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La médecine française découvre le jeûne
#1
LA MÉDECINE FRANÇAISE DÉCOUVRE LE JEÛNE
Emprisonnée dans la logique pharmaceutique : « une maladie = un médicament », il y a longtemps que la médecine conventionnelle et conventionnée a perdu de vue la simplicité de l’essentiel.
Formatée par l’appétit illimité de rentabilité de ses maitres à penser de l’industrie pharmaceutique, la médecine officielle se devait d'éradiquer à tout prix le principe du jeûne, reléguant au statut de dangereux promoteurs des dérives sectaires les médecins qui ont osé s’aventurer dans cette voie.
Pourtant le corps médical cache, avec de plus en plus de difficulté, son incapacité à résoudre réellement les grandes maladies du siècle au-delà de leurs aspects symptomatiques – nous parlons bien sûr du diabète, du cancer, de l’artériosclérose, de l’obésité, de l’hypertension, qui sont en croissance constante, et qui - faisant l’objet de traitements substitutifs à vie - sont, il faut le dire, une manne pharaonique de profits.
Des sommités scientifiques commencent néanmoins à essayer de sortir de l’impasse en revenant sur des thèmes de logique populaire qui ont traversé l’histoire, même si la science officielle n’y trouve aucune explication satisfaisante – en particulier le jeûne. D’ailleurs le jeûne préventif (carême, ramadan, etc.) n’a-t-il pas été institué par les religions depuis des siècles pour obliger leurs ouailles à une discipline minimum pour l’entretien de leur santé ?
Or, depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent discrètement la piste du jeûne. Réputé pour sa source d’eau chaude, le sanatorium de Goriachinsk, dans la plaine sibérienne, est ainsi connu en Russie pour son centre de jeûne, créé en 1995. Des patients atteints d’asthme, de diabète, de rhumatismes, d’allergies…, étant bien encadrés, n’ingurgitent rien à part de l’eau durant 12 jours en moyenne, la cure se prolongeant parfois 3 semaines.
Après la douloureuse crise d’acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures. Cette cure, en outre remboursée en Russie, s’appuie sur 40 ans d’études scientifiques démarrées sous l’ère soviétique, et malheureusement jamais traduites.
Mais qu’importe que la science redécouvre si tardivement l’eau chaude, les nombreux adeptes du jeûne aussi bien préventif que curatif, n’ont pas attendu après les homologations du « scientifiquement prouvé » pour se soigner.
Tous les peuples primitifs l’ont pratiqué. Puis, il a fallu les religions pour modérer le manque de sagesse populaire en créant par exemple le Carême, le Ramadan, et autres…. Maintenant, nos religions chrétiennes deviennent permissives afin de ne pas perdre trop de clients…. et beaucoup de musulmans magent exagérément le soir venu. La sagesse d’antan est noyée par l’incitation permanente des médias à consommer et consommer encore pour mieux se sécuriser. Voilà pourquoi le sujet du jeûne fait peur à beaucoup de personnes en raison de toutes les fausses idées assénées depuis notre enfance.
Remarquez que tous les animaux jeûnent dès qu’ils ont un problème de santé, les enfants ont tendance à faire de même – mais les mères paniquent souvent avec cela, car elles associent les deux pôles nourriture-santé, d’où « ne pas manger = danger ».
Par ailleurs, ceux qui ont peur du jeûne prétextent souvent le risque de carence. Il faut rappeler les expériences qui ont été effectuées par le Dr Marchesseau avec des personnes carencées en magnésium, en calcium, en phosphore, en zinc, en vitamines A, B, C, etc. : au bout de 5 à 6 jours de jeûne hydrique complet, toutes les carences avaient disparu.
Çà, ce n’est pas de la théorie !
Le jeûne, un nettoyage de la cave au grenier
Dans la naturopathie, qui a été initialisée par l’illustre Dr Pierre Valentin Marchesseau (que j’ai bien connu), le principe de base est que l’encrassement organique est la source de toutes nos misères.
La suralimentation et la malbouffe avec tous les additifs chimiques bloquent divers métabolismes rendant l’organisme incapable d’assimiler certains éléments de base indispensables ; ce qui fait que plus on est intoxiqué, plus on est carencé !
De plus, il est remarquable que plus on est intoxiqué, plus il est difficile de s’arrêter de manger. J’ai déjà expliqué pourquoi avec le binôme ASSIMILATION / ELIMINATION. Une faim réelle doit pouvoir s’oublier et se dépasser facilement lorsque l’on est occupé.
L’énergie vitale doit subsister et l’on doit avoir les idées toujours claires. Toute fringale est le critère d’un encrassement général, d’un encombrement hépatique et d’une inflammation gastro-intestinale. Dans une fringale, on a envie de se ruer sur les aliments sans distinction. On n’a plus de jambes. On tombe en hypoglycémie : manger est une obsession. Certains se lèvent la nuit pour cela. La seule façon de sortir de ce piège est le sevrage brutal – comme pour la drogue. Pour calmer l’estomac, boire de l’eau chaude légèrement salée. Plus on attend, plus les dégradations sont importantes. L’astuce est évidemment de jeûner dès l’apparition des symptômes de fringale – c’est ce que personnellement j’ai toujours fait.
