Guérir du Candida ensemble !

Version complète : Mon parcours jusqu'à vous
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Bonjour,

Je souhaiterais discuter de mes symptômes et de mon parcours avec vous, n'étant sûre de rien, en particulier de l'intérêt de mes efforts acharnés.

Il y a trois ans, je commence à avoir des douleurs pendant les rapports intimes, je consulte ma gynéco qui dédramatise.
Parallèlement, je commence à être constipée comme je ne l'ai jamais été de ma vie.
Il y a deux ans et demi, j'ai une douleur dans le poignet, on me diagnostique une tendinite. Prise de cortisone orale (grosse réaction, fièvre pendant trois jours, ganglions, aphtes...) puis infiltration d'hydro-cortisone. Un an après, elle n'est toujours pas guérie. Une pointure du métier me fait une autre infiltration musclée, la tendinite passe enfin.
Dans le même temps, j'ai de plus en plus mal aux genoux et aux hanches. Mon généraliste m'envoie faire des radios. On écarte tout problème osseux ou ligamentaire, on écarte la spondylarthrite.
Puis une gynéco qui me prend enfin au sérieux me fait passer une batterie d'examens. On écarte tout problème gynéco. Elle m'oriente vers la gastro.

La gastro me palpe, me fait hurler de douleur, puis elle me dit que je n'ai rien de grave et que c'est dû au stress.
J'ai de plus en plus mal pendant les rapports intimes, mes genoux et mes hanches me font maintenant mal au repos, jusqu'à m'empêcher de dormir, j'ai parfois mal au dos, très violemment. Je me sens de plus en plus déconnectée du monde, déprimée, j'ai mal au ventre quasiment tous les jours, il gonfle comme si j'étais enceinte.

Avant l'été 2011, je trouve un autre gastro. Coloscopie. Verdict : colopathie fonctionnelle. Le lendemain de l'examen, je suis tordue de douleur, j'ai comme des cailloux dans le ventre, ça durera trois jours, d'après le médecin, ça n'est rien.
Je pars en vacances, quinze jours merveilleux aux Canaries, détente et farniente, je n'ai jamais eu aussi mal au ventre. Il gonfle à vue d'oeil après chaque repas.
J'entreprends de faire des recherches. Je fais le lien avec la perlèche qui me bouffe les commissures des lèvres tous les hivers, avec les démangeaisons chroniques que j'ai régulièrement sur un peu tout le corps, je commence à perdre quelques cheveux, ça gratte, ça gratte.

Je retourne voir mon généraliste et lui parle candidose. Il acquiesce, j'espère, il m'envoie faire des analyses. Pour les résultats notables :
Glycémie à jeun légèrement haute.
Taux de gamma-globulines légèrement élevé.
Présence d'assez nombreuses levures sur la copro.
J'y vois une piste à creuser, je suis contente d'entrevoir une lumière. Mon généraliste ne voit rien de particulier et me prescrit du Doliprane.

Je commence à avoir de temps en temps des ganglions dans le cou.
Consultation avec une homéopathe.
Seconde PDS :
Pas d'allergie au gluten, pas d'allergie alimentaire.
Recherche d'allergène respiratoires : positif.
IgE totales 107 UI/mL.

J'en suis là.
Depuis une semaine, je suis sous Fluoconazole et Dicetel. J'ai décidé en même temps d'adopter le régime anti-candida.

Mais je ne suis plus sûre de rien au vu des résultats des analyses.
Je ne suis plus sûre de rien parce que je n'ai pas l'impression que mon état se soit arrangé cette dernière semaine.

J'en ai marre que ça pourrisse ma vie, marre de pleurer tous les matins, d'être fatiguée constamment, même après 11 heures de sommeil, marre d'avoir mal au ventre, aux jambes, à la tête, marre que ça gratte, marre de vivre dans une espèce de brouillard et de douter en permanence de ce que je ressens.

