Note de ce sujet :
  • Moyenne : 3 (2 vote(s))
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Mon traitement est-il efficace ?
#21
Pour ma part, je n'ai jamais utilisé d'antifongique chimique. Certains conseillent l'extrait de pepin de pamplemousse, l'ail est aussi très efficace. Je pense que l'idéal est de changer régulièrement d'antifongique naturel.
En ce qui concerne le yaourt, il est plus efficace que le probiotique parce qu'il contient une plus grande variété de bactéries. Dans ce site, tu trouveras la manière de faire du yaourt en éliminant le sucre naturel qui est le lactose : il suffit de faire fonctionner la yaourtière pendant 24 heures au lieu des 8 habituelles. Le yaourt de chevre ou de brebis est moins nocif que celui de vache. Il faut bien entendu éviter de les consommer tous les jours : je les ai intégrés dans mon programme de rotation des alments sur 5 jours, et cela n'a posé aucun problème, chez moi en tout cas.
Répondre
#22
Alors, voici les dernières nouvelles :

- Mon médecin généraliste : elle souhaite traiter au fungizone et que je refasse un régime sans sucres + homéopathie avec monilia albicans en 9ch, 3 granules tous les soirs pendant 2 mois. Elle pense que la rechute peut être due à la prise d'ercéfluryl pendant plusieurs semaines. Elle n'est pas contre une hydrothérapie du colon.

- Un de mes gastro-entérologue : il souhaite que je fasse des analyses de selles plus précises dans un laboratoire spécialisé là-dedans avant d'envisager un traitement au triflucan. Pour lui tout ça n'est pas grave, si la candidose est avérée et que j'ai des symptômes, on traite au triflucan, sinon il faut laisser faire ma flore intestinale, arrêter toute prise de médicaments (y compris probiotiques) et manger des yaourts à chaque repas... Et je peux manger ce que je veux.

- Un autre de mes gastro-entérologue, médecin-chef dans un hôpital réputé : la présence de candida n'a rien de pathologique, si je veux, je peux faire une cure de fungizone, point barre, rien d'autre...

- L'aromathérapeute et nutrithérapeute : elle m'a prescrit un traitement à base d'huiles essentielles anti-fongiques, un traitement pour détoxifier et soutenir le foie à base d'extraits de plantes, du magnésium (à prendre à vie), des probiotiques (lactibiane candidis), des capsules d'huile d'ail, et je peux prendre mes pilules de chez Diet Horizon spéciales candida. Elle n'est pas contre une hydrothérapie du colon non plus, mais pense que c'est plus indiqué lorsqu'on a des parasites dedans.
Elle m'a aussi indiqué ce que je devais manger et à quel moment de la journée (chrononutrition).
Donc aucun sucre pendant 3 semaines (pas de fruits donc), mais elle autorise les pommes de terre (vapeur ou à l'eau avec la peau, mais pas en purée car sucre), le riz (pas trop cuit), les pâtes sans gluten (al dente), les carottes crues, les tomates, le vinaigre, le pain sans gluten ni levure et un yaourt simple par jour. Elle m'a aussi dit de manger de la viande, y compris viande rouge (2x par semaine pour cette dernière). Après 3 semaines je peux réintégrer les fruits. J'avoue que son régime ne m'enchante pas, mais elle m'a dit qu'on ne devait pas prendre ça comme un "régime" mais comme une manière normale de s'alimenter... que la nourriture d'aujourd'hui c'était du poison, etc etc. Bref... Mais que j'ai droit à 2 repas "joker" par semaine, où je peux manger ce que je veux!
Par contre, elle m'a dit qu'en cas de rechute, je n'échapperai pas au triflucan.