S’arrêter de manger pendant 24 ou 36 heures n’est pas un vrai jeûne mais juste un repos organique. Limitez-vous à cela en première expérience. En récompense, l’on se sent ensuite léger, le ventre libre, les idées claires et un moral très optimiste. Un jeûne de 24 heures devient vite une partie de plaisir. Ensuite il faut savoir que deux sortes de jeûne peuvent être envisagées selon nos réserves. Autant un type carbo-sulfurique, tonique, musclé ou enrobé peut envisager un jeûne long (8 à 15 jours), autant je ne le conseille pas pour un type phosphorique, maigre et hypotonique, donc sans réserve – celui là ne doit pas dépasser 3 jours.
La pratique du jeûne hydrique
Le principe du jeûne hydrique est de juste boire de l’eau froide quand on a soif et de l’eau chaude légèrement salée lorsqu’on a faim. Pour nettoyer le corps plus en profondeur, il faut jeûner trois jours minimum... ou plus si l’on a suffisamment de réserves.
1 – Programmer mentalement le jeûne la veille - ceci est indispensable pour préparer l’organisme, sinon on ne tient pas une journée. Pendant cette journée de préparation, il convient de manger léger et même de se purger. Cela évite des coliques et des maux de tête par réinjection de toxines intestinales.
2 − Éviter de pratiquer un jeûne quand on est trop fatigué. L’élimination demande de l’énergie comme tous travaux de réfection ou de nettoyage. Donc ne pas pratiquer des activités trop violentes pendant ce temps, quoique bouger soit nécessaire.
3 − L’eau chaude un peu salée calme l’estomac comme de la soupe dans laquelle on aurait oublié de mettre des légumes. Il faut avoir essayé pour se rendre compte que cela n’est pas mauvais du tout. E n cas de troubles importants d’hypoglycémie (souvent vers 19 heures le premier jour), incorporer une cuillère à café de miel dans de l’eau chaude.
4 − Il peut se produire des boutons sur la peau, des mauvaises odeurs corporelles, une haleine de phoque, diverses sécrétions d’élimination, divers troubles de résolution, des douleurs articulaires.... Ne pas s’inquiéter, c’est le ménage ! Accompagner ces manifestations salutaires d’épuration, par des respirations profondes au grand air, de la marche, de bains chauds, des huiles essentielles si l’on aime, et des pauses méditatives générant des imageries mentales de nettoyage interne puissant.
5 – La sortie d’un jeûne est une phase un peu délicate – Redémarrer le premier jour en douceur par des fruits et des plats lé gers de crudités, et il est conseillé de se purger à nouveau pour bien évacuer les éliminations.
Plus un jeûne est long et plus les phases entrée et sortie doivent être importantes.
Les effets du jeûne hydrique
Le jeûne résout la plupart des problèmes de santé courants. Il lave les intestins, le foie, les reins, la lymphe, le cerveau, purifie le sang, et surtout dissout tous les cristaux (uriques en particulier). Cette dissolution peut engendrer momentanément une aggravation des douleurs articulaires, rhumatismales, des crises de goutte, etc.
Il est possible d’augmenter encore l’efficacité de la cure en lui associant de boire 1,5 l d’eau distillée par jour (vendue en pharmacie version non injectable), en particulier dans tous les cas d’exostoses (becs ce perroquet et calcifications diverses) – c’est sans danger à condition de ne pas dépasser une semaine d’utilisation. La méthode est très efficace. Elle est utilisée depuis un demi- siècle et a été initiée par le Dr Marchesseau.
NOTA : En cas de fièvre, tout aliment devient un poison dans le corps. Seuls, les bouillons de légumes restent valables. Tous les anciens médecins et nos grand-mères savaient cela….
Le jeûne sec
Alors que le jeûne humide éradique par dissolution les cristaux organiques, le jeûne sec évacue les déchets colloïdaux qui encombrent la lymphe – les fameuses humeurs d’Hippocrate que la médecine actuelle a oubliées. Ces encombrements deviennent des bouillons de culture qui engendrent des foyers inflammatoires permanents suintants sous diverses formes (sinusites, bronchites grasses, ulcères variqueux, fistules, eczémas suintants, etc.). Là, on ne boit pas ET on ne mange pas. Cela ferait sauter d’horreur tout médecin bien formaté par la Fac, mais là encore nous disposons d’un demi-siècle d’expérience (toujours d’origine Marchesseau). Bien sûr le temps est plus limité mais de nombreuses personnes ont tenu jusqu’à 8 jours sans boire. Je ne le conseille pas mais jusque 2 à 3 jours resten t très raisonnables.
NOTA : Le jeûne sec est la thérapie de base pour mettre les reins au repos dans le cas de néphrite aiguë.
Il faut savoir que le jeûne sec doit impérativement être précédé et suivi d’au moins un jour de jeûne humide.
Donc si nous faisons nos comptes pour le jeûne sec le plus court, nous aurons :
1 jour de préparation – 1 jour de jeûne humide – 1 jour de jeûne sec – 1 jour de jeûne humide – 1 jour de sortie de jeûne = 5 jours d’aventure. Là c’est le super grand ménage qui dégorge toutes les saletés, avec un vrai coup de jeune (sans l’accent) à la sortie. Il convient éventuellement d’aider le foie et les reins si c’est nécessaire avec de l’homéopathie par exemple.
Conclusion
On peut opter pour des petits jeûnes itératifs tranquilles à la maison, chaque fois que le besoin s’en fait sentir ou à titre d’entretien.
Pour le grand jeu, il est possible aussi de l’effectuer chez soi, ou bien d’aller dans un centre spécialisé avec suivi médical – mais là ce n’est pas gratuit…. c’est vous qui voyez…..
Pour les adresses, je crois que vous avez Internet, avec Google…. ?
Michel Dogna