Est-ce que je serais stressée sans m'en rendre compte ? Ou dépressive ? Est-ce que la candidose existe vraiment ? Est-ce que ce n'est pas un cyber-délire collectif ? Est-ce que je suis hypocondriaque ?
J'ai envie de te dire... "Est-ce si important de savoir ?"
Le point commun que je constate dans les candidats à la candidose (Big Grin), c'est qu'ils ont tous une sacrée volonté de tout expliquer, rationaliser, ranger, etc... Moi, j'ai commencé à guérir quand j'ai cessé de vouloir comprendre. Wink
Hypocondriaque ? j'en sais rien. Je ne te connais pas. Mais je sais que l'hypocondrie est un jeu auquel on joue pour obtenir des bénéfices secondaires. Que vas-tu obtenir de nous, dans l'anonymat ? Huh
Tes symptômes ressemblent à certains des miens. Je pense aux problèmes tendineux et/ou musculaires, aux ganglions inexpliqués et inexplicables, aux dérangements gastriques, par exemple...
Tu as pris la décision d'adopter le régime anti-candida ? Tant mieux, ça ne peut pas te faire de mal d'essayer, d'observer toi-même les réactions de ton corps. Et de réduire, en tout cas, les cochonneries industrielles dont on nous gave : gluten, produits laitiers, sucres en tous genres.
Il me semble aussi que tous tes grattements cutanés, tes cheveux qui tombent appellent une supplémentation toute simple en oligo-éléments micro-dosés (type oligosol des laboratoires Labcatal) : zinc et sélénium, à première vue. Vois avec ton homéopathe.
D'ailleurs c'est ton homéopathe qui te met sous fluoconazole ? Et sous dicetel ??? S'il admet une candidose, c'est étrange qu'il te prescrive un antimycosique chimique et un médicament plein de lactose pour lutter contre les ballonnements, plutôt que des granules ?!
Courage, Belladone, en tout cas. Ne cède pas au désespoir : utilise-le comme un moteur pour démarrer un programme choisi par toi, pleinement consenti, et que tu pourras tenir dans le temps. Il faut savoir donner du temps au temps... et du temps à nos symptômes... quand on choisit de lutter contre le candida albicans.
Et pense à venir nous raconter ici tes petites victoires : ça fait du bien !Smile
Bonjour Lola Fleurie, merci pour ta réponse.

C'est important pour moi de savoir, car depuis deux ans, je me retrouve sans emploi à cause de tous ces problèmes de santé (j'étais serveuse) et c'est de plus en plus dur financièrement.
J'ai besoin de savoir parce que la nourriture bio coûte horriblement cher.
J'ai besoin de savoir parce que j'en ai marre que mon couple en pâtisse.
J'ai besoin de savoir parce que justement, on me donne des tas de cachets à avaler, après on me dit que c'est ce qui empire les symptômes, ensuite on m'en donne d'autres, qui sont décriés également, alors on me propose des solutions coûteuses, et j'en ai juste marre d'être prise pour une vache à lait.
J'ai besoin de savoir parce que si je suis ce régime contraignant au possible pendant trois mois sans amélioration, mon moral risque de s'écrouler.
J'ai besoin de savoir parce que tous les médecins que j'ai vus jusqu'à présent n'ont pas été à mon écoute et que j'en viens moi-même à douter de ce que je ressens dès que mes symptômes me foutent un peu la paix.
J'ai besoin de savoir parce que je fais régulièrement (une fois tous les deux ou trois mois) des crises très difficiles pendant lesquelles mon corps me lâche littéralement, j'ai l'impression chaque fois que je vais mourir et je mets de plus en plus de temps à me remettre.

J'ai besoin de savoir parce que j'en ai marre...

