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J'ai guéris de mes mycoses récidivantes, voici mon parcours
#1
PARTIE 1 - LES SYMPTOMES - CE QUE J'Ai TESTE COMME METHODES POUR GUERIR (enfin pour tenter de guérir)

Bonsoir à vous qui me lisez et qui je suppose, connaissez des problèmes plus ou moins graves liés au candida...

Je vous explique mon parcours avec cet ami le candida, que j'ai longtemps considéré comme un ennemi!

Pour résumer, je crois que j'ai commencer à souffrir du candida il y a une bonne dizaine d'années, mais en ignorant totalement ce qui se passait.
Une mycose vaginale par-ci par là, enrayée vite fait par une ovule classique et de la crème...
Puis année après année, des démangeaisons régulières qui apparaissaient sans que je ne déclenche une crise. C'était fugace, qq secondes seulement...mais ça revenait quand même régulièrement dans ma vie.

Puis j'ai souvenir que j'ai commencé à prendre conscience que ça pouvait être le candida le responsable, en 2010, alors que j'avais une crise carabinée, et que mon médecin homéopathe de l'époque, me fasse faire enfin un prélèvement vaginal. Résultat : Candida albican en très nombreuses colonies!!

Candida mais kesaco??? demandais-je au médecin. Et là, horreur!  ce médecin me dit une phrase qui marqua longtemps mon esprit, et ma croyance au sujet du candida. Elle me dit "oh non pas le candida, c'est l'horreur pour s'en débarrasser!!".

Aïe, ça avait l'air sérieux ce champignon...comment j'allais faire si c'était si dur à s'en aller...? Confused

C'est là que j'ai commencé à faire le lien que ça faisait un moment que ce champignon devait-être en déséquilibre dans mon corps, mais puisque les crises demeuraient encore ponctuelles (peut être deux par an l'époque) et que les démangeaisons étaient fugaces, ce n'était pas devenu encore un véritable problème pour moi.

Ceci étant les années ont passé. Entre temps, une séparation inattendue pour moi avec le père de ma fille. Puis un temps de célibat où j'ai commencé à essayer de prendre des mesures pour venir à bout de mes problèmes gynécos.... Les démangeaisons se faisaient de plus en plus fréquentes, mais je supportait quand même.

Voici ce que j'ai essayé durant ce temps :

- Enlever mon sterilet puisque j'étais seule et que mon homéopathe me disais que ça pouvait venir du stérilet (en cuivre).

Mais hélas, aucune amélioration sans sterilet que j'ai tout de même retiré durant un an et demi.

- Puis, rendez vous chez une naturopathe, car je suis qq'un à la base de plutôt branchée alimentation crue, biologique, plutôt orientée vers les méthodes naturelles que chimiques.
J'ai laissé qq billets pour ces consultations puis pour les produits qui m'ont coûté quand même assez cher. L'idée était de "basifier" le terrain trop acide. Ok l'idée me semblait bonne...
J'y ai associé un régime alimentaire ou on ne mélange pas certains aliments, pour justement garantir que l'organisme ne s'acidifie pas...(je n'ai plus cette liste mais je pourrais vous la retrouver..).

- Comme ça ne marchait pas, j'ai entrepris de croire en un remède miracle (enfin supposé miraculeux, surtout pour vous dépouiller le portefeuille, mais ça je ne l'ai compris qu'après). J'ai acheté les yeux fermés "Candida Cell Wall Dissolver" et j'ai pris toutes les gélules comme conseillé associé au régime alimentaire conseillé. Comme au bout d'un mois, ça ne faisait rien, et bien j'en ai recommandé une autre boite. (Aujourd'hui je me dis que j'ai vraiment été crédule et surtout inconsciente d'ingérer je ne sais quoi pour ma santé...Enfin...c'est trop tard).

- A ce moment là (2013-2014), j'ai commencé à avoir des crises de vaginites plus aîgues, et surtout comme j'étais plutôt anti chimique, j'avais l'impression que les habituelles ovules et crème du genre monazol ou fongizone ne faisaient rien.

J'ai été voir mon gynéco qui ne m'a pas aidée à faire confiance à la chimie, en me conseillant de prendre en préventif, donc tous les mois, des ovules pour éviter l'apparition des mycoses...! ça me semblait un tel non sens!! de détruire ma fragile flore chaque mois pour éviter que ce méchant champignon prolifère! Elle m'a aussi conseillé des comprimés que j'ai commencé à prendre mais que j'ai arrêté, car non convaincue...Je ne sais plus ce que c'était mais ils étaient bleus.

J'ai donc décidé de ne rien faire et j'ai souffert le martyr!! enfin quand je dis ne rien faire, j'ai essayé le chlorure de magnésium en local (sur les lèvres) qui soulage un peu mais ne guéris pas, le bicarbonate en lavement vaginal (aujourd'hui je vous le dis, c'est fortement déconseillé de déséquilibrer la flore en se mettant des choses dans le vagin...Je le savais mais comme on lit de tout sur le net, j'avais voulu essayer le bicarbonate en lavement vaginal...erreur avec du recul!!

Entre deux crises (espacées alors de plusieurs mois) j'ai rencontré un homme qui me plaisait beaucoup. Bien entendu, la mycose ne m'a pas épargnée, et peu de temps après que notre couple soit formé, elle a frappé de nouveau à ma porte Angry . Je me sentais toute honteuse...De connaître ce problème intime quand on tient à une relation, ça fait pas très glamour et en plus je craignais qu'il se pose des questions sur ma fidélité (même si on sais bien quand on connaît le problème du candida, que ça n'a rien à voir bien sûr). J'ai donc commencé à lui expliquer mon problème et à jouer "carte sur table" plutôt que de faire semblant. Heureusement, il était très intelligent et très bienveillant...ça n'a pas posé de problèmes pour la poursuite de notre relation.

J'ai donc décidé de me traiter classiquement. Je suis allée voir mon médecin traitant puis la gynéco.

Bien sur j'ai eu droit aux traditionnelles ovules (nouvelle marque que je n'avais pas essayé), et la gynéco je le sentais bien, prenait ça un peu par dessus la jambe, car pour eux (les médecins) ce n'est pas grave, juste embêtant.
Au passage, j'ai bien apprécié les réflexions des différents médecins que j'ai vu... : entre " oh vous avez pas de chance ! y en a c'est les cystites à répétition, bah vous c'est les mycoses...!" ou encore venant d'un homme Dodgy (encore pire, il sait pas ce que ça fait et il se permet des commentaires!) : "bah vivement la ménopause que ça aille mieux!! C'est probablement hormonal...".
 Ah bah ça fait plaisir d'entendre ça!! on se sent juste un peu seule au monde et totalement incomprise.

Bon, du coup j'ai fait tout ce qu'on me disait comme traitement, et en effet j'ai été tranquille de juin à septembre!! Alléluia!! je pensais que j'allais être tranquille...Mais c'était juste un leurre, car en fait, le cauchemar commençais juste.
Septembre, une mycose + traitement, octobre = deux mycoses en un mois...+traitements, novembre = mycose, etc....
J'ai passé deux ans et demi à avoir mycoses sur mycoses, en moyenne une par mois, parfois deux, rarement un mois sans crise, et une fois la crise terminée (qui dure parfois 15 jours ça dépend, des fois un peu moins si on traite à temps), des sensations de gratouillis, à différents endroits (lèvres, ou vagin...). Parfois j'avais une journée ou deux journées de répis sans symptôme aucun (je croyais presque que j'étais guérie), et le lendemain de nouveau des symptômes, le surlendemain plus rien ou presque, et encore 3 jours plus tard, une vraie crise!! C'était du n'importe quoi! je n'arrivais pas à faire de lien par rapport à mon cycle...avant, pendant ou après les règles, ça arrivait n'importe quand, c'était l'anarchie!

En février, j'ai vraiment commencé à paniquer!! j'avais des démangeaisons en interne au niveau de l'utérus! c'est comme si mon utérus me grattait de l'intérieur!
J'ai paniqué et je me suis dit que c'était atroce, le mal gagnait du terrain...! Confused (à ce sujet je pense que les lavements vaginaux au bicarbonate n'ont pas aidés, voire peut-être ont été une des causes de l'étendue du mal).
Je suis allée voir plusieurs gynécos, qui me regardaient avec des yeux de merlan frits....ils n'avaient jamais entendu dire ça....l'utérus qui démange, ils ne connaissaient pas!

J'ai dû insister pour demander des prélèvements pour être sûre qu'il s'agissait bien de candida, car ça aurait pû être autre chose. J'ai dû demander des examens complets pour écarter toutes les pistes possibles (diabète, IST, MST...). Le top, c'est qu'aucun médecin ne me l'a proposé. Au final, le verdict était bien le candida.

Ils m'ont conseillé le Béagyne en comprimés, une fois par semaine pendant six mois (alors que c'est normalement un cachet en une prise ponctuelle et c'est tout). J'ai refusé car pour moi, c'est supprimer le symptôme sans traiter la cause, et en plus c'est très mauvais pour le foie, surtout à cette fréquence.