Source : Newsletter n° 77 de Alternative Santé
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#2
Des books complets sur le jeûne :

Herbert Shelton (français): Le jeune: http://www.truthkeeperz.com/Shelton.Herb....jeune.pdf


le jeune (en anglais, “fasting & sun bathing”): http://www.soilandhealth.org/02/0201hygl...27.toc.htm

Livres de Mosseri :
- le jeune meilleur remède de la nature
http://www.truthkeeperz.com/Albert_Mosse..._jeune.pdf


- Jeuner pour revivre
http://www.truthkeeperz.com/Albert_Mosse...evivre.pdf


- l'ouvrage de Ehret pionner dans la matière mais qui date une peu aujourd'hui : santé et guérison par le jeûne
http://jeune-et-randonnee.pagesperso-ora.../Ehret.pdf


Egalement le topics "le jeune, méthode radicale? dans la discussion du "régime anti-candida" créé
par Titox :
https://candida-albicans.fr/forum/showth...hp?tid=786


Autres vidéos sur le jeune :

Le jeune par Bernard Clavière : 7 minutes
http://www.youtube.com/watch?v=Dh_diHYBaiY

Bernard Clavière 2h12 le jeune et plus encore
http://www.youtube.com/watch?v=R3-4LlC9hW4

Système digestif durant le jeune : Eric Gandon : 10 minutes
http://www.youtube.com/watch?v=xSej3s4zdtk
et son site internet
http://www.osenvol.fr/

Pourquoi le jeune guéri : 5 minutes Eric Gandon
http://www.youtube.com/watch?v=dvVv6GEcOdQ

Quelques liens de Thierry Casasnovas :
- http://vivrecru.org/?s=le+jeune&search=
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#3
Je cite la lettre du Pr Joyeux : Jeûne et cancerologie


""La Lettre du Professeur Joyeux est un service d'information indépendant sur la santé, spécialisé dans la prévention des maladies auprès du grand public et des familles."

A propos du jeûne en cancérologie

Beaucoup de personnes ont vu une ou plusieurs émissions audiovisuelles tendant à démontrer que le jeûne pourrait être utile et même nécessaire pour réduire nombre de maladies de civilisation et même mieux encore en cancérologie, pour supporter les méfaits des chimiothérapies. Tout n’est pas faux dans ce qui est proposé.

Nous même avons pu visionner les 56’11'' de l’excellente émission sur le thème « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? » proposée par Arte France – Via Découvertes Production 2012 présentée par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade. Nous la recommandons au plus sceptique d’entre nos collègues.

La vidéo : le jeune, une nouvelle thérapie?
http://www.youtube.com/watch?v=AxAzzK-Q108


Résumons les faits.

