mais je serais loin d’employer le terme pourtant convenu dans le milieu médical de « lune de miel », car cette pathologie est fort handicapante.
J’ai pour l’heure refusé la L-dopa que me proposait le neurologue il y a 10 mois et suis, depuis deux mois sous AZILECT (qui est effectivement un IMAO B) et qui, je dois l’avouer, ne m’apporte a priori aucun bénéfice.
Je suis d’accord avec toi que, avec cette maladie, le neurologue (qui m’accorde royalement 30 minutes par semestre !) limite ses ambitions à tenter de masquer les symptômes au prix, à moyen et long terme, d’effets fort indésirables potentiels.
Je freinerai le plus longtemps possible pour prendre de la L-dopa et, si je dois en prendre, je prendrais d’abord une forme naturelle de L-dopa, celle que l’on trouve dans la Mucuna Pruriens ou Pois muscade.
(Au passage, mon neurologue ne connaissait nullement cette plante de la pharmacopée indienne. Toutefois, il a eu l’intelligence, lorsque je lui en eus parlé, d’accepter de se renseigner à ce sujet et d’admettre qu’elle fournissait bien de la L-dopa naturelle).

On arrive là à cet état de fait incroyable que c’est le patient qui informe « l’homme de l’art » de ce qu’il devrait, a priori, mieux connaître que lui.
C’est là où je rejoins totalement ton appréciation sur la médecine actuelle qui manque de chair, d’humanité, d’empathie … et d’humilité je dirais aussi.
Les médecins devraient accepter d’écouter leurs patients, leurs idées, leurs suggestions et de discuter ensemble, avec le souci de chercher à aider, des pistes possibles.
Mais ils n’ont plus (ou refusent de prendre) le temps pour cela et leur esprit est par trop formaté.
Cela me navre et me rend la perspective de visite à mon neurologue particulièrement pénible car je sais que je vais devoir taire des éléments dont j’aurais tant envie de parler avec lui pour tenter de retrouver un peu de santé !

Car, oui, je reste convaincu que Lyme (et coinfections comme par exemple une Rickettsia Conorii pour laquelle je suis nettement positif en IgG) et Candidose peuvent être a minima, des co-facteurs dans la genèse d’une Maladie de Parkinson.
Par exemple, comme j’ai la chance de lire l’anglais à peu près couramment, j’ai acquis un petit livre d’une cinquantaine de pages et intitulé « Candida and Parkinson’s Disease » et écrit par une biologiste moléculaire américaine dont le mari (et à un degré moindre elle-même), atteints de la Maladie de Parkinson, en ont presque totalement guéri après un traitement bien ciblé contre la candidose chronique dont ils souffraient depuis des années !
L’explication technique étant la suivante :
Le Candida dégrade les hydrates de carbone en acétaldéhydes.
Ces derniers étant directement impliqués dans la formation de salsolinol.
Et ce dernier est un puissant neurotoxique qui vise de manière sélective les cellules dopaminergiques.

Je sais cela… J’aimerais en parler au neurologue pour que, au moins, compte-tenu de mes divers tests relatifs au Candida et des très nombreuses prises d’antibiotiques que je fis durant 30 ans ( !) on se penche ensemble sur cette hypothèse.
J’aimerais mais je sais que je ne pourrai pas et je ressortirai de ma prochaine consultation frustré et malheureux.
Je ne pourrai pas parce que le neurologue est pris par le temps et aussi, pourquoi le cacher, parce que le monde médical fonctionne encore sur le vieux schéma du « Médecin sachant », réputé posé sur un puits de savoir, face auquel se trouve un patient qui n’est considéré que comme un sujet sans connaissances auquel on dit ce qu’il convient de faire et de penser… et qui ne doit surtout pas considérer la relation Médecin-Patient comme une sorte de partenariat où, tous les deux, main dans la main, s’efforcent de retrouver pour le patient la meilleure voie vers un mieux de santé.

La vraie relation médicale du 21ème siècle reste, hélas, à inventer… et j’ai bien peur que je n’aie pas les moyens d’attendre qu’elle voie le jour !

Merci encore…
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#5
(07-29-2014, 03:58 PM)Drange88 a écrit : [..] parce que le monde médical fonctionne encore sur le vieux schéma du « Médecin sachant », réputé posé sur un puits de savoir, face auquel se trouve un patient qui n’est considéré que comme un sujet sans connaissances auquel on dit ce qu’il convient de faire et de penser… et qui ne doit surtout pas considérer la relation Médecin-Patient comme une sorte de partenariat où, tous les deux, main dans la main, s’efforcent de retrouver pour le patient la meilleure voie vers un mieux de santé.