J'ai accepté de prendre du Fluconazole (50 mg) pendant 15 jours. Certes, je me suis sentie revivre pendant ce laps de temps, mais c'est reparti de plus belle!

A partir de là, j'ai commencé à vraiment vouloir prendre le taureau par les cornes. J'ai passé des heures et des heures sur le net à lire tout ce que je pouvais sur le candida, les mycoses, l'alimentation...
Je voulais régler ce problème "naturellement", car dans ma philosophie de la santé, "tout vient du terrain" et on ne va pas l'améliorer à coup de chimique.


J'ai pris mon bâton de pèlerin et j'ai testé, tout ce qu'il était possible de tester.


J'ai lu énormément de littérature et j'ai bien adhéré au livre sur l'alimentation du docteur Lallemand.

J'ai fait aussi un test qui s'appelle "oligo scan" chez un naturopathe pour mesurer mon taux de métaux lourds...(Comme beaucoup d'entre nous j'avais pas mal de métaux lourds de présents mais c'était pas non plus la grosse cata.) J'ai repris un nouveau traitement naturopathe qui m'a coûté les yeux de la tête et en parallèle, j'ai commencé à supprimer totalement le sucre, les laitages, le gluten sur ses conseils.

J'ai été voir un acupuncteur réputé 4 fois puis j'ai laissé tomber vu les tarifs (50 euros la séance) et le fait que j'avais pas l'impression que ça me fasse pas d'effet.

J'ai aussi tenté la kinésiologie, méthode que j'aime bien et qui m'avait aidée fut un temps pour des insomnies. J'y suis allée deux fois et le verdict était que ce problème de santé était en lien avec un mes aïeux (en gros j'aurais hérité d'un problème transgénérationnel venant de mon arrière grand mère). Bon pourquoi pas, mais moi je fais quoi avec ça?

J'ai entrepris aussi les lavements intestinaux...(humm quel bonheur) dans l'idée d'améliorer mes intestins puisque la santé vient du ventre...selon tous ces experts en naturopathie....c'est pas agréable mais c'est une expérience...

Je me suis faite à cette nouvelle alimentation que j'ai tenu pas loin d'un an, en ajoutant au fur et à mesure toujours plus de drasticité. J'étais devenue une obsédée de l'alimentation, à m'exclure d'une vie sociale normale, à éviter même d'aller voir des gens ou de me faire inviter pour ne pas avoir à me "justifier" de mon régime bizarre.
Mon chéri me voyait essayer tout un tas de plantes, de tisanes, de compléments alimentaires, à ramener ma bouffe quand j'allais chez lui...à boire des jus verts (je me suis achetée un extracteur de jus et j'allais cueillir tous les matins des orties fraiches avant de partir au boulot, car dur de trouver de la chlorophylle à pas cher et qui soit "vivante"). Vous m'imaginez avec mon saladier, mes gants malpa roses, et mes ciseaux, à cueillir mes orties tous les matins..? Blush

Puis les jus d'orties quotidien à jeun, plusieurs fois par jour, ne semblaient rien changer à mes problèmes, pas plus que mon régime sans, sans, sans...à induire aussi tout ce qui est conseillé (huile vierge de noix de coco, légumes non racines, céréales sans gluten...j'adore le sarrasin!!)...je vous parle même pas des navettes et des frais que ça m'a coûté d'aller en coop bio à 60 bornes de chez moi aller-retour...

Durant l'été, j'ai fait la connaissance d'un nouveau naturopathe qui conseillait "le jeûne thérapeutique". Je me suis dit qu'un jour j'essaierai si vraiment mes maux ne passaient pas. Il proposait des consultation de "réglages alimentaires". Comme je ne mangeait plus de viande depuis des années (j'avais arrêté de manger de la viande à mes 18 ans), il m'a préconisé de réintroduire la viande rouge, et de manger beaucoup d'huitres (entre autre).

Tellement j'étais desespérée de souffrir malgré tous mes efforts, j'ai accepté de remanger de la viande...! (je pense qu'un non végétarien ne comprends pas, mais pour quelqu'un qui n'en mange plus depuis longtemps par choix, je vous assure que c'est une épreuve). C'était l'été 2014, je m'en souviens bien, en vacances en camping avec ma fille à me faire cuire des steacks (des vrais, pas au soja!).

Après 3 mois de viande, et toujours avec du sans, sans, sans...Ah oui j'oubliais, je ne mangeais plus le matin non plus, sur les conseils de ce naturopathe qui me conseillait le jeûne partiel (donc que deux repas par jours)...j'avais une taille de guêpe avec 4 kg en moins (mon poids actuel n'est que de 49 kg donc vous imaginez..) bref, après tout ces "réglages" alimentaires pour éradiquer le candida...et bien le plus fort, c'est qu'il était toujours là!!!

Bon à ce stade là, j'avais arrêté les traitements à base d'ovules et essayé les HE (TEA tree principalement)...
Bof...pas miraculeux mais j'y croyais.

Pour vous dire tellement j'en pouvais plus je me suis même mis de l'eau oxygénée sur les parties...!! J'ai essayé aussi la Bétadine pour la gynécologie, la crème de zinc, la cure orale de zinc, d'artichault aussi...j'en passe et des meilleurs.. J'ai essayé "cleanes candida" de Solaray en cure,...l'argent coléidal en cure à boire..

Bref, bref, bref... J'ai même aussi essayé "Amaroli" c'est à dire boire son urine! ça semble immonde et ça l'ait au début...mais comme finalement je mangeais plutôt sainement, c'était plutôt bon...(ça semble fou de dire ça je sais!!! c'est une expérience mais je ne retenterai pas aujourd'hui!! Tongue ).

Qu'ai je fais encore...? je ne sais plus tellement j'ai essayé de choses.

Ce que j'ai fait, c'est qu'en fin d'été, je suis allée voire une guérisseuse qui travaillait "avec mon médecin intérieur". Pour une fois, c'était pas l'arnaque, elle ne prenait que 25 euros et m'a gardée 2 heures. J'ai vécu un truc de dingue quand même avec elle, il faut le dire. Il s'est vraiement passé des choses et je suis sortie de chez elle dans un autre état de conscience...pas  comme droguée, c'était autre chose, j'avais un énorme mal de tête...Cet état à duré 48 heures, même après avoir bien dormi, j'étais le lendemain au boulot dans un autre état... Elle m'a dit des choses très vraies sur ma santé et moi, des choses bizarre. Toujours est il qu'elle m'a dit qu'il y avait le feu, l'inflammation dans mes parties. Elle m'a coupé le feu au niveau de l'utérus et je l'ai très bien senti! Ensuite, je n'ai plus jamais eu de démangeaisons à l'utérus. C'était déjà ça, même si ça me démangeait toujours plus bas...

Je suis retournée la voir une deuxième fois, deux mois plus tard, mais j'ai pas eu les mêmes effets que la première fois, je n'y suis donc pas retournée.

Je ne vous ai pas dit aussi que durant l'hiver une autre guérisseuse avait travaillé sur moi, 6 séances sur photo...ça ne m'a rien fait non plus, même si j'ai senti par moment quand elle travaillait sur moi.

Donc à la rentrée, j'ai essayé l'homéopathie en allant voir un vrai homéopathe. J'ai toujours cru en l'homéopathie mais je n'osais pas essayer jusque là, car l'homéopathie, c'est du sucre !!  Je crois que j'ai tenu à peu près 3/4 mois, puis j'ai abandonné.

J'ai ensuite essayé au bout d'un an et demi de mycoses non stop ou presque d'ingérer tout un tas d'huile essentielle tous les matins (plusieurs mois).

J'ai testé pas longtemps la méthode de France Guillain et de ses bains dérivatifs. Bof...peut être ça peut marcher mais c'était trop contraignant pour moi.

Par contre j'ai gardé son petit déjeuner qu'elle recommande (le miam au fruit) j'en mange toujours.

Au printemps, j'ai fini par essayer ce qui me semblait le plus dur : Le jeûne de 7 jours!!

Je me suis préparée au mieux dans ma "descente alimentaire", comme j'avais un extracteur de jus, ça m'a aidé...Je travaillais dans cette période, ce n'était pas l'idéal...mais bon j'ai tenu à peu près et je suis partie avec des amies expérimentées faire cette première cure!!
Je n'ai bu que des tisanes et eau pendant sept jours.
pour moi ce fut un vrai calvaire car j'ai eu tout le long durant cette sensation de faim, que mes camarades n'avaient pas...
Bref, c'est une expérience le jeûne, et c'est surprenant de voir que l'on peut vivre sans manger...que l'énergie fluctue...un jour on est quasi mourant (phase de désintoxication) et le lendemain on fait une rando en méga forme!!). Mon meilleur souvenir est la reprise alimentaire!! Quelle JOUISSANCE, il n'y a pas d'autres mots!!
Hélas, à peine une semaine après ma sortie de jeûne, qui était là pour m'accueillir....??? vous l'avez deviné...le jeûne de 7 jours n'était pas suffisant pour enrayer le mal...