J'essaye d'en parler le moins possible, au début, j'essayais de continuer à avoir une vie normale, sans faire attention.
Mais ça a empiré, encore et encore. Je comprends bien tes conseils, mais si je suis venue m'exprimer sur ce forum, c'est pas parce que je fais une fixette sur mes douleurs, c'est bien parce qu'elles ne veulent pas me foutre la paix.
Bonsoir

Je peux comprendre ton besoin de savoir puisque depuis la nuit des temps l'être humain cherche à savoir pour se rassurer, le problème est que plus il sait et plus il s'angoisse ...

Je suis thérapeute et au risque de t'effrayer, sache qu'aucun thérapeute ne pourra répondre à toutes tes questions, car plus de 50% des réponses (et donc des solutions) sont en toi ...

Si tu en marres de manger des médicaments (chimiques ou non), commence le régime, supprime les laitages, le gluten, (le maïs qui est un piège) et bien évidement le sucre ...

Prends le temps de te promener, de te détendre, écoute ton corps et tu verras que les choses se mettront en place ... doucement ... mais surement
Bonjour,

Merci pour ta réponse.

"aucun thérapeute ne pourra répondre à toutes tes questions, car plus de 50% des réponses (et donc des solutions) sont en toi ..."
Je ne leur reproche pas de ne pas pouvoir répondre à toutes mes questions, mais plutôt de ne répondre à aucune de mes questions en m'expliquant que mes symptômes sont dus au stress et que tout est normal, quand tout ne l'est pas.

Voilà trois semaines que je suis un régime sans sucre, sans gluten et sans caséine, de ma propre initiative.
J'ai commencé ce régime parce que c'est la seule option que j'aie. Les deux généralistes que j'ai vus m'ont expliqué que tout était normal, et que je n'avais qu'à prendre un Doliprane chaque fois que la douleur était insupportable.
Après trois semaines de régime, je me sens un peu mieux, je ne peux pas le nier. Mais je reste en colère.

Je vois nettement sur mes analyses des nombres qui n'entrent pas dans les valeurs normales, et quand je demande des explications, on m'envoie balader. Du coup je trouve ça frustrant. Quel intérêt de me faire tester deux fois en 1 mois ma TSH si c'est pour ne pas se poser plus de questions que ça quand elle a doublé ?

Et puis dans mon cas, c'est l'inverse, je déteste ne pas savoir, ne pas comprendre, c'est de là que part mon angoisse. J'aime tout maîtriser, tout connaître, j'ai l'impression de pouvoir me prendre en main. Dans ce cas précis, j'ai peur de me priver et de me couper de toute ma vie sociale pendant un an en suivant un régime qui coûte très cher, pour qu'au final tous ces sacrifices n'aient servi à rien.

Je comprends bien vos conseils, pas de problème. Le souci avec internet, c'est qu'on ne saura jamais dans quel état d'esprit est celui avec qui l'on communique.
Et je répète, je ne viens pas hurler mon désespoir et ma dépression, je cherche juste à aller bien, à ne plus vivre dans une prison de douleur, et à reprendre le cours normal de mon existence.

Trois ans, c'est long. Et quand au bout de trois ans, tout ce que j'ai eu en face de moi, ce sont des murs d'incompréhension, il me semble quand même positif que je commence à essayer de comprendre par moi-même. J'ai toujours été quelqu'un d'enjoué et d'optimiste, quelqu'un d'entouré, j'ai envie de le redevenir.
Je sais que je saurai sortir gagnante de tout ça, surtout maintenant que j'ai appris à vivre avec la solitude, qui finalement m'a permis de remettre beaucoup de choses en question quant à mes priorités de vie.

Mais trois ans sans diagnostic, ça ne me semble pas très long pour commencer à chercher les réponses par soi-même.
C'est dans cette optique de recherche d'informations que j'étais venue poster sur ce forum.
Citation :J'aime tout maîtriser, tout connaître

mais vi ! mais ça n'est pas possible !! on progresse chaque jour dans le domaine médical mais où en sommes-nous ?? à 10 ou 15% de connaissances Huh

Ensuite lorsque je parlais de thérapeutes, j'avais en tête un naturopathe par exemple qui passera 1 à 2 heures avec son patient et non un médecin qui accordera 15 mn au mieux !!