Le jeûne est utile pour réduire nombre de maladies de civilisations : obésité, diabète de type II, hypertension artérielle (HTA), maladies rhumatismales, maladies de peau telle qu’eczéma, psoriasis, mais aussi les maladies respiratoires (asthme, broncho-pneumopathies chroniques) et allergies de toute nature, addictions quelles qu’elles soient, tabac ou drogues, telles que marijuana, mais aussi stress de toute origine… Cela signifie a contrario que les mauvaises habitudes alimentaires telles que les publicités nous les proposent sont responsables de ces maladies selon les susceptibilités des personnes. C’est ce qu’on appelle l’influence de l’épigénétique.

Distinguons bien la génétique de l’épigénétique. Pour bien nous faire comprendre, sachez que nous sommes pratiquement tous porteurs du ou des gènes qui peuvent induire un cancer du poumon, mais ce ou ces gènes ne s’expriment que chez le gros fumeur ou la personne soumise à un tabagisme passif. Idem pour la plupart des localisations cancéreuses. Les recherches les plus modernes en cancérologie démontrent l’importance des habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises pour empêcher ou aider au développement d’un cancer, dans tel ou tel tissu ou organe de notre corps.

Comme l’indiquent nos collègues russes et allemands dans le film cité plus haut, le jeûne peut aussi être très utile pour réduire les troubles récurrents de certaines maladies psychiatriques. Il devrait être systématiquement proposé aux patients, sous surveillance médicale, mais pour cela, il faudrait former les psychiatres aux bienfaits des changements des habitudes alimentaires. Cela est aussi vrai pour la plupart des spécialités médicales, de la pédiatrie à la gériatrie, en passant par la cardiologie, la pneumologie, la rhumatologie, la gynécologie, la chirurgie, la neurologie... bref toutes les spécialités médicales gagneraient à s'ouvrir à la thérapie par le jeûne.

Nous en sommes loin, mais il ne faut pas se décourager. Ce sont les patients eux-mêmes qui l’apprennent à leur médecin ou du moins qui le sensibilisent.

Il est certain que le jeûne proposé tant dans les centres de soin en Russie qu’en Allemagne à l’Institut Büchinger ou à l’hôpital de la Charité à Berlin, est certainement utile sur une à 3 semaines, pour retrouver la santé. C’est ce que certains appellent la Sanogenèse.

Un jeûne total

Evidemment, il s’agit d’un jeûne total, à l’eau pure, qui consiste donc seulement à boire et à ne pas s’alimenter pendant tout le temps du jeûne, tout en étant surveillé médicalement.

Le corps puise alors sur ses réserves en sucres, présentes surtout dans le foie et un peu dans les muscles. Elles sont épuisées en deux à quatre jours. Ensuite, le corps prend sur ses réserves en graisses, lesquelles doivent être transformées en corps cétoniques pour parvenir au système nerveux central (encéphale, cervelet et moelle épinière) - qui a besoin d’énergie pour fonctionner.

Ainsi le 4ème jour peut être difficile à passer du fait du « cétonisme », ou « crise d’acidose » responsable de faiblesse, de nausées et de migraines. Il faut connaître ce cap délicat pour avoir le courage et la persévérance de continuer.


Trois mois de réserve dans nos tissus adipeux

Nos réserves en graisse qui constituent le tissu adipeux ou graisseux sont sous la peau, mais surtout dans l’abdomen, dites graisses viscérales. Elles peuvent nous permettre de tenir près de 3 mois, évidemment en maigrissant alors de façon très importante.

Si le jeûneur persévère au delà de 3 ou 4 jours, il entre alors dans une phase légèrement euphorique, sédative, car il a passé le cap et une sorte d’appétit intellectuel et même spirituel apparaît quelle que soit la croyance. C’est l’effet mental très positif du jeûne. Il faut associer toujours à cette restriction alimentaire totale, une activité physique quotidienne au grand air si possible, donc la réaliser en dehors de son milieu de vie habituel, sans éviter la surveillance médicale pour les plus fragiles.

Ce type de jeûne exige donc d’être suivi médicalement par un coach, nutritionniste ou médecin spécialiste. C’est pour cette raison qu’il doit avoir lieu en centre spécialisé.

Il est certain qu’il est le moyen le plus naturel pour réduire son surpoids, son hypertension artérielle, ses besoins en médicaments hypoglycémiants quand on est diabétique de type II et les antalgiques ou anti-inflammatoires dont sont gavés la plupart de personnes souffrant de rhumatismes, d’allergies, d’asthme…

Le jeûne pour mieux supporter les chimiothérapies ?

Les études présentées par nos collègues de Los Angeles du Norris Cancer Hospital, réalisées sur de petits animaux par le Pr Valter Longo sont particulièrement intéressantes. Plusieurs fois renouvelées, elles démontrent et confirment que la restriction calorique majeure chez les animaux soumis à une chimiothérapie leur permet de mieux supporter les traitements, tandis que le groupe qui est nourri normalement va beaucoup plus mal. Ces travaux ont besoin d’être analysés d’une manière plus scientifique avant d’être proposés en cancérologie au quotidien des nombreux patients que nous rencontrons.