Vous voyez que j'ai donc essayé tout un tas de méthodes, de compléments, de régimes...certes j'ai tenu plus ou moins longtemps tous ces essais, peut être qu'avec plus de persévérance de certains ça aurait porté ses fruits, mais j'avais l'impression de donner des coups d'épée dans l'eau...c'est pourquoi j'ai essayé tant de choses en deux ans de temps...jusqu'au jour où j'ai dit SSTOPP!! J'EN PEUX PLUS!!

Et oui, à chaque nouvel essais, il y avait un espoir d'une amélioration...mais au final, toujours pareil...Je dirais même que je me rendais bien compte que plus je focalisait (surtout durant la première année où j'avais la tête dans le guidon) sur le candida, sur ce que je devais faire ou pas faire, à pourquoi j'avais ce symptôme alors que toutes les femmes que je voyais autour de moi n'avaient rien, et pire c'était!!  Ma vie était devenue une injustice !  Pourquoi??? Huh Pourquoi moi??  Pourquoi mon corps n'arrive t'il pas à se rééquilibrer naturellement alors que je pensais avoir une vie plutôt saine, par rapport à d'autres qui sont dans la malbouffe, l'alcool, le tabac que sais je...qui ne font pas attention à leur santé alors que moi je crois y être attentive?  Pourvu que la mycose me laisse tranquille pour que je puisse avoir un peu d'intimité avec mon chéri, sans avoir encore une fois à lui dire que ce n'est pas possible de faire un câlin...Pourquoi je me pourris la vie comme ça?? quelle est la symbolique?? que cherche à me dire mon corps??? Comment m'en sortir??? Vais je guérir un jour??? Voilà mon état d'esprit et mes questions quotidiennes...

(La suite dans un prochain post...c'est long à écrire tout ça...!! merci de votre lecture...j'essaie d'écrire la suite rapidement, promis).
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#2
bonjour Eliserose,
eh bien ! quel parcourt ! j'attends la suite avec impatience...
merci pour ce témoignage....je pense qu'on est nombreux à s'y retrouver un peu.
A bientôt.
Barbara
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#3
PARTIE 2 – MON CHEMIN VERS MA GUERISON – LES PRISES DE CONSCIENCES
 
Merci d’avoir été tenace et d’avoir lu tout mon long pavé…celui-ci risque d’être aussi long voire plus…désolée pour ceux qui n’aiment pas lire.
 
Je reprends donc là où j’en ai été resté : à STOPP ! je n’en peux plus de tout essayer, de ne plus vivre normalement pour que finalement rien ne bouge en apparence.
 
Ma réflexion a donc été la suivante :

Qu’est-ce que j’observe de cette expérience ? (somme toute très inconfortable et douloureuse..).

  1. En essayant de modifier mon alimentation, en supprimant le sucre, le gluten, le lait, j’ai toujours autant de crises, mon état ne s’améliore pas, au contraire, il s’aggrave. Du temps où j’attachais moins d’importance au candida, que j’ignorai même ce que c’était, j’avais déjà certes des symptômes mais moindres.
  2. Les produits complémentaires que je prends ne fonctionnent pas sur moi et me coûtent à la longue trop cher…c’est la raison pour laquelle, je ne fais pas tous ces traitements à fond, par manque d’argent (dixit tous les produits conseillés par les naturopathes qui coûtent trop cher).
  3. Je ne sais pas à quel saint me vouer, tellement il y a de pistes possibles.
  4. J’ai l’impression de donner les trois quart de mon énergie à cette lutte épuisante contre mes mycoses et de façon plus large, contre le candida (beaucoup de temps dépensé dans les recherches (lectures), les essais (je suis devenu un vrai cobaye), beaucoup de temps dépensé à maîtriser ma nouvelle alimentation et à trouver des stratégies de contournements face à mon entourage qui ne comprends pas pour certains, qui je suis entrain de devenir avec mes régimes bizarres ; beaucoup de temps à penser à mes symptômes, car j’ai beau essayer de lâcher prise, je les sens bien, et quand on souffre, c’est dur de lâcher prise ; en définitive, je passe 80% de mon temps à penser à mes problèmes de santé : je me lève en y pensant, je me couche en y pensant, je suis désepérée, j’ai l’impression que je suis condamnée toute ma vie à vivre en étant une « mycosegirl ») Smile .
 

Qu’est ce que je peux déduire de ces observations ?
 
  1. -J’ai la croyance qui ce qui peut me guérir viendra de l’extérieur (alimentation, compléments alimentaires, probiotiques et autres). Finalement, est ce que la solution ne pourrait-elle pas venir de l’intérieur ? au final, qu’est-ce que ça veut dire cette mycose chronique chez moi ? pourquoi je fais des mycoses vaginales et pas du diabète, un problème cardiaque, un mal de dos où que sais-je…un autre symptôme quoi… !! c’est quand même pas rien la zone génitale, mon corps dois bien avoir un message à me passer si c’est localisé ici !!
    - J’ai la croyance que le sucre est responsable de la prolifération de candidas, car c’est ce que je lis partout et ce que disent les études sur le sujet.
    - J’ai la croyance que mon système immunitaire n’est pas assez performant pour pouvoir rétablir l’équilibre tout seul.

  2. J’arrête aujourd’hui de dépenser des fortunes dans des traitements qui ne marchent pas. Je veux être « autonome » dans ma guérison, donc trouver des stratégies que je peux suivre sur la durée, qui me correspondent dans mes valeurs et ne maltraitent pas (car manger sans, sans, sans, voire même jeuner 7 jours, c’est en tout cas pour moi me maltraiter) et qui ne me coûtent pas une fortune.
  3. J’arrête de partir dans tous les sens à la quête du produit ou de la méthode miracle. Je vais essayer de suivre mon intuition de ce qui peut-être bon ou pas pour moi.
  4. J’arrête de focaliser sur ce problème de santé. Comme je connais le principe de la loi d’attraction, je sais une chose que j’ai déjà vérifié sur plein d’autres sujets : on attire à soit ce à quoi on pense le plus ! donc pas étonnant que mon état devienne chronique comme j’y pense à 80% du temps !
     

    LE DEBUT DU CHANGEMENT : Je décide donc de stopper mes régimes que de toute façon, je tiens de plus en plus difficilement, en craquant régulièrement sur la fin pour du sucre, un peu de pain ou autre.Donc là, j’y vais franchement, je reprend une alimentation « standard », enfin dans le sens de mon standard à moi, qui veut dire quand même manger plutôt sainement, mais en s’autorisant de temps à autre du sucre (une part de gateau, du chocolat quand une collègue en amène, manger des gauffres au chocolat/chantilly de temps en temps avec ma fille…).J’accepte de continuer à manger de la viande plus que ce que je ne faisais avant, car j’avais exclu la viande de ma vie en incluant juste un peu le poisson. Donc désormais, je décide de ne pas aller m’acheter de viande pour moi, mais d’en manger quand je suis invitée….et par contre de manger un peu plus de poisson avec ma fille que ce que je ne faisais( bien que le poisson soit déconseillé à cause des métaux lourds, mais bon…) Ah….bah je peux vous dire que ça fait du bien !! de remanger normalement !! J’ai toujours des crises, mais ce n’est ni pire ni mieux qu’avant…mais au moins je me sens moins frustrée et je retrouve une vie sociale plus simple à gérer pour moi. Je décide de me dire, que peut-être le sucre n’est pas responsable de ce qui m’arrive, ou du moins qu’il n’est pas le seul responsable (Je vous entends hurler derrière votre ordi !!! je suis désolée, mais je suis partie du postulat que cette théorie pouvait être une croyance…Après tout, je suis là pour tester, donc pourquoi pas décider de voir les choses autrement ?) Il faut que je vous dise tout de même, que deux livres m’ont amené à cette réflexion : 

  • « Le corps quantique – les fabuleux pouvoirs de guérison de votre esprit » de Deepak Chopra
  • Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau » de John SARNO
 
Comme je m’intéresse à la santé holistique, et que j’aime bien Guy CORNEAU, qui s’est quand même guéri de deux maladies très graves (bon ok il est décédé il y a peu hélas…mais d’un problème cardiaque…Paix à son âme pour ce très grand homme !), Guy Corneau nous dit que ce à quoi il doit sa guérison, c’est une guérison globale (le corps, les émotions et l’esprit). Le corps donc par les soins que l’on peut lui apporter (nourriture, l’entretenir, l’oxygéner, l’aimer pour ce qu’il est …), les émotions (être attentif à nos émotions négatives, nos blessures, nos chocs émotionnels qui peuvent s’imprimer dans le corps s’ils ne sont pas exprimés), l’esprit (nourrir de belles pensées pour nous même, la planète…veiller à nos pensées toxiques qui peuvent polluer notre corps physique, s’éveiller à qq chose qui nous dépasse, nous ouvrir à la spiritualité (sans parler de dogme), méditer…).
 
Donc je me dis que jusqu’à présent, je me suis focalisée sur le corps physique, mais que j’ai mis de côté l’émotionnel et l’esprit.


