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J'ai guéris de mes mycoses récidivantes, voici mon parcours
#6
SUITE PARTIE 3....LES CORPS EMOTIONNEL ET MENTAL

Je poursuis mon roman...la suite de mes aventures et de mes découvertes...

LE CORPS EMOTIONNEL

Une de mes interrogations de départ était : quel est le sens de cette maladie, de ces maux?
Je suis convaincue que notre corps est d'une intelligence remarquable, et que rien n'est laissé au hasard dans ses manifestations corporelles désagréables, telles que les maladies.
Je n'entrerai pas dans le cas de l'hérédité, qui est une question à part, mais qui à mon sens peut-être débattue .

Une de mes observation (que j'ai mis quand même plus d'un an à réaliser) était de constater que plus je focalisait sur mon problème, plus je me perdais dans les multiples pistes, plus ce problème était omni présent dans ma vie, plus je me sentait déprimée, vulnérable et avec peu d'espoir pour me diriger vers la guérison.

En même temps, il est difficile d'aller mieux quand on se sent physiquement mal...il est difficile de lâcher prise sur ses symptômes quand ils nous rappellent à l'ordre, il est difficile de positiver quand toutes les pistes que l'on tente nous amènent un faible espoir pour ensuite nous replonger dans le désarroi quand la crise revient!!

Comment faire? je me suis posé cette question des milliers de fois...

Le livre de John Sarno m'a permis d'envisager la maladie ou le symptôme sous une forme différente : en résumé, il part du postulat que la douleur physique est créée par le cerveau dans le but de nous détourner d'une colère, d'une blessure refoulée qui aurait pris naissance dans notre enfance ou notre vie d'adulte (conflit, séparation, deuil, pressions familiales, problèmes financiers ou autre...ou pression que l'on s'impose à soi même pour plaire à notre entourage ou à la société).

Le cerveau trouve cette parade du symptôme physique pour attirer notre attention sur autre chose que sur la cause elle même, la racine de la maladie. Notre inconscient fonctionne de manière à ce qu'il "croit" que de débusquer ce conflit, cette colère, cette émotion réprimée, cette rage...serait synonyme de souffrance supérieure aux symptômes ressentis physiquement (donc consciemment). Plus la colère est intense au point d'éclater, de s'exprimer sous forme de rage, plus l'organisme a besoin de faire diversion par les symptômes physique, car l'inconscient croit que le danger de cette explosion menace notre survie.

John Sarno démontre dans son bouquin par plein de cas concrets comment les troubles du corps interagissent avec l'esprit, et comment l'inconscient et le conscient sont intimement liés, mais que ne nous n'avons pas la bonne grille de lecture. Il a d'ailleurs soigné des milliers de patients par sa méthode, juste en prenant conscience que nos symptômes sont crées par notre cerveau, pour nous détourner d'un conflit sous jacent.

Savez-vous que nous fonctionnons à 90% de notre temps éveillé, en mode inconscient?? nous n'avons vraiment pas l'impression pourtant c'est démontré scientifiquement, car être conscient 14 ou 15 heures de notre journée, serait vraiment trop épuisant pour notre cerveau (ça lui demande beaucoup trop de concentration...). On remarque bien ce phénomène quand on doit être attentif longtemps, lorsque l'on suit une conférence et qu'on en a pas l'habitude, lorsqu'on doit apprendre ou réviser plein de choses pour passer un examen...lorsqu'on apprend à jouer d'un instrument, à conduire, ou toute autre activité nouvelle pour nous...on a la tête comme une coucourge!!. Donc, nous sommes le plus clairement de notre temps que l'on appelle "conscient" car nous avons les yeux ouverts, en mode automatique, donc c'est l'inconscient qui gère (genre quand on conduit) et on amène notre conscience par petite touche quand on reçoit des signaux (du genre, tiens une voiture arrive trop vite sur ma droite, je vais ralentir..).

Donc pour mon cas, le simple fait de me dire à chaque fois que je sentais la mycose se présenter et s'exprimer, j'ai  essayé d'arrêter de me dire : "oh non, ce n'est pas possible, c'est encore le candida!! pourquoi je ne guéris pas malgré toute la bonne volonté que j'y mets!! c'est injuste!!". J'ai essayé de me dire : "bon ok, mon cerveau m'envoie un symptôme pour faire diversion d'une émotion refoulée que je ne comprends pas et que je n'identifie pas...! J'ai conscience de ce qui ce joue là!". Bon pour être honnête, ce n'est pas si facile de changer son mode de pensée. Mais ça m'a permis une ouverture, une autre compréhension possible de ce qui m'arrivait. 