En effet, la cellule cancéreuse et plus largement le tissu ou la tumeur cancéreuse doivent être considérés comme des voleurs des meilleurs nutriments. Par exemple, si vous consommez de la vitamine C à fortes doses, achetée chez votre pharmacien, et si vous en consommez aussi dans les fruits et les légumes frais, la tumeur prendra en priorité la « bonne vitamine C » , celle des fruits et des légumes, et vous laissera celle du pharmacien qui n’est biodisponible qu’à 50%, car vous en éliminez la moitié dans les urines.

Voilà pourquoi nous sommes très prudents avec le jeûne thérapeutique pour mieux supporter les chimiothérapies.

En cancérologie, le « jeûne partiel » s’impose et ne peut qu’être bénéfique.

Il est d’abord rendu obligatoire car les drogues de la chimiothérapie ou des thérapies ciblées ont toutes des effets sur le tube digestif et l’organisme en général. Les nausées sont tellement classiques que des traitements spécifiques sont ajoutés à la perfusion médicamenteuse ou aux médicaments pris par voie orale. Ils évitent plus les vomissements que les nausées.

De plus, nombre de drogues de chimiothérapies tuent les cellules intestinales dont la durée de vie n’excède pas 5 jours. D'où une abrasion du tapis de la couche des cellules de l’intestin, les entérocytes, à l’origine de malabsorption intestinale avec sa triade diarrhée, amaigrissement et fatigue généralisée.

Il s’agit donc de jeûner de tous les aliments qui peuvent réduire nos défenses immunitaires. Il s’agit des boissons contenant des faux sucres de type aspartame, le pain blanc (souvent blanchi) qui se comporte comme un excès de sucre et qui augmente la porosité intestinale - par le gluten raffiné et rajouté à l’excès, et les levures chimiques. Cette porosité laisse passer des molécules plus ou moins toxiques, à l’origine d’inflammations qui vont se développer sur les zones fragiles (cancéreuses de l’organisme).

Il faut aussi jeûner de produits laitiers de vache, lait UHT, yaourts, fromages à pâte non cuite, crèmes, glaces… Ils apportent trop de graisses et de sucres (lactose) mais aussi du calcium en excès (4 fois trop) et des facteurs de croissance surtout destinés naturellement à un animal, le veau. N’oublions pas que le veau prend en une année 365 kg après sa naissance, tandis que le petit humain ne prend que 5 kg dans la même année qui suit sa naissance.

Voilà donc ce que l’on peut conseiller aux patients atteints de cancer en ajoutant des boissons abondantes (au moins 2 litres par jour d’eau sans soda, coca ou autres boissons dites « énergisantes »), afin d’éliminer les métabolites des drogues inutiles à notre santé et même toxiques pour les cellules normales.

Nous verrons dans une autre lettre, qu’il faut bien distinguer et comprendre les modes d’action des chimiothérapies classiques. Elles apportent à l’organisme des drogues antimitotiques destinées à « tuer » toutes les cellules en cours de division, les cellules cancéreuses et les cellules normales.

On comprend mieux ainsi l’intérêt de la mise au point et de l’utilisation des thérapies « ciblées » qui ciblent le tissu cancéreux en lui apportant au plus près des drogues anti-facteurs de croissance, anti-angiogéniques (contre le développement des vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur) ou des anticorps spécifiques, donc qui empêchent le tissu tumoral de se développer.

Bien à vous,

Professeur Henri Joyeux "


Quelques liens sur le site avec des articles rapides à lire d'un ou deux pages

http://www.dur-a-avaler.com/le-recit-de-mon-jeune/
http://www.dur-a-avaler.com/lesperance-d...ermittent/
http://www.raccourci-minimaliste.com/que...cle-invite
http://www.dur-a-avaler.com/faire-jeuner...bon-sante/
http://regimepaleo.wordpress.com/2013/03...-forme-12/
http://regimepaleo.wordpress.com/2013/03...t-fasting/
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#4
Un article de la lettre d'information de santé nature innovation (lettre en libre accès d'inscription) de Dupuis :


L'incroyable force du jeûne

Chère lectrice, cher lecteur,

En mars 2012, la chaîne ARTE diffusa un reportage intitulé « Le jeûne, une nouvelle thérapie » qui connut un tel record d'audience qu'il fut rediffusé en septembre 2013. Le réalisateur, Thierry de Lestrade, publia de plus chez ARTE éditions un livre, du même nom, avec des témoignages supplémentaires et de nouvelles perspectives.