Je vous fait une partie 3 sinon ça va être trop long....
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#4
PARTIE 3 – MON CHEMIN VERS LA GUERISON – CE QUE J’AI MIS EN PRATIQUE POUR PEU A PEU GUERIR – LES STRATEGIES QUI MARCHENT POUR MOI
 
Pour mon corps physique :
Tout d’abord, à chaque nouvelle crise de mycose, je me suis remise aux traitements classiques (ovules et crèmes), car à ne rien faire c’était une véritable torture, et que les traitements classiques à base d’HE, de bircabonate ou autre ne faisaient rien, du moins pas de façon suffisamment radicale pour un soulagement. De même en ne faisant rien, le mal s’était propagé, jusqu’à l’utérus, et ce dernier a été stoppé si vous vous en rappelez grâce à l’intervention d’une guérisseuse, mais cette dernière n’a pu me soigner intégralement.
 
Pour les traitements chimiques (je ne sais pas si c’est le fait de les avoir arrêtés un moment), mais du coup en les réutilisant (les mêmes qui ne faisaient aucun effet j’avais l’impression), stoppaient la crise, mais il fallait tout de même deux ou trois ovules pour me sentir mieux. Bien sûr ça ne me soignait pas car la mycose était toujours latente et les crises revenaient mois après mois.
 
Ensuite, la vie m’a amené sur une nouvelle piste. Au printemps dernier, mes chats (je vous passe les détails mais je donne à manger à des chats de mon hameau qui vivent dehors), attrapent le corriza. Horreur, comment les soigner ? ils se refilent le virus les uns après les autres et je n’ai pas le budget pour les emmener au véto.
 
Je cherche sur le net et tombe sur un forum où une passionnée des chats dit de les soigner par homéopathie. Je suis ses conseils, achète les tubes qu’elle recommande, et me met patiemment à soigner en premier lieu mon chat (le seul qui entre dans la maison). En trois jours de temps il est totalement guéri !! et je vois de jours en jours son état s’améliorer. Je n’en reviens pas !!
J’essaie donc sur un deuxième, puis un troisième, puis un quatrième !! ils guérissent tous en trois, quatre jours !! c’est incroyable. Je suis obligée de me rendre à l’évidence que l’homéopathie fonctionne sur les animaux…et il ne peut pas y avoir d’effets placébo pour eux.
J’ai de mon côté déjà expérimenté 6 mois d’homéopathie en étant suivie par un homéopathe pour mes mycoses, mais ça n’a rien donné.
Cette observation concrète sur les chats me fait réviser ma copie. De nouveau, je me replonge dans les docs sur l’homéopathie pour les mycoses. Et je tombe sur l’isothérapie.
 
Génial !! c’est ce qu’il me faut !! L’isothérapie, c’est faire soi-même sa propre homéopathie. Les poilus durant la première guerre mondiale se soignaient de la dissentrie, en prenant un peu de leur « merde » et en la diluant plusieurs fois dans un bocal propre, avec de l’eau propre…il en prenaient plusieurs fois par jour et guérissaient ainsi.
 
Au moins, l’avantage c’est ce que ça ne coûte rien !! ça répond à mon besoin d’être autonome et que ça ne coûte rien ou un minimum.
 
Grace à l’article trouvé sur le net de Michel Dogna :
 
http://micheldogna.fr/2016/10/16/faites-votre-homeopathie-vous-meme/
 
j’ai fabriqué mon homéopathie, à partir de sécrétions (c’est un peu beurk je sais…mais au point où j’en suis, je suis prête à tout) que j’ai prélèvé juste à l’entrée du vagin, avec un coton tige alors que j’avais une belle crise (j’ai pris soin bien sûr de faire ce prélèvement, avant de me traiter avec une ovule et crème…je ne voulais pas de chimie dans le prélèvement).
 
Pour ceux qui souffrent du candida et qui n’ont pas de mycose, ou de sécrétion à recueillir, je vous préconise l’isothérapie urinaire (je n’ai pas testé mais en théorie ça doit marcher).
 
Je fabrique mon remède, comme l’indique Michel Dogna, en conscience, et en essayant d’envoyer un maximum d’amour à ce remède. Je l’appelle mon remède de guérison. J’en prend une cuillère à jeun le matin (sous la langue…la laisser jusqu’à temps qu’elle se dilue par elle-même, soit qu’il n’y en ait plus sous la langue), et une le soir en allant me coucher. J’essaie de respecter un intervalle suffisant entre la prise et le fait de manger (au moins 15 minutes), mais en théorie, si j’en crois mon expérience avec les chats, le fait de manger avec de l’homéopathie ne change rien, car pour leur faire avaler leur remède, je diluai l’homéo dans de l’eau, puis mettait cette eau homéopathique dans leur pâtée…et ils guérissaient.
 
Je conserve la souche mère (prélèvement initial avec sécrétion) que j’ai dilué dans moitié eau moitié alcool, au frigo, la petite bouteille est entourée d’alu…par précaution car c’est ce qu’ils recommandent…Ainsi je peux me fabriquer à l’infini ma propre homéo, pour zéro euros, juste un peu de temps ! Une petite bouteille d’isothérapie (pour info ma petite bouteille est une petite bouteille en verre de jus d’orange, que j’ai fait bouillir au préalable pour effacer toute mémoire d’autre produit). Donc voyez, même la bouteille ne coûte rien, mais vous pouvez acheter des petits flacons en pharmacie, ça coute pas grand-chose.
 
Quand je prends cette isothérapie, j’ai conscience que ce qui compte, c’est le signal que le remède envoie au corps. Pas besoin d’en prendre de grosse quantités.
 
J’ai trouvé également, une homéopathie qui fonctionne (enfin je pense), que je prends en plus de l’isothérapie.
Elle vient d’Allemagne, et l’homéo d’Allemagne à bien meilleur réputation en terme d’efficacité que la française, car elle est fabriquée avec des procédés qui respectent le principe de l’homéopathie (mémoire de l’information fournie par l’eau qui est un support)…alors qu’en France ils font bouillir, ce qui rend l’homéo moins efficace (enfin selon les experts, car ça a quand même soigné mes chats).
Elle est conseillée pour le Candida, donc je vous la recommande à tous !! même à ceux qui n’ont pas de mycoses  Wink !!
 
Je vous donne donc le nom de ce que je prends :
 
Albicansan D5 en gouttes, des laboratoires Sanum.
 
Ça me coûte un peu cher, car c’est exporté et ce sont les frais de livraisons qui coûtent cher.
Un petit flacon me coûte 18 euros, le mieux est d’en prendre au moins deux à chaque commande pour réduire les coûts de livraison.
 
Un flacon me fait un mois environ. Ils recommandent de prendre huit gouttes, je n’en prends que deux ou trois sous la langue…pour consommer moins de produit et comme de toute façon, ce qui compte c’est le signal, qu’il y ait une goutte ou dix, ça ne change pas grand-chose.
 
Egalement, je prends depuis 10 mois, de l’elixir du suedois, que je commande aussi en Allemagne, (meilleur rapport qualité/prix).
J’ai connu l’elixir au printemps, alors que je faisais mon jeûne. L’intérêt c’est que c’est un mélange de plante drainantes, detoxinantes qui aide les organes à se dépolluer, à se détoxiner, mais en douceur. J’en prends une cuillère à café dilué avec de l’eau le matin.
A lui seul, l’elixir ne m’a pas aidé à enrayer le candida, car j’ai commencé à prendre  avant d’essayer l’isothérapie et l’homéo. Par contre, j’ai noté que je ne perdais plus mes cheveux !! alors qu’avant d’en prendre j’en perdais presque par poignées et ça m’inquiétait (heureusement que j’ai beaucoup de cheveux !). Donc je dirais qu’il a fallu à peu près 2/3 mois d’elixir pour ne plus perdre mes cheveux.
 
Je commande l’elixir chez Homéoempatia, car là encore c’est le moins cher. (Comptez 30 euros pour une bouteille avec les frais de port). Une bouteille me fait environ deux ou trois mois. Là encore si vous pouvez et si ça vous intéresse, essayez d’en commander deux d’un coup pour réduire les frais.
 
Voilà donc ce que je fais pour la partie corps. Je remange comme avant, donc c’est-à-dire que je ne respecte plus du tout le sans sucre, sans gluten, sans laitages depuis 9 mois maintenant.


J'ai commencé l'isothérapie en juin dernier. Les résultats n'ont pas été radicaux mais sont venus progressivement (grosse atténuation de mes symptômes gratouillis, démangeaisons entre les crises). J'ai commencé l'homéo sanum en novembre dernier, juste après ma dernière crise, et depuis, plus rien! plus aucun symptôme et crise!! Big Grin  (bon je n'ai pas fait non plus que de m'occuper du corps physique, mais je pense que ces remèdes y sont quand même pour beaucoup).

Si vous ne connaissez pas, ou n’avez pas testé, je vous encourage vraiment à tester l’isothérapie, l’homéopathie sanum, et pourquoi pas, l’elixir du suedois.