Quand j'ai pris conscience de cela, je me suis aperçue que mes pensées avaient une influence sur mes symptômes. En effet, en étant convaincue de ce mécanisme, dès que je sentais un gratouillis, je me disais "ok, j'ai conscience de ce qui se passe, mais je n'ai pas besoin d'avoir une crise, c'est inutile." Bon, ça n'a pas été magique et ça ne m'a enlevé toute crise, mais disons que je pense que ça à permis d'espacer les crises et les symptômes. J'ai eu l'impression en tout cas d'en avoir moins.

Après vous me direz, "peut être c'est juste l'isothérapie qui commençait à faire son effet..." C'est difficile en effet de savoir ce qui fait que le mal a commencé progressivement à régresser.


L'autre chose aussi que j'ai totalement arrêté de faire, et qui fait le plus grand bien, c'est de totalement arrêter de lire des choses sur le candida, les régimes alimentaires, les solutions quoi...
Focaliser sur autre chose m'a grandement aidé aussi à ne plus me considérer comme une malade.

Je prends conscience qu'avant cette phase, je ne croyais pas sincèrement en une guérison possible. J'espérais mais je n'y croyais pas.

Je pense que ces changements d'attitudes mentales, progressives bien sûr et avec quand même des retombées régulières dans mes anciens mécanismes, car c'est difficile de changer sa façon de voir les choses....m'ont permis peu à peu de CROIRE SINCEREMENT que je pouvais GUERIR. ça a mis du temps...et bien sûr le fait d'avoir des premiers résultats d'espacement des crises grâce probablement à l'isothérapie et à l'homéo, m'ont aidé à changer cette attitude mentale plus facilement que si je n'avais eu aucune amélioration...

L'autre point qui m'a définitivement aidé à croire en ma guérison, c'est quand j'ai pu enfin comprendre pourquoi symboliquement ces symptômes.

La vie m'a vraiment aidée, car j'avais cherché mainte et mainte fois, toute seule à savoir quel pouvait être le lien entre mes problèmes gynéco et ma vie, mes blessures en terme de sexualité, de mon rapport avec les hommes....J'avais des pistes mais ce n'était pas clair...j'avais pas eu d'EUREKA!

Le hasard auquel je ne crois pas, m'a amené à me financer une formation sur la communication relationnelle (méthode ESPERE de Jacques Salomé). Oh, comme la plupart des participants, je n'y allait pas pour un travail thérapeutique, car l'intitulé de la formation ne laissait pas entendre qu'il y aurait une forme de travail thérapeutique...j'y allait juste pour acquérir un outil de communication, pour améliorer ma relation avec les autres, mes proches, dans mon travail...

Sauf qu'en fait, j'ai passé 5 week end à démêler toutes mes "pollutions relationnelles" et a voir à quelles blessures, mes réponses en réaction à ces blessures faisait que je communiquais mal, en accusant parfois, en étant agressive ou autre (enfin comme on le fait souvent tous dans notre quotidien), en ne parlant pas à partir de mes besoins, en parlant sur l'autre...

Et là, j'ai compris au fil des week end, à quel point je ne m'étais pas respectée, tout au long de ma vie d'adulte, en construisant ma vie avec un conjoint que je n'avais pas eu le courage de quitter, un homme qui malgré ses qualités, ne m'avait jamais plu physiquement et pour lequel j'avais eu que très peu de désir physique...bien qu'il me plaisait sous d'autres aspects de sa personnalité... Comment ai je pu accepter des rapports intimes avec lui pendant si longtemps (sommes resté 15 ans ensembles) alors qu'au fond de moi je n'en avais pas envie...Comment je m'étais aveuglée et avait préférée rester avec par convention, par confort...par lâcheté, par malhonnêteté envers moi même et envers lui qq part.

Je le savais déjà cela, mais en fait cette formation m'a vraiment permis de prendre conscience d'à quel point je pouvais me délaisser, m'abandonner en ne m'écoutant pas profondément, et comment j'avais bien des zones d'ombres pas très reluisantes que j'avais pas eu très envie de voir jusque là.

Pourtant, demeurait un autre problème. J'étais séparée de ce premier homme depuis 5 ans, et  j'avais rencontré depuis deux ans et demi un autre conjoint qui lui, me plaisait physiquement beaucoup. Pourtant, dès le début de notre relation, c'est précisément là que mes crises se sont manifestées comme jamais, que j'ai vécu un véritable enfer en étant mal presque en permanence...!! Alors pourquoi??
Là il a fallu que je joue encore une fois le jeu de l'honnêteté avec moi même, et c'était très dur. J'ai su dès le début ou presque que nous ne pourrions probablement pas cheminer durablement ensemble, car trop différents dans nos aspirations de vie. Plus notre relation avançait dans le temps, et plus j'avais la confirmation que nous ne pourrions pas continuer, que notre histoire s'arrêterait tôt ou tard. J'avais pourtant lutté, et refusé d''entendre ce que mon cœur et ma petite voix me disait...quitte encore une fois à m'oublier, à essayer de me caller à ses attentes, à me changer, à ne pas vraiment être qui je suis, la vraie Moi.