Je vais attendre d'avoir confirmation après analyses dans ce labo spécialisé, et puis voilà. En attendant, je ne fais pas d'excès, j'évite le sucre raffiné mais ça s'arrête là. Et pour l'instant, pas de symptômes...
Je rêve de brioche au chocolat...
Répondre
#23
Je crois que je ne supporte plus l'ail et autres condiments...
Ca fait deux fois que je prends une capsule d'huile d'ail au repas, deux fois que je n'arrive pas à les digérer.
Idem pour l'échalote, j'en ai mangé un peu crue avec de la salade l'autre soir, ça m'a brulé l'estomac.
Que faire :/
Répondre
#24
En manger peu et les préférer cuits pendant quelques temps. Puis reessayer jusqu'à ce que tout rentre dans l'ordre. Voilà tout.
Les intolérances provisoires sont légions lorsqu'on a une candidose. Il faut donc être patient.
Bon courage.
Répondre
#25
Merci Lolafleure, pour l'instant je n'en mange plus du tout vu comme ça me brûle l'estomac.

Sinon, j'ai une interrogation... la nutrithérapeute m'a dit de manger des fruits secs, le matin et au gouter, si je le souhaitais. Au magasin bio j'ai regardé un sachet de raisins secs, pour 100 grammes, il y a 67.5 grammes de sucre, je trouve ça énorme. Alors que pour 72 grammes (soit 2 tranches) de ma brioche au chocolat adorée, il n'y a que 11 grammes de sucre. Je me dis, les raisins secs sont donc pire que de la brioche au chocolat ??

Je refais des analyses dans un labo spécialisé pour avoir confirmation de la candidose intestinale, et puis je vais attaquer le traitement aroma et le régime prescrit... mais honnêtement, je ne suis pas motivée. Peut-être parce que je n'ai aucun symptôme ? Et puis j'ai fait un régime draconien pendant 2 mois, je me suis privée de tout, j'ai perdu 8 kilos... je n'ai pas envie de recommencer à m'affamer, à maigrir encore plus, à bouffer que des graines bio (je suis pas un piaf après tout). Je vais faire de mon mieux, être raisonnable, mais je ne peux pas vivre éternellement dans la frustration et me nourrir que de sarrasin et de navets c'est pas possible.
Répondre
#26
Il y a plein d'autres bonnes choses à manger que les navets et le sarrasin. Wink
Pour la question des raisins secs et de la brioche, c'est surtout qu'il ne s'agit pas des mêmes sucres et qu'ils n'ont pas le même impact sur la santé.
Mange des fruits secs, en quantité modérée certes, mais puisque ta nutri t'y autorise, ne t'en prive pas.
Ne te restreins pas aux raisins. Il y a les pommes, les bananes (bien caloriques et nourrissantes pour qui ne veut pas maigrir Wink), les fraises (c'est délicieux), les figues, les dattes (à la biocoop elles sont divines), les abricots, les cranberries, les mulberries, les baies de goji (très peu sucrées mais pas très goûteuses), et tout ceux que j'oublie... toujours dans leur version bio. Mélange-les avec quelques amandes mondées, par exemple, c'est encore meilleur.

Si tu veux vraiment des brioches, craque de temps en temps mais fais-les maison avec une farine sans gluten (châtaigne, riz complet, sarrasin + levain de quinoa ou de sarrasin pour les faire lever, miam, miam !!!) et ajoute-leur du chocolat noir et bio si ça te plait. Quand elles sentent bon dans toute la maison, le plaisir dure plus longtemps : avant, pendant, après... Et, comme on invite du monde pour partager (on ne va pas faire chauffer le four pour une petite brioche de rien du tout, quand même), c'est plus jouissif encore. Big Grin

Souris aussi ! Smile Smile Smile !!! La vie est belle et pleine de gourmandises excellentes pour la santé.
Et puis, je vais te dire un secret mais ne le dis à personne, hein : moi non plus je ne suis pas un piaf ! Tongue
Répondre
#27
On voit bien que c'est difficile de tirer des conclusions définitives sur ce qu'on peut manger ou ne pas manger... Aucun des médecins que tu as consultés ne s'accorde sur son diagnostic.