Pourquoi un tel succès ? Alors que le jeûne est habituellement associé à des pratiques religieuses (carême des chrétiens, ramadan des musulmans...), il n'était pas du tout question de Jésus, d'évangiles, ni même de spiritualités. Ce reportage était en effet consacré aux vertus du jeûne dans le traitement des maladies graves, notamment le cancer, et c'est évidemment cela qui explique les succès de ce jeûne nouvelle formule.

Jeûne contre médecine conventionnelle

Jeûner pour guérir. Avant tout, précisons que cette méthode thérapeutique est combattue désespérément par le système médical, coincé dans sa bulle « une maladie, un médicament », et qui ne saisit toujours pas les capacités naturelles de l'organisme à se rétablir.

Il est vrai que de nombreux jeûneurs se lancent dans cette pratique en quête de spiritualité et d'absolu. Ils contournent la science et se réfugient dans les néo-religions où les gourous de tout poil sont à la manœuvre.

Toutefois, le sujet intéresse aujourd'hui des scientifiques de haut vol, et même si les financements (il n'y a rien à vendre…) sont inexistants, les résultats sont tangibles, facilement reproductibles, et à la portée de chaque malade.

Le jeûne est en effet adapté à l'ensemble des pathologies du « trop » qui délabrent nos organismes : allergies, rhumatismes, maladies auto-immunes, hypertension, diabète, cancers, dégénérescence cérébrale… Toutes ces maladies ont un lien direct avec l’alimentation ou l’exposition à des produits chimiques.

Il faut avoir conscience de cette intoxication délétère pour accepter de se soigner par le vide, sans écouter les sirènes médicales qui se réfèrent encore à l'obligation vitale d'une alimentation pluriquotidienne, riche en céréales et en produits laitiers.

Comment les Etats-Unis ont séparé l'Eglise et le jeûne

C'est au XIXe siècle que des médecins, aux Etats-Unis, se sont penchés pour la première fois sur les vertus thérapeutiques du jeûne, hors de tout contexte religieux.

Il faut dire que le cadre était propice aux médecines douces. Les médecins « cowboys » américains faisaient encore plus fort que leurs confrères européens dans l'utilisation de méthodes fortes pour combattre les maladies. En plus de la saignée, des lavements et des vomitifs bien connus en Europe, la pharmacie du médecin américain était principalement composée de produits extrêmement toxiques : alcaloïdes (opium, apomorphine, digitaline) et sels de métaux tels que le mercure, le plomb, l'arsenic et l'antimoine.

Il ne faut pas s'étonner si c'est là-bas que le public a réagi avec le plus de vivacité aux excès de la médecine dure. Comme nous l'avons expliqué dans une précédente lettre, c'est aux Etats-Unis que l'homéopathie connaît le plus grand succès, avec 12 % des médecins qui la pratiquent au XIXe siècle.

En parallèle, plusieurs médecins s'efforcent de faire connaître les bienfaits du jeûne avec les méthodes de l'époque. Ainsi le Dr Henry Tanner se met en scène pour un jeûne de 40 jours, dans un théâtre de Manhattan, sous la surveillance étroite d'une cohorte de médecins suspicieux qui l'entourent jour et nuit. Son jeûne commence le 28 juin 1880. C'est l'événement de l'année : de nombreux badauds viennent en permanence encourager le jeûneur, tandis que les deux journaux leaders New York Times et New York Herald en font une rubrique quotidienne. Du coup, les journaux de tout le pays embrayent sur cette affaire.

La mesure de poids, de pouls, le rythme de respiration, sont annoncés régulièrement.

Les lettres d'encouragement affluent de toute la terre, et le jeûne se poursuit sans incident jusqu'au 7 août, comme convenu. Tanner a perdu 16 kilos, il est vif et bien vivant, et les mises en garde du corps médical contre les prétendus dangers du jeûne n'effraient plus personne.

Dès lors, et aujourd'hui nous nous retrouvons peut-être dans des circonstances équivalentes, la voie est libre pour aménager des jeûnes au profit d'une population plus importante. De nombreux centres de jeûne voient le jour. L'éditeur MacFadden met en place à Chicago un « Healthatorium », centre de fitness où le jeûne se pratique avec des exercices de sport, des massages et des saunas. En parallèle s'organisent des réseaux de « drugless physicians », des médecins qui ne prescrivent aucun médicament et soignent en appliquant homéopathie, jeûne et manipulations (rappelons que l'ostéopathie fut elle aussi fondée aux Etats-Unis, en 1874, par A.T. Still).

