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Boutons rouges ?
#1
Je continue à monologuer Big Grin

Donc après avoir été infecté au candida albicans (si si infecté par un cunnilingus, j'ai tout mémorisé, l'odeur, la dose, les premiers symptômes apparemment tout à fait anodins, un peu de blanc sur la langue et un ou deux petits boutons rouge ici ou là comme des petites piqûres d'insectes qui partent facilement! Donc pas trop inquiété pendant 4 ans et paf ça m'a explosé à la gueule après 2 semaines d'antibiotique à large spectre (doxycycline) : Gros boutons rouges (en fait 2 Dodgy) et langue toute blanche, et depuis là je me traite pour un candida albicans! On m'a proposé la classique nystatine version sirop sucré qui nourrit le candida, puis comme ça marchait pas la grosse artillerie chimique systémique, alors là je me suis dit que c'était quand même débile de risquer les effet secondaire genre crise de foie et problème rénaux juste pour traiter quelques petits boutons et une langue blanche! La médecine officielle déraille complètement! D'ailleurs ils sont même pas capable de proposer des probiotiques en complètement aux traitements antibiotiques, on croît rêver on est en plein cauchemars médical au-secourt !!!

Bref je me calme et voilà ma question : comment est-ce possible qu'une infection contractée sur la langue ou endémique dans le système digestif puisse faire une apparition sur la peau ???? C'est quand même pas tout à fait la porte à côté, et c'est pas vraiment blanc comme le candida, par contre les petits boutons rouge ont adoré les antibiotiques, ils on jamais été aussi gros que quand j'en prenait et ça a été le point de départ bien visible des problèmes.

.... Donc outre la fonction éliminatoire de la peau, la perméabilité de l’intestin etc. Je me dit que c'est peut-être une autre sorte de mycose locale et superficielle, très probable car il y avait des signes d'auto contagion circulaire genre ring-worms!!!

Bon je pense qu'à force d'enfoncer le clou de tous les côtés (nutrition, Bétadine, sommeil, sport etc) ça va partir, mais je serais intéressé de connaître d'autres expériences de ce genre ?

A bientôt, Ca7




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#2
Excellente question. Je pense que c'est lié à l'affaiblissement du système immunitaire et des faiblesses de chacun. Quand j'abuse d'aliments propre à nourrir le candida, j'ai une poussée d'acné sur les jambes, et mal au poignet auquel je me suis blessé il y a quelques années.

Quel en est le mécanisme ? La circulation des toxines dans le sang ? Je n'en sais pas beaucoup plus que toi... mais ça m'intéresse Wink
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#3
(02-17-2011, 05:22 PM)Max a écrit : poussée d'acné sur les jambes, et mal au poignet auquel je me suis blessé il y a quelques années.

Les boutons cutanés qui accompagnent le candida sont par essence multi-factoriels, s'ils sont apparu ou se sont vu clairement renforcés durant un traitement systémique aux antibiotiques bactériens large spectre, il y a lieu de soupçonner fortement une cause principalement mycologique ou virale (*2), il se peut alors que :

* une autres sorte de mycose aie été favorisée en parallèle par les même causes qui ont favorisé le candida (antibiotiques bactériens, affaiblissements général etc.).
* ça se complique par grattage qui risque de compliquer la réaction cutanée avec une paramètre bactérien.
* dans une certaine mesure les problèmes digestifs peuvent "s'exprimer" sur la peau par transit de toxines et éventuellement directement à cause des antigènes qui en ce qui concerne les candidas ne devraient pas pouvoir voyager trop impunément quand le système immunitaire est raisonnablement efficace.
* une inflammation par immunité exacerbée (*1) se met parfois aussi en place.

Dans la grande majorité des cas comme mentionné plus haut, une application de Bétadine fait des merveilles!

(*1) Il est très intéressant d'examiner de près les réaction inflammatoires exagérées en rapport avec des boutons d'abord anodins : il est en effet courant en cas d'automédication et de focalisation parfois légèrement hypocondriaque sur des boutons qu'un processus d’inflammation se mette progressivement en place de la façon suivante :

- excès d'attention pour la zone épidermique concernée : on s'inquiète, y pense souvent etc. Ceci implique une amplification des sensations en provenance de la zone par simple focalisation de l'attention!
- cette amplification des sensations à de fortes probabilité d'impliquer un contrôle tactile de l'état de la zone voir des grattages, ce qui peut démarrer un cercle vicieux attention - sensations - frottements (excès de soins / sparadraps / tamponage / grattage) pouvant facilement aboutir à une surinfection!

Ceci nous montre donc les paramètres psychologiques liés aux boutons qui sont par essence difficiles à maîtriser seul, car il faut à la fois prendre soin des "plaies" et être capable de les oublier pour éviter une surcharge nerveuse sur les zones concernées.

Solutions possibles : se soigner à horaire fixe, se focaliser ensuite sur d'autres activités et surtout ne jamais contrôler ou tester l'état de la zone irritée en dehors des moments de soins fixes. Quand des facteurs de stress externes sont clairement identifiés, il convient de les éliminer aussi vite que possible. On pourra aussi éliminer tous ce qui est susceptible d'engendrer des frottements excessifs : genre d'habits, sacs, clés, colliers etc.

(*2) les boutons viraux sont généralement plus facilement identifiable, par exemple la famille des herpes.
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