La vraie relation médicale du 21ème siècle reste, hélas, à inventer… et j’ai bien peur que je n’aie pas les moyens d’attendre qu’elle voie le jour !

C'est évidemment ce que beaucoup d'entre nous vivons.Les témoignages sur ce forum abondent !

Mon expérience avec les thérapeutes et les médecins est la suivante : intuitivement depuis des dizaines d'année, j'ai "largué" ceux qui considèrent le patient comme, aucun autre terme ne me vient à l'esprit, un subordonné. Dit autrement, ceux qui considère la relation médecin-patient comme une relation actif/passif. Aujourd'hui, j'ai la chance d'avoir un médecin traditionnel intelligent (je ne le consulte que très rarement) suffisamment souple, même s'il se trouve quand même dans cette relation actif/passif. D'autre part un médecin anthroposophe (le Dr Besson) qui se place dans une relation d'égalité avec le patient, relation que je trouve assez facilement chez les naturopathes aussi. Ceci pour te dire que le relation médicale du 21e siècle n'est pas à inventer, elle existe déjà !

Pour être juste avec ces pauvres toubibs Wink, il faut ajouter à ton "diagnostic" sur la relation médicale qu'il en manque une moitié : la plupart des gens que je côtoie se placent dans une relation où ils souhaitent être pris en charge (le pôle passif). Si la plupart des patients souhaitaient une autre relation, ça fait un bout de temps que cette relation aurait changé.

De cette relation actif/passif découle un type de thérapie où "t'as une maladie, tu prends une pilule", relation infantile orale où le nourrisson est dépendant et passif face à la mère. Tandis que la relation avec ce médecin anthroposophe ou les naturopathes demandent que le client prenne sa santé en main (par exemple modifie son alimentation, cherche des informations, en apporte au médecin/thérapeute, ait une activité physique suffisante, etc.). Et là, à voir notre société de consommation y compris sur le plan médical, on n'est pas sorti de l'auberge !

Mais que le patient s'informe n'est pas sans danger, n'ayant souvent pas les moyens de vérifier la validité de ces infos. L'auto-diagnostic, sans formation ou information suffisante, peut aboutir à des comportements nocifs pour la santé, et surtout à dire des bêtises. En témoignent les forums sur les problèmes de santé, où les bêtises succèdent aux bêtises (le pire que je connaisse est le forum doctissimo); même ce forum n'y échappe pas complètement, hélas !
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#6
Je tombe sur cette discussion et je suis (encore une fois) très surprise de voir à quel point la candidose peut être un problème complexe... A nouveau, je me demande quand des recherches plus approfondies sur le sujet vont se faire !

Je suis également étonnée de voir apparaitre la maladie de Lyme en lien avec la candidose. Car un médecin, à l'annonce de mes symptômes et de mes soupçons, m'a répondu '' avec des symptômes aussi généraux que ceux-là, cela pourrait tout aussi bien être la maladie de Lyme ''. Contrairement à Drange88, je n'ai jamais été mordue par une tique et les résultats de mes prises de sang ne montrent pas d'infection de cet ordre.

Voir que la maladie de Lyme et la candidose peuvent être toutes les deux à l'origine de maladies bien plus graves me font froid dans le dos... Moi qui me demandais justement si les conséquences neurologiques pouvaient être réversibles...
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#7
Bonjour,

Je recherche aussi de ce côté là également, car je m'étais aussi fait piquer par une tique juste avant de déclarer une candidose...A l'époque test Elisa négatif.... Il faut savoir que la tique ne transmet pas que la borreliose...Elle peut refiler pas mal d'autres choses pas très sympas qui font le même effet...Et vu la fiabilité des tests !
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#8
J'ai lu plus haut qui tu as été traité pour l’acné, les médicaments contre l’acné sont susceptible de provoqué la candidose ?
Personnellement j'ai été traité au roaccutane traitement qui n'existe plus maintenant c'est des médicaments dérivé il me semble. J'avais pas pensé à ça.
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#9
bonsoir à tous,
je me permets de remonter le sujet, car il y a également un gros doute sur le Lyme pour moi.

Comme tous les enfants qui ont grandi à la campagne, j'ai passé mes journées à gambader dans les champs, et fatalement je me suis faite piquée à l'aisselle quand j'avais une quinzaine d'années. A l'époque on ne parlait pas du tout de lyme, je ne savais même pas que l'on pouvait se faire piquer par ces bestioles, horrifiée j'ai crue que c'était une petite araignée lorsqu'elle s'est décrochée à force de la triturer. Fin de l'incident...

