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Probiotiques et antimycosiques ?
#1
Quelques questions :

(1) Pour les probiotiques (pardon en effet prébiotique, voir réponse ... en fait une petite inattention), j'ai vu cette liste sur le site :
* les fructo-oligosaccharides (FOS)
* les gluco-oligosaccharides (GOS)
* le lactosucrose

On en trouve en poudre sans trucs nuisibles rajouté? ... parce que personnellement j'ai acheté de l'inuline, et il y avait 10% de sucre! La tendance commerciale est de mettre du sucre partout!

(2) La vitamine C : il y a des personnes sur ce forum qui dépassent le gramme par jour? Si oui, il s'agit d'acide ascorbique ou exclusivement de la vitamine C L-ascorbique?

(3) Les traitements chimiques systémiques? C'est pas un peu violent si on a qu'un petit truc sur la langue? ... ça paraît juste absolument ridicule de prendre un risque médicamenteux de ce genre si le seul symptôme est sur la langue?

(4) La majorité des personnes semblent avoir du candida un peu partout sauf sur la langue, et moi c'est exactement l'inverse! Je suppose que c'est du au fait que c'était la porte d'entrée principale de l'infection.

(5) J'ai en plus un problème conceptuel par rapport à cette localisation :
- Profondeur des racines?
- Leurs résistance aux mécanisme de défense de l'organisme?
- Comment résiste un organisme humain temporairement sous anti-biotiques? Est-ce que les racines peuvent le pénétrer comme du yogourt en quelque sorte ?

@+ Ca7
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#2
Hello Ca7,

(1) Ce ne sont pas des probiotiques mais des prébiotiques. En gros ce sont des aliments que seules les bonnes bactéries peuvent dégrader. On peut sûrement les trouver sans aucun produit ajouté, mais j'étais toi je me dirigerais plutôt vers des magasins spécialisés.
J'ai commandé il y a quelques temps des probiotiques chez BioCare (boutique anglaise, possible d'acheter en ligne). Ils étaient conservés dans du F.O.S (un prébiotique, donc) sans rien d'autre. Tout ça pour dire que ça doit se trouver !

(2) La bonne vitamine C, sans sucre ni autres excipients néfastes coûte cher... en tous cas celle que j'ai trouvé. Du coup tu l'achètes où ?

(3) Ca il faut que tu voies avec ton médecin... Le diflucan a l'air moins dangereux que les autres anti-fongiques chimiques (le nizoral, par exemple, cause des lésions au foie parce qu'il passe dans le sang à cause des porosités des intestins).

(4) Peut-être... Cependant le "nid" principal du candida reste toujours les intestins. Si tu ne l'attaques pas là, tu ne l'auras pas dans les autres régions de ton organisme (encore la problématique systèmique / local)

(5) Les antibiotiques sont vraiment à éviter dans le cas d'une candidose... Maintenant je ne pourrais pas te dire à quelle vitesse croissent les racines. Par contre je sais que la vitamine B, produite notamment par les pro-biotiques, empêche le candida de passer de sa forme de levure à sa forme de mycélium. D'où des racines potentiellement moins profondes / pas de racines du tout. Le candida sous sa forme de levure n'est pas (ou peu) pathogène. Il peut par contre causer des réactions allergiques dans un organisme sensibilisé par le mycélium.

Max
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#3
(04-15-2011, 03:57 PM)Max a écrit : (3) Ca il faut que tu voies avec ton médecin... Le diflucan a l'air moins dangereux que les autres anti-fongiques chimiques (le nizoral, par exemple, cause des lésions au foie parce qu'il passe dans le sang à cause des porosités des intestins).

Oui, mais la question que je me pose est plus générale, en clair :

(a) Combien de % des gens avec une candidose systémique sont capable de guérir avec un régime strict sans avoir recours à des anti-mycosiques chimiques et systémiques? Est ce que l'on connaît les conditions initiales poussant les gens d'un côté ou de l'autre?