Ah oui, il faut que j'ajoute aussi que depuis cette date, j'alcalinise aussi mon eau de boisson qui est de l'eau osmosée. J'ai acheté AlkaPH de chez BIOTRENDS.
J'ai compris qu'à priori, nous sommes trop "acides" et qu'il est important d'alcaliniser l'eau que l'on boit.
honnêtement, je ne sais pas quoi trop penser d'Alkaph, car c'est un alcalinisant chimique...fabriqué à Hong kong... Sad
comme je l'ai acheté, je le bois...mais bon je sais pas quoi en penser...QUi y a t'il vraiment dedans?


 
Voilà, je vais m’en arrêter là pour ce soir, car ça prend du temps de vous écrire tout cela. Je vais vous faire prochainement la suite de la partie 3 – sur les émotions et l’esprit, ainsi qu'un petit bilan d'où j'en suis.
Merci pour votre lecture.
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#5
Ah ! Quel beau témoignage ! Merci à toi eliserose.

Un élément de ton "roman"  Tongue attire mon attention : "Je veux être « autonome » dans ma guérison, donc trouver des stratégies que je peux suivre sur la durée, qui me correspondent dans mes valeurs et ne maltraitent pas". C'est un élément qui me parait capital, mais le système de santé qui est en place n'aime pas ça, ça ne lui rapporte pas grand-chose !

Un mot sur l'isothérapie (ou isopathie) en ce qui concerne le candida albicans. Candida albicans existe normalement sous forme de levure et n'est pas pathogène. Mais sous l'influence du milieu, il peut se développer sous forme de champignons (moisissures). Les isothérapiques (Sanum par exemple) permettent, si le traitement est suffisamment long, de ramener l'état champignon du candida albicans en état levure, inoffensive.

Sur l'isothérapie en général, vous pouvez consulter entre autres cette page.
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#6
SUITE PARTIE 3....LES CORPS EMOTIONNEL ET MENTAL

Je poursuis mon roman...la suite de mes aventures et de mes découvertes...

LE CORPS EMOTIONNEL

Une de mes interrogations de départ était : quel est le sens de cette maladie, de ces maux?
Je suis convaincue que notre corps est d'une intelligence remarquable, et que rien n'est laissé au hasard dans ses manifestations corporelles désagréables, telles que les maladies.
Je n'entrerai pas dans le cas de l'hérédité, qui est une question à part, mais qui à mon sens peut-être débattue .

Une de mes observation (que j'ai mis quand même plus d'un an à réaliser) était de constater que plus je focalisait sur mon problème, plus je me perdais dans les multiples pistes, plus ce problème était omni présent dans ma vie, plus je me sentait déprimée, vulnérable et avec peu d'espoir pour me diriger vers la guérison.

En même temps, il est difficile d'aller mieux quand on se sent physiquement mal...il est difficile de lâcher prise sur ses symptômes quand ils nous rappellent à l'ordre, il est difficile de positiver quand toutes les pistes que l'on tente nous amènent un faible espoir pour ensuite nous replonger dans le désarroi quand la crise revient!!

Comment faire? je me suis posé cette question des milliers de fois...

Le livre de John Sarno m'a permis d'envisager la maladie ou le symptôme sous une forme différente : en résumé, il part du postulat que la douleur physique est créée par le cerveau dans le but de nous détourner d'une colère, d'une blessure refoulée qui aurait pris naissance dans notre enfance ou notre vie d'adulte (conflit, séparation, deuil, pressions familiales, problèmes financiers ou autre...ou pression que l'on s'impose à soi même pour plaire à notre entourage ou à la société).

Le cerveau trouve cette parade du symptôme physique pour attirer notre attention sur autre chose que sur la cause elle même, la racine de la maladie. Notre inconscient fonctionne de manière à ce qu'il "croit" que de débusquer ce conflit, cette colère, cette émotion réprimée, cette rage...serait synonyme de souffrance supérieure aux symptômes ressentis physiquement (donc consciemment). Plus la colère est intense au point d'éclater, de s'exprimer sous forme de rage, plus l'organisme a besoin de faire diversion par les symptômes physique, car l'inconscient croit que le danger de cette explosion menace notre survie.

John Sarno démontre dans son bouquin par plein de cas concrets comment les troubles du corps interagissent avec l'esprit, et comment l'inconscient et le conscient sont intimement liés, mais que ne nous n'avons pas la bonne grille de lecture. Il a d'ailleurs soigné des milliers de patients par sa méthode, juste en prenant conscience que nos symptômes sont crées par notre cerveau, pour nous détourner d'un conflit sous jacent.

Savez-vous que nous fonctionnons à 90% de notre temps éveillé, en mode inconscient?? nous n'avons vraiment pas l'impression pourtant c'est démontré scientifiquement, car être conscient 14 ou 15 heures de notre journée, serait vraiment trop épuisant pour notre cerveau (ça lui demande beaucoup trop de concentration...). On remarque bien ce phénomène quand on doit être attentif longtemps, lorsque l'on suit une conférence et qu'on en a pas l'habitude, lorsqu'on doit apprendre ou réviser plein de choses pour passer un examen...lorsqu'on apprend à jouer d'un instrument, à conduire, ou toute autre activité nouvelle pour nous...on a la tête comme une coucourge!!. Donc, nous sommes le plus clairement de notre temps que l'on appelle "conscient" car nous avons les yeux ouverts, en mode automatique, donc c'est l'inconscient qui gère (genre quand on conduit) et on amène notre conscience par petite touche quand on reçoit des signaux (du genre, tiens une voiture arrive trop vite sur ma droite, je vais ralentir..).

Donc pour mon cas, le simple fait de me dire à chaque fois que je sentais la mycose se présenter et s'exprimer, j'ai  essayé d'arrêter de me dire : "oh non, ce n'est pas possible, c'est encore le candida!! pourquoi je ne guéris pas malgré toute la bonne volonté que j'y mets!! c'est injuste!!". J'ai essayé de me dire : "bon ok, mon cerveau m'envoie un symptôme pour faire diversion d'une émotion refoulée que je ne comprends pas et que je n'identifie pas...! J'ai conscience de ce qui ce joue là!". Bon pour être honnête, ce n'est pas si facile de changer son mode de pensée. Mais ça m'a permis une ouverture, une autre compréhension possible de ce qui m'arrivait. 

Quand j'ai pris conscience de cela, je me suis aperçue que mes pensées avaient une influence sur mes symptômes. En effet, en étant convaincue de ce mécanisme, dès que je sentais un gratouillis, je me disais "ok, j'ai conscience de ce qui se passe, mais je n'ai pas besoin d'avoir une crise, c'est inutile." Bon, ça n'a pas été magique et ça ne m'a enlevé toute crise, mais disons que je pense que ça à permis d'espacer les crises et les symptômes. J'ai eu l'impression en tout cas d'en avoir moins.

Après vous me direz, "peut être c'est juste l'isothérapie qui commençait à faire son effet..." C'est difficile en effet de savoir ce qui fait que le mal a commencé progressivement à régresser.


L'autre chose aussi que j'ai totalement arrêté de faire, et qui fait le plus grand bien, c'est de totalement arrêter de lire des choses sur le candida, les régimes alimentaires, les solutions quoi...
Focaliser sur autre chose m'a grandement aidé aussi à ne plus me considérer comme une malade.

Je prends conscience qu'avant cette phase, je ne croyais pas sincèrement en une guérison possible. J'espérais mais je n'y croyais pas.

Je pense que ces changements d'attitudes mentales, progressives bien sûr et avec quand même des retombées régulières dans mes anciens mécanismes, car c'est difficile de changer sa façon de voir les choses....m'ont permis peu à peu de CROIRE SINCEREMENT que je pouvais GUERIR. ça a mis du temps...et bien sûr le fait d'avoir des premiers résultats d'espacement des crises grâce probablement à l'isothérapie et à l'homéo, m'ont aidé à changer cette attitude mentale plus facilement que si je n'avais eu aucune amélioration...

L'autre point qui m'a définitivement aidé à croire en ma guérison, c'est quand j'ai pu enfin comprendre pourquoi symboliquement ces symptômes.

La vie m'a vraiment aidée, car j'avais cherché mainte et mainte fois, toute seule à savoir quel pouvait être le lien entre mes problèmes gynéco et ma vie, mes blessures en terme de sexualité, de mon rapport avec les hommes....J'avais des pistes mais ce n'était pas clair...j'avais pas eu d'EUREKA!

Le hasard auquel je ne crois pas, m'a amené à me financer une formation sur la communication relationnelle (méthode ESPERE de Jacques Salomé). Oh, comme la plupart des participants, je n'y allait pas pour un travail thérapeutique, car l'intitulé de la formation ne laissait pas entendre qu'il y aurait une forme de travail thérapeutique...j'y allait juste pour acquérir un outil de communication, pour améliorer ma relation avec les autres, mes proches, dans mon travail...

Sauf qu'en fait, j'ai passé 5 week end à démêler toutes mes "pollutions relationnelles" et a voir à quelles blessures, mes réponses en réaction à ces blessures faisait que je communiquais mal, en accusant parfois, en étant agressive ou autre (enfin comme on le fait souvent tous dans notre quotidien), en ne parlant pas à partir de mes besoins, en parlant sur l'autre...

