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02-25-2016, 02:08 AM
(Modification du message : 02-25-2016, 02:10 AM par Lock2.)
Bonjour,
J'aimerai dans un premier temps savoir si il existe des personnes ayant eu l'occasion de tester les deux et qu'ils puissent donner leurs avis.
Pour ma par mon toubib me dit que si le Triflucan fonctionne pas vraiment chez moi pour ma candidose chronique, alors toujours selon lui, la Nystatine fera encore moins d'effet vue que c'est moins fort.
Mais vous, qu'en pensez-vous ?
Par ailleurs vue que la Nystatine n'existe qu'en solution buvable et non metabolisé par l'organisme, je me demandais si il y avait pas un rapport entre la posologie du traitement et le poids. Pour ma part je fais 98 kg pour 1m71. Vous me conseillerez combien de dose de Nystatine par jour selon vous ?
Et enfin dernière question (plutôt facultative ici), est-il possible d'associer le Triflucan avec de la Nystatine sans qu'il y est trop de danger ?
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Je n'ai effectivement pas testé les deux en parallèle, je ne pourrai donc pas te répondre à ce sujet.
Par contre, j'ai pris de la nystatine comme antifongique chimique pendant plusieurs mois et cela a été efficace. Dans mon cas, il s'agissait de gélules préparées par le pharmacien. Je devais en prendre entre 1 et 3 par jour en fonction des périodes de mon traitement.
Cela a même été tellement efficace que j'ai fait une réaction de die-off...
Cumuler des antifongiques à voie orale ne me parait pas très judicieux... Eventuellement un antifongique à usage local pour traiter une infection de la peau ou vaginale de manière plus localisée.
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Merci Dine pour toute ces informations.
En faite si je demandai ça c'est parce-que le Triflucan n'a fonctionné qu'une fois sur moi, c'était au mois de décembre 2013 avant rechute dans la maladie malgré avoir poursuivi le Triflucan à posologie maximale( 400mg/jour).
Je me suis renseigné sur la documentation et sur les forum anglo-saxons et la bas le Triflucan versus Nystatine fait vraiment débat.
J'ai notamment lu un médecin qui disait en général ça fonctionne une fois, puis après rechute avec en plus résistance des candida à cette molécule.
De ce fait je vais voir mon toubib lundi prochain lui demander de la Mycostatine, mais le problème après avoir regardé dans le vidal il y a pas grand choix pour cette molécule.
Y a surtout une solution buvable à 24ml dont chaque ml possède 100 000 UI du principe actif. Mais je sais pas du tout dans cas de candidose chronique de longue durée, combien de dose je devrais prendre par jour.
Toi qui est sous Nystatine justement, tu prend combien de UI par jours ? Merci d'avance si tu peux me répondre avant lundi.
Bien à toi et bon courage
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03-04-2016, 11:12 AM
(Modification du message : 03-04-2016, 11:13 AM par Julot.)
Salut Lock2,
Une info tirée du livre du Dr Ph.-G. Besson "Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi...! La candidose chronique, une maladie méconnue" :
Inconvénients des fongicides chimiques
L’emploi de médicaments fongicides, dont la prescription est un réflexe classique lorsqu'on suspecte une mycose, n'est pas sans inconvénients. Tout d'abord, si elle peut aider momentanément à soulager le symptôme, elle ne résout pas le problème de fond. Le réservoir de germes étant le tube digestif, le médicament antifongique tuera un certain nombre de champignons pendant son passage dans ce tube digestif, abaissant ainsi leur nombre.
Si on peut obtenir un succès certain en prescrivant pendant dix jours un antibiotique lors d'une infection bactérienne, il n'en est pas de même lorsqu'il s'agit d'une mycose, pour laquelle la prescription d'un antifongique devrait être beaucoup plus longue. On se trouve ici dans un domaine qui se situe, sur le plan thérapeutique, entre les germes dits banals nécessitant une antibiothérapie courte, et la tuberculose, nécessitant une chimiothérapie de longue durée. Mais là n'est pas le principal problème de la prescription d'un antifongique chimique pendant une trop courte période. Celui-ci n'ayant qu'un effet de surface, il génère de la part du candida la formation rapide de microfoyers fongiques, enkystés dans la paroi intestinale, qui peuvent ainsi résister à l'attaque chimique. Ces foyers restent actifs sur le plan toxique et se réveilleront plus tard en essaimant de nouveau dans le tube digestif, expliquant les récidives pratiquement constantes après ce type de traitement.
En voulant détruire les champignons, cette pratique tendra à chroniciser la pathologie. Ainsi, le traitement de la candidose n'est pas une affaire de symptôme, mais de terrain. Or, le terrain ne peut être modifié par des médicaments chimiques.