... ou presque car si je n'ai pas le souvenir d'avoir eu de rash cutané, cela semble correspondre à la période où j'avais des gonflements articulaires etc... et que l'on ma à l'époque étiqueté polyarthrite inclassée... (avant d'annuler ce diagnostique de polyarthrite une dizaine d'année plus tard, ce qui ne m'a pas épargné de lourds traitements ... encore une chose qui a du bien préparer le terrain du candida).

Bref, la naturopathe pense qu'il pourrait y avoir un Lyme en plus du reste, notament à cause de mes symptômes neurologiques (+vertiges, malaises, tachycardie...) + herxheimer très violent avec le traitement candida, et malgré soutient pour le foie, la détox ect...
Mais mon test sanguin est pile à la valeur limite entre le positif et le négatif
(je dois donc reprendre rendez-vous avec un immunologue pour interpréter les résultats, voir même refaire d'autres testes)

Vue de mon historique la naturopathe avance les hypothèses suivantes: c'est que comme j'ai passé une grande partie de ma vie sous antibiotiques (pour des problèmes orl entre autre) si Borréliose il y a, elle a peut être été affaiblie par ces antibiothérapies à répétitions (d'où une valeur bâtarde de mon test).
Mais qu'effectivement si Lyme il y a, le fait de traiter ma candidose doit remuer aussi Lyme, d'où cet herxheimer hyper violent (même avec de faible dose de traitements uniquement naturels).  

Tout ça m'amène à la question suivante, pour ceux qui sont candida et lyme également, lequel des deux avait vous traité en premier? (ou les deux en même temps?) et avec quel type de thérapies?
Est-ce qu'un Lyme sous jacent peut expliquer mes échecs de traitement de la candidose (après plus de six mois de régime strict et traitement d'abord par antibio et puis par naturopathie mes résultats sanguins sont toujours trois fois supérieur à la norme)?

Bref comme Drange pour moi aussi, c'est le désespoir total en ce moment...j'ai tellement peur d'avoir cette saleté de lyme en plus du reste... 
sans oublier ma maladie génétique le SED qui déjà de base m'affaiblie beaucoup là je suis au bout du rouleau.

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#10
Bonsoir Ophélie,

Un livre est sorti récemment dans les rayons santé grand public : L’Affaire de la maladie de Lyme : Une enquête. Je l'ai feuilleté rapidement, et j'ai pu voir que la candidose y était cités comme une « co-infection ». J’ai aussi pu y lire quelques lignes sur les intoxications aux métaux lourds. Bref, tout se recoupe, c’est assez effrayant. Un des auteurs du livre a réalisé un documentaire appelé Quand les tiques attaquent ! Je ne l'ai pas encore vu, mais on peut le trouver sur YouTube ici.

J'ai récemment fait quelques tests qui me placent aussi très légèrement en dessous des seuils de la Borréliose. Entre ça, le Candida et le mercure, j'ai aussi été pas mal servi Wink

Je suis finalement peu documenté sur Lyme (et je n'ai fait aucun traitement pour), donc mon opinion est à prendre avec des pincettes. J'ai pu voir que pour Lyme, les médecins renseignés recommandaient un régime de type GAPS / GS, donc très proche du régime anti candida. D'autre part, les symptômes des deux pathologies sont assez proches...

Dans l'ordre, je dirais donc qu'il faut équilibrer la flore intestinale au maximum en adoptant un régime tenable au long-terme, proche d'un GAPS / anti-candida, prendre des probiotiques via l'alimentation (aliments fermentés) et via des compléments, et éventuellement des antifongiques naturels au quotidien, en étant suivi dans l'idéal par un naturopathe ou un aromathérapeute qui saura préparer un traitement holistique aux petits oignons.

Normalement cette étape doit suffire à remettre le Candida sous contrôle. Elle doit surtout permettre de rétablir la muqueuse intestinale et à en réduire la perméabilité, ce qui est critique pour réduire l'inflammation globale de l'organisme et calmer le système immunitaire.

C'est une fois que tout ça est en place qu'il faut à mon sens envisager le traitement antibiotique de choc pour Lyme. Et là il faudra charger un maximum en probiotiques et en prébiotiques pour régénérer la flore.

Pour résumer, si après 6 mois de régime strict tu n'es pas satisfaite des résultats, je t'encourage à explorer la piste de Lyme. Tu n'auras cependant pas perdu ton temps, puisque les habitudes que tu as prises avec le régime vont te servir. Et surtout n'oublie pas ta flore intestinale ! (ou microbiome, comme on dit maintenant).

Max
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