Et là, j'ai compris au fil des week end, à quel point je ne m'étais pas respectée, tout au long de ma vie d'adulte, en construisant ma vie avec un conjoint que je n'avais pas eu le courage de quitter, un homme qui malgré ses qualités, ne m'avait jamais plu physiquement et pour lequel j'avais eu que très peu de désir physique...bien qu'il me plaisait sous d'autres aspects de sa personnalité... Comment ai je pu accepter des rapports intimes avec lui pendant si longtemps (sommes resté 15 ans ensembles) alors qu'au fond de moi je n'en avais pas envie...Comment je m'étais aveuglée et avait préférée rester avec par convention, par confort...par lâcheté, par malhonnêteté envers moi même et envers lui qq part.

Je le savais déjà cela, mais en fait cette formation m'a vraiment permis de prendre conscience d'à quel point je pouvais me délaisser, m'abandonner en ne m'écoutant pas profondément, et comment j'avais bien des zones d'ombres pas très reluisantes que j'avais pas eu très envie de voir jusque là.

Pourtant, demeurait un autre problème. J'étais séparée de ce premier homme depuis 5 ans, et  j'avais rencontré depuis deux ans et demi un autre conjoint qui lui, me plaisait physiquement beaucoup. Pourtant, dès le début de notre relation, c'est précisément là que mes crises se sont manifestées comme jamais, que j'ai vécu un véritable enfer en étant mal presque en permanence...!! Alors pourquoi??
Là il a fallu que je joue encore une fois le jeu de l'honnêteté avec moi même, et c'était très dur. J'ai su dès le début ou presque que nous ne pourrions probablement pas cheminer durablement ensemble, car trop différents dans nos aspirations de vie. Plus notre relation avançait dans le temps, et plus j'avais la confirmation que nous ne pourrions pas continuer, que notre histoire s'arrêterait tôt ou tard. J'avais pourtant lutté, et refusé d''entendre ce que mon cœur et ma petite voix me disait...quitte encore une fois à m'oublier, à essayer de me caller à ses attentes, à me changer, à ne pas vraiment être qui je suis, la vraie Moi.

C'était dur tout cela...mais en même temps au fond de moi je savais déjà tout ça...sauf que je voulais pas l'entendre. Je ne voulais pas m'affirmer et prendre le pouvoir sur ma vie...en fait c'était cela...je préférai me contenter d'une relation "à moitié" satisfaisante...Tiens j'avais jamais pensé mais ça me vient une relation à moitié = mi cause = ça me cause à moitié...Bon peut être pas terrible l'interprétation mais il y a peut être un peu de vrai quand même...
J'ai alors pris mon courage à deux mains, et j'ai mis fin à cette relation, pour me respecter vraiment.

Alors je ne sais ce qui fait que mes symptômes ont cessés...Est ce l'homéopathie .? la rupture? car tout c'est fait à peu près dans les mêmes temps. En tout cas ce qui est sûr, c'est que cet arrêt spectaculaire de mes maux est bien réel. J'ai peine à réaliser encore que tout cela est terminé...et je crains quand même toujours une nouvelle crise, ou une démangeaison.

Je ne suis pas à l'abri, et je ne suis peut-être qu'en cours de guérison...en tout cas pour moi je me considère comme guérie...J'ai l'impression d'avoir bouclé la boucle...mais peut être que tout cela est trop hâtif....Je vous dirais la suite, avec qq mois de recul supplémentaires, si il n'y a pas de rechute.

Aujourd'hui, je suis convaincue que cette maladie était là pour me montrer des traits de moi...Comment je me laisse envahir par les autres, car j'ai tendance à laisser les autres me définir, j'ai du mal à dire stop, à dire non, je suis capable de m'oublier pour me conformer à l'attente de l'autre, car c'est plus confortable au final que d'être dans l'affirmation et éventuellement le refus...
C'est un vrai travail et une vraie prise de conscience de qui je suis, que cette histoire du candida...ça va bien au delà de ce que j'imaginais!


POUR LE CORPS mental OU SPIRITUEL (je préfère ce terme)

Je ne vais pas vous développer ici mes croyances ou convictions, car je n'est pas le but.
Juste je crois comprendre qu'il existe bien plus vaste que ce que l'être humain peut envisager de la vie...tout ne s'arrête pas à ce que l'on peut quantifier, mesurer, palper, voir...on ne voit notre monde que par le petit bout de notre lorgnette, en fonction de nos conditionnements éducatifs, sociétaux...en fonction de nos croyances que l'on réadapte, que l'on fait évoluer tout au long de notre vie, une fois que l'on ne les trouve plus suffisamment "valides".

Je crois aussi que nous ne sommes pas qu'un corps physique, mais nous sommes une quantité de corps (une majorité de corps subtils) qui ne sont pas visibles pour la plupart d'entre nous....Aujourd'hui, j'ai fait évoluer ma croyance et je crois en effet que les symptômes, la maladie, vient se "matérialiser" dans ce corps de chair, en dernier lieu, une fois que les autres corps ont été déjà impactés, parce qu'initialement nous nous sommes détournés de notre être profond, en ne nous respectant pas de multiples façons, et nous ne nous sommes pas respectés, mainte et mainte fois, et il n'y a plus d'autre solution que d'essayer de nous faire prendre conscience des choses que par la maladie.

Je crois aussi que les symptômes physiques ont leurs mots à nous dire, ils que quand ils apparaissent, ils sont là comme un appel au secours, pour nous rappeler qui nous sommes vraiment, et que nous nous sommes peut-être bien égaré de notre chemin, de notre cœur.

Je crois aussi dans le fait que la pensée est créatrice et est un vecteur essentiel de notre guérison.

Voilà en gros à quoi je crois aujourd'hui, peu importe ce à quoi je crois, ce qui compte c'est qu'aujourd'hui, (je n'aurais pas pu dire ça il y a encore un an), je crois que je peux remercier cette expérience du candida et de la mycose pour m'avoir permis d'accéder à toutes ces prises de consciences, qui vraies ou fausses, font sens pour moi.

Je vous souhaite à chacun de trouver votre vérité, de croire en votre guérison et de trouver sur votre chemin les ressources qui seront les vôtres pour l'activer.

Merci à tout ceux qui auront eu le courage de me lire, j'espère que mon témoignage pourra aider certains d'entre vous à des prises de conscience, à avoir un regard peut être différent de tout ce que l'on peut lire sur le sujet.

Portez vous bien et donnez vous beaucoup d'amour, vous le méritez! Smile Smile

Bien à vous

Elise




Comme je le disais dans le post précédent, le livre de Deepak Chopra m'a permis d'ouvrir ma conscience sur le fait que nos pensées, nos croyances etaient en étroite corrélation avec notre état génréral
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#7
Merci Elise pour ce témoignage super rassurant et positif, surtout que ton parcours est pour le coup bien costaud comme la plupart d'entre nous. Blush

je suis sur la fin aussi, je ne cris pas encore VICTOIRE haut et fort, car depuis ces 4 dernières années j'ai eu quelques fausses joies, mais là je sens une réelle différence.