C'était dur tout cela...mais en même temps au fond de moi je savais déjà tout ça...sauf que je voulais pas l'entendre. Je ne voulais pas m'affirmer et prendre le pouvoir sur ma vie...en fait c'était cela...je préférai me contenter d'une relation "à moitié" satisfaisante...Tiens j'avais jamais pensé mais ça me vient une relation à moitié = mi cause = ça me cause à moitié...Bon peut être pas terrible l'interprétation mais il y a peut être un peu de vrai quand même...
J'ai alors pris mon courage à deux mains, et j'ai mis fin à cette relation, pour me respecter vraiment.

Alors je ne sais ce qui fait que mes symptômes ont cessés...Est ce l'homéopathie .? la rupture? car tout c'est fait à peu près dans les mêmes temps. En tout cas ce qui est sûr, c'est que cet arrêt spectaculaire de mes maux est bien réel. J'ai peine à réaliser encore que tout cela est terminé...et je crains quand même toujours une nouvelle crise, ou une démangeaison.

Je ne suis pas à l'abri, et je ne suis peut-être qu'en cours de guérison...en tout cas pour moi je me considère comme guérie...J'ai l'impression d'avoir bouclé la boucle...mais peut être que tout cela est trop hâtif....Je vous dirais la suite, avec qq mois de recul supplémentaires, si il n'y a pas de rechute.

Aujourd'hui, je suis convaincue que cette maladie était là pour me montrer des traits de moi...Comment je me laisse envahir par les autres, car j'ai tendance à laisser les autres me définir, j'ai du mal à dire stop, à dire non, je suis capable de m'oublier pour me conformer à l'attente de l'autre, car c'est plus confortable au final que d'être dans l'affirmation et éventuellement le refus...
C'est un vrai travail et une vraie prise de conscience de qui je suis, que cette histoire du candida...ça va bien au delà de ce que j'imaginais!


POUR LE CORPS mental OU SPIRITUEL (je préfère ce terme)

Je ne vais pas vous développer ici mes croyances ou convictions, car je n'est pas le but.
Juste je crois comprendre qu'il existe bien plus vaste que ce que l'être humain peut envisager de la vie...tout ne s'arrête pas à ce que l'on peut quantifier, mesurer, palper, voir...on ne voit notre monde que par le petit bout de notre lorgnette, en fonction de nos conditionnements éducatifs, sociétaux...en fonction de nos croyances que l'on réadapte, que l'on fait évoluer tout au long de notre vie, une fois que l'on ne les trouve plus suffisamment "valides".

Je crois aussi que nous ne sommes pas qu'un corps physique, mais nous sommes une quantité de corps (une majorité de corps subtils) qui ne sont pas visibles pour la plupart d'entre nous....Aujourd'hui, j'ai fait évoluer ma croyance et je crois en effet que les symptômes, la maladie, vient se "matérialiser" dans ce corps de chair, en dernier lieu, une fois que les autres corps ont été déjà impactés, parce qu'initialement nous nous sommes détournés de notre être profond, en ne nous respectant pas de multiples façons, et nous ne nous sommes pas respectés, mainte et mainte fois, et il n'y a plus d'autre solution que d'essayer de nous faire prendre conscience des choses que par la maladie.

Je crois aussi que les symptômes physiques ont leurs mots à nous dire, ils que quand ils apparaissent, ils sont là comme un appel au secours, pour nous rappeler qui nous sommes vraiment, et que nous nous sommes peut-être bien égaré de notre chemin, de notre cœur.

Je crois aussi dans le fait que la pensée est créatrice et est un vecteur essentiel de notre guérison.

Voilà en gros à quoi je crois aujourd'hui, peu importe ce à quoi je crois, ce qui compte c'est qu'aujourd'hui, (je n'aurais pas pu dire ça il y a encore un an), je crois que je peux remercier cette expérience du candida et de la mycose pour m'avoir permis d'accéder à toutes ces prises de consciences, qui vraies ou fausses, font sens pour moi.

Je vous souhaite à chacun de trouver votre vérité, de croire en votre guérison et de trouver sur votre chemin les ressources qui seront les vôtres pour l'activer.

Merci à tout ceux qui auront eu le courage de me lire, j'espère que mon témoignage pourra aider certains d'entre vous à des prises de conscience, à avoir un regard peut être différent de tout ce que l'on peut lire sur le sujet.

Portez vous bien et donnez vous beaucoup d'amour, vous le méritez! Smile Smile

Bien à vous

Elise




Comme je le disais dans le post précédent, le livre de Deepak Chopra m'a permis d'ouvrir ma conscience sur le fait que nos pensées, nos croyances etaient en étroite corrélation avec notre état génréral
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Messages dans ce sujet
RE: J'ai guéris de mes mycoses récidivantes, voici mon parcours - par eliserose - 02-17-2017, 02:32 AM

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