(b) Tu parles dans un de tes articles de l'intérêt possible de faire une sorte de nettoyage final avec un anti-bio chimique après avoir bien amélioré le terrain avec le régime anti-candida, mais si l'on va beaucoup mieux, quel est l'intérêt de prendre le risque de se faire griller le foie pour un tout petit plus que l'on est même pas sûr d'obtenir si je ne m'abuse?

© Mon problème n'a pris une certaine visibilité qu'après avoir pris un anti-bio bactérien systémique, sachant que
*1) on ne m'a pas du tout informé avant de ce genre de risques et je ne connaissais quasi rien du candida.
*2) on me dit à la 2ème consultation que ça arrive dans 10% des cas.

... ça met pas trop en confiance pour essayer un autre truc systémique où la stratégie de communication principale sera de rassurer plutôt que d'informer!

Je ne serais aussi pas étonné qu'il puisse y avoir des effets yoyo entre antibiotiques bactériens et anti-mycosique où chaque médicament spécifique favorise les microorganismes qu'il n'attaque pas en raison de la place libérée par ceux qu'il attaque et de l'affaiblissement du système immunitaire engendré (interférences direct avec certains processus bio-chimiques humain et affaiblissement des organes de filtrages).

De plus :
1) de nombreuses souches sont maintenant résistantes aux anti-mycosiques!
2) faire un test préalable in-vitro sur la souche apparaît comme demander la lune!

En fait si j'en suis réduit à ces extrémités chimiques, je ferait tout mon possible pour un test in-vitro préalable, autrement je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, ce serait bien que les industries chimiques commencent à comprendre que de s'attaquer à la vie microbienne avec de simples molécules statiques n'est pas jouer à armes égales (la preuve les résistances de plus en plus généralisées aux anti-bio) , même si c'est très rentable financièrement (surtout quand les gens doivent revenir pour la 2ème et la 3ème série de traitements Angry).

Mais comment faire : des solutions très intéressantes se trouvent chez les virus bactériophages et les virus mycophages spécialisés pour une sorte d'organisme, les polonais et les russes ont des dizaines d'années d'expérience dans ce domaine, ayant notamment réussi à guérir complètement des personnes atteintes d'infections intraitables autrement, mais ces technologies sont victimes de barrières linguistiques, culturelles et lucratives.

Et du point de vue politique il faudrait une véritable pression populaire pour diversifier l'arsenal médical et non pas s'enfoncer dans une ultra-spécialisation d'antibiotiques à molécules statiques avec effets secondaires dévastateurs! Excusez les termes mais la situation est absolument ridicule et comme un célèbre écrivain nonagénaire, je m'indigne, appel les lecteurs à faire de même et à faire pression pour que ça change!

On pourrait aussi jeter un peil du côté de la prévention qui n'est pas terrible non plus! ... Plein d'énergie ce soir, ça a peut-être donné le tour Smile!



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#4
Selon Léon Chaitow les anti-fongiques chimiques ne servent qu'à accélérer le processus de guérison. On ne peut les utiliser qu'une fois que le programme anti-candida est bien en place. Et le programme ça n'est pas seulement le régime anti-candida, c'est aussi la prise d'anti-fongiques naturels, de compléments alimentaires, etc.

Il y a quelques temps, j'ai consulté deux médecins sur le sujet de la candidose. Comme toi je pensais avoir une mycose sur la langue, qui était régulièrement blanche.
Le premier médecin était très dubitatif, mais comme je le connaissais depuis longtemps, il m'a prescrit un léger anti-fongique, à prendre dix jours (dosé en gros pour les mycoses locales... je ne me souviens pas du médicament). Je ne me souviens pas non plus des effets exacts, mais en tous cas je n'ai pas guéri.

Le deuxième m'a dit que je n'avais pas de muguet oral et que sans muguet... pas de candidose. En gros il n'y connaissais pas grand chose... le médecin que j'ai vu récemment m'a expliqué que le muguet oral arrivait à un stage très avancé de la candidose (il faut que le candida remonte tout le système digestif, jusqu'en haut de l'oesophage).

Tu imagines bien qu'avec de telles connaissances sur la candidose les médecins allopathes (et même homéopathes, comme le deuxième médecin que j'ai consulté) n'imaginent pas qu'on puisse guérir d'une candidose par un programme naturel.