pour faire un rapide topo de mon "parcours mycoses" ça a commencé j'avais 25 ans:
 - nouveau compagnon en avril 2013 au bout de deux mois de relation on fait les tests pour pouvoir avoir des rapports en toute sécurité, tout va bien des deux côtés. Parfait!
- puis je commence à avoir des cystites impressionnantes de douleurs avec des caillots de sang de la taille d'un ongle qui sortaient par le méat urinaire, j'en tombais dans les pommes de douleur (et je ne suis pas douillette  Sleepy ). 
- ensuite sont apparue les mycose suite à la prise régulière d'antibio pour les cystites! BINGO! Elles ne m'ont plus lâchées!!!
- cela a duré presque un an comme ceci, jusqu'à que je demande à mon médecin de faire un prélèvement vaginal ( je sais pas pourquoi mais ça me parait logique dans ce genre de situation, mais le médecin non, lui ça ne l'interpelle pas que je viennes tous les mois pour la même chose pendant un an! bref!)
- donc résultat du prélèvement vaginal , évidemment nombreuse colonies de candida et surprise... un chlamydia! chouette! en fait mon partenaire était porteur sain depuis le début mais ça n'a pas était détecté car en prise de sang lors des tests ce n'est pas visible, il faut faire un test d'urine. que moi j'ai fais, mais son médecin à lui ne lui avait pas prescrit. 
- c'est alors qu'au bout d'à peu près un an on se soigne le chlamydia à coup d'antiobio... encore bim! s'en suis des mycoses à gogo et une vie sexuelle chaotique. Jusqu'au jour ou je commence à avoir des ganglions à l'aine très douloureux à tel point que je ne peux pas mettre de culotte ni marcher. direction les urgences- scanner- verdict: salpingite aiguë+ un kyste sur l'ovaire qui avait éclaté. On m'a gardé en chambre 3 jours avec TTT antiobio en intra et per os car le chirurgien obstétricien  ne pouvait pas m'opérer à cause du pus qui se baladait dans mon corps...
- une semaine après on m'opère des trompes et on récure le kyste. l'opération s'est bien passée mise à part que si je veux des enfants ça sera ou impossible ou si j'ai de la chance ça sera compliqué.. super! donc ça c'est en juillet 2014
- depuis lors les mycoses vaginales sont toujours mes amies et je sens que leur amour pour moi et encore plus tenace qu'avant Heart Heart Heart
- je décide d'abord de voir plusieurs médecins différents . ensuite j'abandonne la médecine traditionnelle, alors là aussi mon budget santé fut explosif!!! acupuncteurs , naturopathe, sophrologue, magnétiseurs.... remèdes naturels, gélules, jeûne, régimes alimentaire, HE, cataplasmes, bains, lavements..... beaucoup beaucoup de choses et toujours malade voire plus qu'avant car très fatiguée perte de poids considérable (7 kg sachant que je suis très mince de base, là je faisais peur!) impossible de reprendre mon poids de base.
- on arrive en novembre 2016 je commence à ne plus avoir aucune démangeaison! youhou!!! me dis je... que nenni des pertes malodorantes font leurs apparition. je me dis que je suis maudite, quand ça ne démange pas ça pu! super ma vie!!! inutile préciser que depuis tout ce temps au niveau sexuel c'est toujours Bagdad! (heureusement mon compagnon est   très compréhensif mais tout de même les envies sont là!) pour le coup on rentre dans une routine de libido plutôt calme ce qui nous fait peur quelque fois.... j'en parle à la naturopathe qui me dit ce n'est rien c'est mon corps qui se détoxifie et qui rejette tout le mauvais... ok! sauf qu'on arrive en janvier 2017 et mon corps se détoxifie longtemps je trouve. j'en parle à mon médecin, qui me dit texto " boh, les perte ça a une odeur, et puis toutes les femmes ne sont pas pareilles, il y en a qui on plus de pertes que d'autre" ok je veux bien mais une  odeur pareille c'est pas humain Confused 
- j'ai donc sous le coude, une prescription de prélèvement vaginal et d ' ECBU que j'avais depuis quelques mois au cas où. ni une ni deux je vais faire c'est examens. résultats = gardnerella vaginalis + infection urinaire Echerichia mon amour...
- prise d'antiobio flagyl et un monodose pour l'infection urinaire! Je me dis avec tout ce cocktail (même si je n'ai pas pris d'antibio depuis longtemps) je vais avoir droit au retour des gratouillis que je ne connais que trop bien, mais qui malgré la nouveauté "pertes malodorantes" ne m'avaient pas manqué! Je fais donc en même temps que le TTT une cure de probiotique pour protéger ma flore + cure de kéfir de fruit (qui est un probiotique naturel puissant) + une cure de geliofil que je vais continuer encore qql mois après mes règles car cela déséquilibre le ph vaginal (géliofil = un gel vaginal qui rééquilibre le ph du vagin) .
- j'avais aussi éliminé les tampons pour mes règles, j'étais passée à la cup et depuis 3 mois je suis passée à la technique du flux instinctif car je ne veux plus rien mettre de pas naturel dans mon vagin!! Angel 
- ça c'était la partie "technique" pour finir et pour rejoindre Elise sur la partie psycho et spirituelle, en 2015 j'ai quitté mon boulot   d'aide soignante pour reprendre mes études, afin de me retrouver et je suis  actuellement en formation d'hypnose Ericksonienne, qui m'a bien aidée aussi au niveau personnel pour le coup. Je pratique donc l'autohypnose et la méditation quotidiennement. et c'est réellement depuis que j'ai décidé de ne plus y penser et de manger ce que je veux (dans la limite du raisonnable tout de même, ce n'est pas pâtes carbo pizza tous les jours hein!! ) . je suis donc plus détendue, mieux dans ma peau et souriante ^^
- AH! et petit détail mais  qui a je pense son importance, au niveau pilosité de mes parties intimes je me suis toujours rasée totalement ( chose qui pour le coup quand on a une tendance à la mycose abonnée, la coupe à blanc n'est pas la tendance adéquate  Big Grin ) j'ai donc décidé (au début à contre cœur car ce n'est pas dans les mœurs d'aujourd'hui ( connerie d'ailleurs mais c'est un autre débat)) de me laisser pousser la toison, bon pas version l'origine du monde, mais n'empêche que ça fait une sacrée différence car la nature à posé des poils à cet endroit c'est pas pour le fun!! ^^  Et bien  figurez vous! que c'est la première fois que je me sens réellement une Femme, et qui plus est bien dans son corps !!! ironique quand on sait que la chasse au poils dans cette société et très respectée! et moi même y ai participé ardemment!
 ET bien non aujourd’hui j'aime mes poils et mon corps de VRAIE Femme, et c'est peut être enfin Ma clef . JE M'ASSUME EN TEMPS QUE FEMME!! Tongue Heart

Merci d'avoir eu le courage de me lire je dois vous laisser , je reviendrais donner des nouvelles!
bon courage et bonne soirée!
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#8
Rainbow 
Merci pour ton long post et tes encouragements...
Je ne peux que te renvoyer mes félicitations si je peux dire ainsi pour ton parcours et tout ce que tu as enduré ma pauvre!
Déjà les mycoses sont un calvaire, alors si a cela s'ajoute les cystites, les gardenellas...sans compter les problèmes qui ont nécessité une opération mutilante si je comprends bien... Moi, je dis que les femmes qui endurent tout cela sont des super-Héroïnes... Wink  pour endurer tout cela avec autant d'adversité!! et aussi pour ne pas tomber dans la dépression...et continuer coûte que coûte à trouver LA PISTE qui nous libérera du mal... Wink
Sans compter que comme moi, tu t'es retrouvée face à un no mans land médical, ou tout les sois-disant supposés Savants, ne savent plus rien ou presque face à ton cas, et banalisent l'affaire comme si c'était anodin...!! "ma pauv dame c'est vraiment pas de chance!...Je compatis...25 euros et au suivant..." et où tu dois par force des choses à être plus médecin que le médecin en demandant les examens qui te semblent pertinents!
J'ai essayé aussi pas mal de doses de geliofil, qui doit à mon avis être assez sponsorisé par les labos en ce moment, vu que tous les gynécos me l'ont dégainé celui-là... Pour mon cas, il n'a pas révolutionné ma vie, le mieux-être n'a pas été flagrant, tout comme les probiotiques sous différentes formes (oral, vaginal et aussi les légumes lacto fermentés que je faisais moi même...d'ailleurs au passage c'est très bon et c'est une bonne façon de conserver le surplus de légumes quand on ne sait pas quoi en faire).
J'ai failli essayer le kefir mais finalement je ne l'ai pas fait.
Il me semble que le candida est aussi à priori le responsable des cystites.
Pour le gardenella, je ne sais pas mais il me semble que comme le candida, il fait parti des hôtes naturels que nous avons, sauf que nos corps ne savent plus maintenir l'équilibre...enfin je suppose que tu en sais plus que moi sur le sujet.
Tu as bien raison pour ta tonsure naturelle, si il y a à la base de la pilosité, c'est bien pour quelque chose!! après tout il n'y a pas de honte à avoir d'être juste comme nous sommes "naturellement", même si la société à ses dictats, même dans ce domaine...
Moi aussi j'ai arrêté tampon et cup, pour finalement retourner à la traditionnelle serviette...L'histoire de maîtriser son flux, ça m'impressionne vraiment et j'ai pas testé, mais c'est une chouette idée je trouve.
Je t'invite si le cœur t'en dit, à peut-être tenter l'isothérapie en partant de tes sécrétions vaginales...ça ne coûte rien d'essayer...et peut être tu auras de belles surprises! en tant que "femme test", je suppose que tu n'es plus à ça prêt...Et en plus, si tu es familiarisée avec la méditation et la visualisation,  c'est vraiment très chouette symboliquement de se créer son propre "elixir de guérison", d'y mettre tout ton amour et toutes tes vibrations positives. Comme j'ai connaissance des travaux du Professeur Emotto, j'ai écris "amour et guérison" sur ma bouteille Wink . Je pense qu'il n'y a en soit pas d'homéopathie qui puisse être le mieux adaptée pour nous que celle là, puisque la souche provient de nous!

Aussi, l'homéo Albicansan D5 est je pense vraiment bien en complément de l'iso...

As tu réussi à faire des liens entre ce qui t'es arrivé, le moment où ça a commencé, et des blessures qui auraient pu être réactivées...? En tout cas il est clair que cette expérience te permets tout comme moi semble t'il, de t'ouvrir à un plus large champ de conscience, à de nouveaux possibles (dixit l'hypnose..). Au fond, c'est le positif de cette expérience négative, c'est que sans celle là, on aurait peut-être pas découvert autant de choses en si peu de temps...

J'en ai pas parlé non plus dans mes billets, mais j'ai aussi pas mal travaillé sur mon karma lié à ma sexualité...Je continue d'ailleurs à travailler dessus.

Si ça peut t'intéresser, je peux t'en parler en mp.