Mais en quelques dizaines d'années, le corps médical est repris en main. Le savoir est verrouillé par le système universitaire avec un monopole de fait sur les « bonnes pratiques », celles que le « bon » médecin doit appliquer, sans quoi il se met en dehors de la profession, au civil comme au pénal…

Le jeûne est petit à petit délaissé pour devenir une pratique douteuse exercée par des illuminés ou des charlatans.

Mais les recherches sur le jeûne se poursuivent, par le plus grand des hasards, de l'autre côté du Rideau de Fer.

Le communisme : terrain d'expérimentation exceptionnel

Les régimes totalitaires sont propices aux expériences scientifiques novatrices à grande échelle, car ils instaurent à la fois :
une pénurie de moyens et de compétences, qui fait qu'on est obligé de chercher des solutions plus efficaces et moins chères ;
un système hiérarchique implacable, qui fait qu'une initiative « dans la ligne du parti » sera appliquée sans discussion et parfois sur des populations importantes et de longues durées. De quoi acquérir des résultats tangibles.
Des expériences en Union soviétique ont ainsi montré que le jeûne agit vraiment « à la base » de l'organisme pour rééquilibrer de nombreuses fonctions essentielles.

Le médecin Youri Nikolaiev est désigné en 1955 pour soigner l'alcoolisme forcené du fils d'un dignitaire du Parti, Nicolai Boulganine. C'est un sujet difficile qui a mis en échec de nombreuses équipes médicales ayant eu recours à la pharmacologie existante. Grâce au jeûne, il est débarrassé en trois semaines de son addiction, à la grande satisfaction de son père, qui ouvre la porte de plusieurs services à cette nouvelle thérapie.

Nikolaiev peut alors expérimenter le jeûne auprès d'autres catégories de malades. Il observe des résultats étonnants chez les dépressifs suicidaires, qui se sentent rejetés et dévalorisés au sein de leur groupe ou de leur famille. Au bout de deux semaines de jeûne, les voici généralement moins inquiets et plus intéressés par leur environnement et leur assiette.

Il en est de même des angoissés et des personnes atteintes de TOC (troubles obsessionnels compulsifs) ou d'enfermement psychique. Gavés de neuroleptiques et vivants dans une bulle, quelques semaines de jeûne leur permettent de revenir à des rapports sociaux normaux. Les taux de neuromédiateurs (adrénaline, acétylcholine) se normalisent, ainsi que les rythmes cérébraux.

Il met toutefois en évidence un critère fondamental de succès : le consentement des patients. Souvent, pour faciliter la démarche, Nikolaiev exige que les médecins jeûnent eux aussi au côté des patients.

Asthme et hypersensibilité

Ces maladies « modernes » étaient déjà bien répandues en URSS dans les années 50. Les malades, comme en Occident, avaient leur dose de ventoline (bronchodilatateur) et de corticoïdes. Des médicaments qui soulagent un temps avant de devenir inefficaces, voire délétères. Or, il y avait de nombreux asthmatiques parmi les patients en psychiatrie et on s'aperçoit que leur respiration s'améliore encore mieux que leur faiblesse psychique.

Le jeûne se transporte dans des services de pneumologie et un médecin comme Serguei Osinine peut se prévaloir de plus de 10 000 patients soignés par le jeûne, avec plus de 50 % de succès tangibles (reprise du travail) pour des malades qualifiés d'invalides. Il observe qu'au bout de 12 jours, les mastocytes, ces cellules immunitaires bourrées de médiateurs de l'inflammation (histamine, prostaglandines, leucotriènes et enzymes protéolytiques) se transforment et digèrent littéralement leur contenu. C'est un individu nouveau, en meilleure santé, qui semble renaître.

Avec la Perestroïka, c'est la fin du système de soins gratuits. Les cures deviennent payantes, les hôpitaux se doivent d'être rentables, il faut vendre des médicaments – une belle page de la médecine est tournée.

Le jeûne mal vu en Occident

En Occident, la pression médiatique et médicale a réduit le jeûne à un quasi exercice physique dévolu aux hurluberlus du new age. Et la menace des accusations de sectarisme refroidit bien des initiatives.

En Allemagne, cependant, ainsi qu'en Suisse, plusieurs lieux de jeûne en milieu médicalisé fonctionnent en permanence. C'est le cas de la clinique Buchinger à Überlingen qui a développé sa propre méthode, à base d'eau, tisanes, jus de fruits, bouillons de légumes, tandis que d'autres pratiquent le jeûne hydrique (eau uniquement) [2].

Le réalisateur du reportage d'ARTE y a rencontré des praticiens convaincus et des « malades » en pleine santé, dans les domaines les plus divers.