Il est impossible d'avoir des certitudes dans le domaine humain (et heureusement)

le fait de tout vouloir gérer dans sa vie et d'avoir une totale maitrise ne permet pas du tout d'aller mieux bien au contraire, c'est pour cela que je suggère souvent la technique EFT, afin de réellement se libérer ..

Ensuite tout connaitre n'est pas toujours une réelle bonne idée ... des études ont démontré après Tchernobyl que les gens qui avaient peu de connaissances sur les dangers des radiations déclenchés moins de maladies que les personnes très au courant de ses dangers !

Il ne faut pas oublier l'impact de nos émotions et de notre inconscient sur notre santé, je sais qu'en France nous sommes à des années-lumière de cette approche mais il existe des pays où l'approche holistique est reconnue ...

A ce jour des hopitaux commencent à autoriser l'acupuncture, la sophrologie ou d'autres technique de "lacher prise"

LE mal à dit ... écoutez le, que veut il vous dire ? .... peut être tout simplement de lacher prise et de lui faire un peu confiance, confiance non pas à votre cerveau mais confiance en votre corps.

Ah ben tiens, c'est exactement ce que je dis, avec mes mots à moi, dans la réponse que je t'ai faite dans ma propre présentation.
@ Entro2 : je partage parfaitement ce point de vue : "comprendre" avec la tête se fait aux dépends de la vraie compréhension de soi-même.
Ma petite Belladonne, je te propose ceci : Enlève tes lunettes et écoute comme ça sent bon ! Tu verras, tu iras tout de suite mieux ! Wink
Mouarf, dans mon cas, c'est l'inverse.

L'inverse d'abord pour le médecin, mon généraliste "officiel" a passé énormément de temps à essayer de m'aider, m'a fait passer des tas de tests, et a admis ses limites en me parlant d'un problème d'équilibre, de terrain.
La naturopathe que j'ai vue ensuite a décidé que j'avais un herpès. Elle m'a traité pour un herpès. Elle a été hermétique à tout autre possibilité.
Quand le traitement n'a rien arrangé, elle m'a dit que j'étais colopathe et qu'il n'y avait pas de solution.

L'inverse également pour le savoir. Pendant deux ans et demi, j'ai eu confiance en les médecins, je les ai laissés me tester dans tous les sens, radios, irm, analyses sanguines, rendez-vous chez le psy, le gastro, l'endocrino, j'ai avalé tous ce qu'on me prescrivait... Sur toute cette période, je les ai laissés réfléchir à ma place concernant ma santé, j'avais bien d'autres chats à fouetter, des galères administratives, des galères de boulot, des galères de logement.
Je n'ai commencé à aller mieux que quand j'ai décidé de me prendre en main moi-même, à force d'en avoir marre de passer d'une pathologie à une autre, et à force d'aller de plus en plus mal.
J'ai commencé à aller mieux parce que j'ai enfin accepté que j'étais malade, et non stressée, et que j'ai commencé à écouter mon corps et le laisser me guider.
Ce n'est d'ailleurs qu'à partir de ce moment-là que j'ai réussi à lâcher prise, quand j'ai su que ce que je ressentais était réel.

Je dirais presque que le fait de me réapproprier ma douleur au lieu de la mettre dans les mains du corps médical m'a aidée à mieux la gérer. Comme quoi hein, on fonctionne tous très différemment.
(03-18-2012, 06:34 PM)Belladonne a écrit : [ -> ]Je dirais presque que le fait de me réapproprier ma douleur au lieu de la mettre dans les mains du corps médical m'a aidée à mieux la gérer. Comme quoi hein, on fonctionne tous très différemment.
Big Grin
Relis-moi ! C'est justement ce que je te dis ! Wink lol
Oui, c'est sur le processus qui mène à ça que je disais qu'on fonctionnait tous différemment. Mais j'arrête là, je crois qu'on s'est comprises !
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