Pourquoi ce "Up" sur cet article, Audrey ??? Cela traduit-il une préoccupation pour les mycoses locales ?
J'en profite, Max, pour soulever cette question qui me semble finalement trop peu abordée dans ce forum. Pour toi, le terrain est le plus important à soigner. N'empêche, ces mycoses locales nous pourrissent la vie et ne sont pas forcément dues à une généralisation de la candidose... même si les "candiquiens" sont des terrains plus que propices à la contamination.
Les dermatophyties sont en effet les plus répandues en matière de mycoses locales et, contrairement au candida, elles sont affreusement contagieuses et purement externes. On peut même s'auto-contaminer : la mycose des pieds entraîne une mycose des mains ou vice-versa, ou quelques herpès circinés sur la jambe, dans le dos... ou encore une mycose de type dermite séborrhéique sur les coudes, les ailes du nez, les sourcils, la racine des cheveux... etc... Bref, l'affaire à priori banale, peut virer au cauchemar.
Quant aux remèdes, y compris ceux proposés dans cet article, ils atteignent facilement leurs limites : au mieux, ils permettent une régression partielle dans les cas les plus critiques mais pas d'éradiquer complètement la chose, qui revient en force alors même qu'on continue de la traiter.
Personnellement, je me bats de manière continue, sans jamais me décourager, avec un intertrigo depuis plus d'un an. Adepte des méthodes naturelles j'ai essayé bien des "combines" qu'on trouve sur le net ou ailleurs : huiles essentielles, sel de mer, vinaigre, bicarbonate, argile, citron et autres réjouissances. Ce que je constate, c'est qu'il y a souvent un mieux spectaculaire dans les deux premières semaines. Puis, malgré le traitement, le champignon revient progressivement et semble se moquer du traitement en cours au point que je me vois obligée de l'abandonner pour un autre. Alors, je recommence...
Dans les articles de médecine, il est annoncé que ces symptômes toucheraient 10 % de la population, mais si j'interroge mes proches, mes amis, ou que je regarde les pieds des passants (ou leurs coudes), je constate que plus de la moitié de mon entourage semble touché à divers degrés.
Tous les médecins et dermatos que j'ai vus se moquent royalement de la chose (y compris le mien pourtant très compréhensif par ailleurs): à moins d'avoir le sida, c'est considéré comme anodin, d'où des prescriptions d'antifongiques inappropriés :
- pas d'analyse pour vérifier la nature du champignon (dermatophytes, candida, aspergillus), or aucun traitement ne couvre l'ensemble des variétés et il serait important de déterminer chaque fois l'exacte cause,
- ou durée des traitements largement insuffisante : il faudrait souvent le prolonger 6 à 9 mois pour éradiquer ce qu'il en reste dans l'ongle (qui met ce temps là à se renouveler totalement) quand nos ordonnances couvrent au mieux un mois de traitement.
Il en résulte, de toute évidence, que tous ces traitements donnés à la légère, inappropriés ou insuffisamment longs, loin de nous aider, permettent au champignon de devenir progressivement résistant à tout. D'où cette recrudescence des pieds contaminés ou autres plaisirs minuscules.
Je ne pense pas, Max, que le fait de faire le régime puisse nous permettre de venir à bout qui de l'intertrigo, qui de l'onychomycose, qui de l’herpès circiné, du muguet buccal ou autres réjouissances locales. Il faut donc attaquer localement en même temps qu'on modifie le terrain par le régime ou la réforme de l'alimentation.
Depuis un certain temps déjà, j'ai envie de te proposer qu'on ouvre une sorte de petit laboratoire d'expériences pour venir à bout de ces tracas locaux. Chacun pourrait venir dire ce qui a marché ou pas, le plus objectivement possible (pas comme dans ces forums où les gens brandissent leur recette miracle qui n'a rien de miraculeux). Combien de temps l'essai aura été concluant. Pourquoi l'avoir arrêté et quelles ont été les manifestations particulières. Etc... (comme l'avait fait Cat 7 pour le muguet buccal, pour lequel d'ailleurs, je viens de trouver peut-être une piste de guérison) De manière à trouver ensemble de vraies stratégies d'attaque, durables. Après tout la somme des expériences individuelles pourrait peut-être dessiner un vrai remède, non ?
Pour s'y retrouver, on pourrait ouvrir un forum d'ensemble "manifestations et traitements locaux" avec des sous-forums "intertigo ou mycose des pieds", "muguet buccal", "atteinte des phanères (ongles, cheveux, sourcils)", "herpès circiné et/ou manifestations cutanées diverses", etc... je ne sais pas si je les connais toutes ou si j'ai échappé à l'une ou l'autre d'entre elles.
Qu'en penses-tu ? En tout cas, j'ai quelques retours d'expérience à faire sur le sujet. Pas de solution miracle, évidemment, mais quelques stratégies qui permettent de traverser les moments de crise aiguë.
Et des essais d'huiles essentielles à approfondir : pour des raisons de budget, je ne peux pas tout essayer.