Hypertension

Pour l'hypertension, les résultats sont visibles au bout de quelques jours : triglycérides et cholestérol se normalisent, et la tension se restreint à des normes correctes, ce qui permet d'arrêter les prises de bétabloquants.

Goutte

Pour les maladies d'accumulation comme la goutte, il en est de même, et les résultats sont généralement acquis, au prix d'une hygiène de vie très bien acceptée.

Diabète de type 2

Dans le cas du diabète de type 2 (baisse de l'efficacité de l'insuline), la mise en route d'un jeûne fait immédiatement baisser le taux de glucose du sang, ce qui met au repos le pancréas, et permet aux cellules de retrouver une sensibilité normale à l'insuline. Là encore, les médicaments peuvent le plus souvent être mis de côté, avec des principes alimentaires plus naturels. (la suite ci-dessous)

Annonce spéciale
Ils n'ont plus le diabète !!!

Il existe un régime alimentaire expérimental qui a permis à ceux qui l'ont suivi de se débarrasser définitivement de leur diabète.

Dépression

Concernant les « malades de l'humeur », les résultats en Allemagne confirment les études soviétiques. A condition de les débarrasser de leur carcan chimique, les malades retrouvent un esprit positif, avec les changements hormonaux correspondant : hausse du cortisol au petit matin, de la dopamine dans la journée, et de la sérotonine le soir, baisse de l'insuline et des hormones thyroïdiennes. L’efficacité à long terme dépendra en revanche des causes initiales de la dépression.

L'étrange découverte du Dr Valter Longo

Il y a bien quelque chose qu'une diète sévère fait changer dans nos organismes, mais quoi ?

C'est la question à laquelle s'est attelée un chercheur américain désormais célébrissime : Valter Longo. Il commença par imposer des jeûnes très sévères à de simples levures de raisin et s'aperçut qu'elles étaient nettement plus vigoureuses lorsque, après quelques mois, elles se retrouvaient dans un environnement de croissance favorable.

Ils réitéra son expérience en comparant des souris ayant jeûné à des souris bien nourries. Exposées à des médicaments de chimiothérapie (l'étoposide), le résultat fut sans appel : les souris ayant jeûné sont à quasi 100 % des survivantes, contre 35 % dans le groupe de contrôle [3].

Mieux, il constate que le jeûne protège les cellules saines contre les effets délétères de la chimiothérapie, mais pas les cellules cancéreuses qui, elles, restent sensibles au poison et continuent à être détruites normalement [4].

Des résultats largement ignorés par la communauté médicale

La publication des travaux de Longo fait grand bruit dans les médias mais reste sans écho dans les congrès professionnels où se préparent les traitements de demain.

Aujourd'hui, les oncologues (médecins spécialistes du cancer) restent arc-boutés sur deux idées force :
Les malades qui subissent des radio/chimiothérapies sont en état de faiblesse, donc il faut les nourrir à tout prix ;
Le cancer est dû à une modification structurelle des gènes des tissus tumoraux, sans retour possible à leur expression normale.
Or, on constate qu'après 48 heures de jeûne, un grand nombre de gènes modifient leur expression. Certains se mettent en veilleuse, d'autres se mettent en route. On note en particulier un ralentissement brutal de la machinerie dévolue à la division cellulaire : les cellules cancéreuses cessent de se multiplier à la même vitesse.

De plus, on note un ralentissement de la production du facteur de croissance IGF-1, qui est un puissant stimulant du développement des tissus en général… et des tumeurs en particulier.

Il est donc particulièrement regrettable que la piste du jeûne ne soit pas suivie avec plus d'intérêt par la majorité des médecins.

Pour finir, voici quelques précautions à avoir en tête avant de commencer un jeûne :
Pendant le jeûne, l’organisme perd de la masse grasse mais aussi de la masse musculaire. Or le système immunitaire utilise les protéines des muscles pour créer des cellules tueuses naturelles qui luttent contre les tumeurs et les virus. Le jeûne est donc déconseillé aux personnes qui ont trop peu de masse musculaire car elles risquent de voir leurs capacités immunitaires se réduire.
Les personnes qui souffrent d’une maladie hépatique ou rénale chronique devraient prendre un avis médical avant de commencer un jeûne.
Et surtout, pour les maladies auto-immunes, le jeûne ne permet pas une guérison à long terme sans une modification en profondeur des habitudes alimentaires, et en particulier la suppression des céréales à gluten et des produits laitiers [5].

Face aux réticences de la communauté médicale, je suis convaincu que le changement viendra par la base, lorsque les patients réclameront massivement de bénéficier des plus récentes avancées de la médecine, surtout lorsque celles-ci sont… naturelles.

A votre santé !
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