Je pense qu'ils ne pensent à la candidose que comme un facteur secondaire, qui survient en cas d'immunodéficience aigue. Chez les patients malades du SIDA, par exemple. Et à ce moment-là la candidose, qui n'est pas inhibée par le système immunitaire, progresse très rapidement... le muguet devient visible. Il n'en faut pas moins aux médecins qui prescrivent alors un arsenal d'anti-mycosiques systémiques. Ils ne se préoccupent pas nécessairement des conséquences de ces traitements, parce qu'ils sont rassurés par les laboratoires pharmaceutiques, mais aussi parce que le non-traitement de la candidose est plus dangereux que les effets secondaires des antifongiques chimiques.

En gros la médecine française ne prend pas en compte les malades chroniques, ou se contente d'en traiter les symptômes par des médicaments gentiment mis à disposition par les laboratoires pharmaceutiques... qui leur servent de vache à lait pour mettre au point de nouvelles molécules, et qui creusent le déficit de la sécu. Et ça c'est vrai pour un grand nombre de pathologies.

Je me permets de généraliser en parlant des "médecins". En ça je parle d'expérience, parce que des médecins j'en ai vu pas mal, et sur plusieurs années... Il y a bien sûr des exceptions, mais ce sont souvent des médecins qui font payer la consultation bien plus cher que les 22 euros règlementaires, et qui sont surbookés Smile Je n'en veux pas à nos amis médecins, je trouve juste dommage qu'ils ne prennent pas plus souvent une approche globale, au lieu de traiter un symptôme après l'autre.

Max
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#5
(04-20-2011, 09:45 AM)Max a écrit : ... le médecin que j'ai vu récemment m'a expliqué que le muguet oral arrivait à un stage très avancé de la candidose.

Je ne suis pas d'accord et je sais que j'ai été infecté par la bouche il y a 5 ans (*1) et j'ai toutes les raisons de croire que c'est assez normal que ça se soit incrusté (beaucoup de sucre, stress, manque de vitamine et bronchite synchronisée).

Alors pour moi c'est du top-down et non du bottom-up, de plus la langue étant particulièrement riche en villosités il n'est pas étonnant qu'elle risque de garder des pathogènes, contrairement à l’œsophage qui est tout lisse ou à l’intestin qui est protégé en amont par l'acidité de l'estomac et par des bactéries probiotiques.

Côté intestin tout à l'air d'aller au mieux je digère tout (*2), aucune douleur, transit parfait, pas de gaz etc. Mais j'ai probablement été infecté temporairement lors d'un épisode de fringale sportive suite à un effort prolongé sans manger suivit par quelques jours de gaz intestinaux, mais ça a été complètement corrigé par un régime kéfir! En fait ce kéfir (*3) m'a fait tellement de bien aussi du point de vue énergétique que j'en suis devenu un peu dépendant.

(*1) Tous les éléments concordent odeur lors de l'infection et l'odeur de champignons que je sens quand je me brosse la langue, état de la demoiselle etc.

(*2) Virtuellement parce que dans les fait je colle au plus près d'un régime anti-candida, reste que les fois où j'ai mangé très sucré ça me fait des petits boutons rouges à quelques endroits bien localisés, et j'ai l'impression que c'est une infection genre mycosique (peut-être le candida lui même) qui s'est incrusté par contact épidermique lors d'un contact rapproché avec une demoiselle infectée. J'ai aussi un souvenir très clair d'avoir été légèrement griffé à cet endroit (ça paraît aussi plus logique que des candidas locaux grands voyageurs qui choisiraient comme par hasard les zones de contact corporel) il suffit ensuite probablement que le sang soit un peu plus glycémie que d'habitude et l'immunité un peu basse pour que ça démarre.

(*3) c'est pas parfait quand même, il reste du lactose, et c'est peut-être problématique pour la langue.


(Aie j'ai cliqué sur mettre à jour la pièce jointe et ça m'a tout effacé !!!! 1/2 heure de rédaction ... Bon je résume .. ci-dessus)

Je continue cette histoire de langue sur un autre post ...


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