Je te souhaite en tout cas une Magnifique Guérison, et qu'elle t'apporte en retour, le double de bonheur que ce que tu as pu endurer comme épreuves!!

Continue à bien prendre soin de toi Féminin Sacrée et à t'apporter beaucoup d'amour, comme tu le fais en t'acceptant totalement tel que tu es!! Heart C'est ça la beauté et la puissance de la femme!!

Bien à toi sur ton chemin.

EliseRose
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#9
Bonjour Elise, 

Je suis très intéressée par la lisothérapie, je ne connaissais pas et effectivement je trouve que c'est une approche tellement logique finalement ! Et puis la petite phrase " Amour et guérison " à chaque fois que tu prends ton élixir de guérison est juste parfaite , ton inconscient s'en imprègne tous les jours!! Rolleyes
Merci encore pour la découverte de cette approche!! Heart

Sinon pour le gardnerella effectivement c'est une bactérie naturelle que nous possédons mais qu'une fois qu'elle est en surpopulation cela pose problème. Pour que toutes ces petites bestioles puissent vivre en communauté il faut un équilibre parfait, et lorsque , comme nous, l'équilibre a été rompu il est très complexe de le retrouver (je n'ai pas besoin de te faire un dessin  Wink )

Pour ce qui est du lien entre mes problèmes et mon passé, j'ai des pistes importantes, mais je n'arrive pas encore tout à fait à gérer le pardon même si j'y mets tout mon coeur, mais là aussi c'est un travail de longue haleine et quotidien, je m'y attelle et ne désespère pas , je sais qu'un jour ma rancune ne sera que du passé, même si actuellement j'ai réellement l'impression que c'est réglé! Justement ce n'ai qu'une impression, ton corps est là pour te rappeler à l'ordre et te dire " hop hop hop! c'est pas tout à fait réglé ton histoire là, alors on continue à travailler sur soi !!!" 

Pour t'expliquer rapidement, quand j'ai bien réfléchi sur la signification des mycoses vaginales, c'est à dire, une sorte de protection pour ne pas a avoir de rapports sexuel, j'ai fais le film de ma vie passée à partir du plus loin que je me souvienne et de recoller les morceau et comprendre enfin l'histoire. (c'est un peu comme un film où l'intrigue est complexe et que tu dois le regarder une deuxième fois car des éléments discrets t'ont échappé et qu'à la fin du film tu te dis "j'ai pas tout compris")
- premièrement j'ai cherché du côté de l'enfance, donc parents divorcés à l'age de 5 ans (jusque là rien de grave, c'est banal) mais père alcoolique et violent. Je me souviens que quand je devais aller chez lui c'était des pleurs, des pleurs et encore des pleurs! Je  me suis occupé de lui très tôt, je me souviens à 7 ans j'étais chez lui il était tellement saoul qu'il était tombé nu dans la salle de bain et qu'avec mes petit bras je l'avais traîné jusqu’au canapé et habillé ( c'est là qu’aujourd’hui en y réfléchissant j'ai vu pour la première fois un sexe d'homme adulte mais dans des conditions négatives et dégradantes) . Mon oncle avec qui j'ai de très bons rapports me disait que quand j'étais petite, dès que j'entendais une voix masculine, j'avais peur et je partais me cacher!
- à 13 ans j'ai mes règles, on ne m'explique pas plus que ça mais tout le monde dans la famille est au courant que du sang coule entre mes cuisses et ça leur fait plaisir!!!!  Huh


- Plus tard à l'adolescence, âge où l'on sort avec des garçon, impossible, bloquée, peur de ne pas être à la hauteur de l’espérance de l'autre etc.. puis première vrai expérience avec un garçon, je n'était pas consentante, par la suite je me suis sentie sale, j'ai détesté mon corps, je m'habillais large voire garçon manqué ( refus total de féminité, de plaire, séduction ...), à l'adolescence mon beau père m'espionnait quand je prenais ma douche. bref ! les hommes ne m'ont pas pas réellement aidé à donner ma confiance. Je suis donc (par dépit à l'âge de 17 ans ) sortis avec des filles jusqu'à mes 24 ans.
- A 24 ans , donc, je couche, de façon consentante avec un ami, qui connaissait mon histoire, 3 fois, c'était plus en mode "apprentissage" que sentimental, mais quelque part il y avait du sentiment puisque j'était en totale confiance et je me sentais à l'aise et sans gène. Du coup, après lui je rencontre un garçon avec qui je suis restée à peine un mois, car il ne me traitait pas si bien que ça et tout ai remonté! Je ressors avec une fille et la je rencontre dans une soirée mon compagnon actuel (celui qui vit depuis 4 ans tous mes problèmes intimes ^^) et là je vis le parfait amour sauf que mon inconscient est programmé en mode "attention la gente masculine c'est de la merde, elle t'a bien fait souffrir!" donc mon corps a développé un kit maladie "de l'appareil sexuel" pour me protéger . sauf que nous nous aimons et que nous avons une communication (très important!) très naturelle et que je peux avancer à MON rythme afin de pouvoir pardonner les blessures et peur du passé qui sont bien encrées en MOI . 
- C'est aussi pour ça que quand je parle de mes poils pubiens, c'est aussi une discussion que nous avons eu car je sais que ce n'ai pas ce qui l'attire au premier abord , comme tous hommes conditionnés dans cette société moderne d'apparence physique et sexuellement attirante, mais, au final il a très bien compris ma démarche, et là la magie de l'amour opère! Peux importe que l'on soit conditionné ou pas , le fait de voir ça partenaire épanouie et à l'aise dans sa condition de FEMME, et bien c'est beaucoup plus attirant , que de suivre un mode esthétique qui ne nous correspond pas spécialement mais que l'on fait quand même parce qu'on a dit que... 
- bref en gros , tout ce que je pense et entreprend de comprendre maintenant, il y a même pas un an, je ne l'imaginais même pas un soupçon !!! C'est réellement une renaissance, que de se sentir femme, quand on l'a renié jusqu'à lors, par mécanisme d’autodéfense quelque part!..

Parfois quand je vois des adolescente habillée de façon très provocante, j'ai envie d'aller les voir et de leur demander, "qu'est ce que tu veux TOI? Comment voudrais tu t'habiller réellement Pour exprimer ta condition de future femme!? Pourquoi rentre tu déjà dans le panneau conditionné de "la femme doit être sexy, bonne, bien foutue, sans poils (parce que c'est DÉGUEULASSE) , érotique, prête à tout, la meilleure au pieu, un bon coup ..." et j'en passe!
ça me rend triste quand je me rends compte que de plus en plus de "jeunes femmes" ont des mycoses vaginales ou des problèmes ovariens et qu'en plus d'avoir ces problèmes qui deviennent à fortiori sociétaux , le corps médical, trouve ça normal et pas grave!!!!! Dodgy  heeeeeeu ouai! Comme tu dis il faut bien souvent être plus médecin que le médecin! sachant que , qui mieux que soi pour être à l'écoute de son corps!! 
Une des meilleures que l'on m'ai sortie c'est quand je vais voir un urologue pour mes cystites violentes depuis deux ans, et le mec il me sort en 5 min de consult, "ouai c'est normal pour une jeune fille les cystite!" JEUNE FILLE! j'ai 27 ans ! je sais que je ne fais pas mon âge mais ma date de naissance est sur le dossier!!! il me prescrit 1 an de monuril tous les mois en cure!! BIEN!!! alors qu'à ce moment là j'étais atteinte d'un chlamydia et qu'on ne le savait pas encore!! J'ai la nette impression que de nos jours les médecins ne sont pas à l'écoute de leur patients, ils nous prennent pour des hypocondriaques  et on nous donne des médocs pour nous calmer! j'appelle ça "mettre la poussière sous le tapis" sauf qu'à un moment sous le tapis c'est une dune du désert de Gobi donc bon à un moment donné chercher et trouver la SOURCE c'est pas mal aussi  Sleepy

Enfin bon tout ça pour dire, que , quoi que les médecins disent, écoutez VOTRE corps , il est une sources d'informations très importantes, et que les médicaments à long terme ce n'ai pas forcément la solution miracle! Il faut savoir qu'il y a une "histoire" dans les maladies que nous développons et que la part de psychosamatisation est tombé dans l'oubli avec "les progrès " de la médecine moderne.
Faites vous confiance, écoutez vous, respectez vous et AIMEZ vous!!! Heart Heart Heart Heart

bonne régénération !!!
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#10
(02-22-2017, 03:26 PM)Fémininsacré a écrit : Une des meilleures que l'on m'ai sortie c'est quand je vais voir un urologue pour mes cystites violentes depuis deux ans, et le mec il me sort en 5 min de consult, "ouai c'est normal pour une jeune fille les cystite!"

Permettez-moi un coup de gueule : jeune fille ou pas, c'est le genre de réflexion d'un médecin ignare du point de vue santé, irrespectueux envers sa cliente et qui ne connait pas les limites de sa pratique. Il se réfère à des données statistiques (la normalité), sans se poser de questions plus loin. Par exemple, pourquoi des jeunes filles attrapent-elles facilement la cystite ? Catégorie de médecin à fuir !
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