Le plus simple, c'est de se dire que les aliments les moins transformés et les "plus" BIO sont toujours préférables au reste, puisque notre organisme est mieux équipé pour les digérer, et qu'ils sont plus riches en nutriments essentiels à notre organisme. Un fruit sec sera donc préférable à une brioche à laquelle les industriels ont ajouté des conservateurs, et qu'ils ont préparée avec de la farine de blé raffinée au maximum.

Cependant, les fruits secs sont transformés, puisqu'on ne les trouve pas comme ça dans la nature Wink Ce sont des bombes de sucre, et il ne faut donc pas en abuser. Chez moi par exemple, les abricots secs ne passent pas du tout, alors que je peux manger quelques abricots sans problèmes.

Je trouve intéressant ce que dit ta nutrithérapeute, pour qui c'est une façon normale de manger. Beaucoup d'entre-nous critiquent le régime anti-candida en disant que c'est un régime anti vie. Je suis d'accord pour dire qu'il est très contraignant. Cependant, il nous permet de prendre conscience d'un grand nombre d'habitudes néfastes à notre organisme, et de commencer à expérimenter des aliments plus sains. Pourquoi se préoccuper des meilleurs légumes quand on peut se faire un plat de spaghetti à la bolognaise ?

Il faut le voir comme une contrainte positive qui nous force à explorer d'autres horizons. Cette exploration n'est pas de tous repos, mais rien ne nous force à tout faire de façon stricte, au départ (ou tout court). Lola, par exemple, a choisi de ne pas suivre le régime anti-candida strict, mais elle a tout de même remis en cause sa façon de s'alimenter. Et la clé est là. Le tout est de trouver l'équilibre qui vous convient, et, non, ça ne vient pas en un claquement de doigts.

Pour ce qui est de la perte de poids, il ne faut pas avoir peur d'augmenter fortement les quantités de légumes, quitte à se remplir l'estomac avec. Les céréales sont au moins 3 fois plus caloriques que ces derniers; alors surtout ne gardez pas les quantités que vous utilisiez quand vous étiez habitués aux pâtes.

Max
Répondre
#28
Merci pour vos réponses et vos conseils Wink

Effectivement le corps médical se contredit et ne réagit pas pareil, on ne sait pas sur quel pied danser...

Par contre, je regrette d'avoir commencé le régime anti-candida et des traitements, cet été, sans avoir consulté quelqu'un qui s'y connaissait... j'ai suivi un régime ultra draconien en me basant sur ce que j'ai trouvé sur internet. J'ai perdu 8 kilos et aujourd'hui je ne supporte plus certains aliments (échalote, ail...), alors que de toute ma vie je n'ai jamais eu de soucis, j'avais un bide en béton armé. Je sais que si je remange une patisserie, ou si je bois du jus d'orange, ça va être la cata aussi... ce qui, pour moi, n'est pas normal non plus.
Sans parler de la réaction d'herxheimer extrêmement violente que j'ai faite, et qui me fait appréhender un nouveau régime et la prise d'un nouveau traitement.

J'ai passé une semaine sans aucun problèmes, ni nausées, ni soucis intestinaux.
Je n'ai pas de souci avec les crudités, puisque les tomates sont autorisées, j'en ai rajouté une à ma salade de concombre ce week-end. Une heure après, j'ai eu 4 diarrhées en 30 minutes avec maux de ventre. Ce n'est pas normal de réagir comme ça pour une malheureuse tomate de rien du tout! Je pense que supprimer de plus en plus d'aliments ne fait qu'affaiblir nos intestins, qui ensuite ne les supportent plus une fois qu'on en remange. Je pense que c'est la raison pour laquelle la nutrithérapeute m'a dit de manger ce que je voulais 2x par semaine et m'a autorisé plus de choses que dans le régime anti-candida strict, afin que mon ventre ne soit pas "deshabitué".

Bref... Honnêtement je ne sais pas si je vais tenir, je me suis pesée, j'ai encore maigri, 45.5 kilos pour 1m65. Je ne peux pas continuer à perdre du poids, je vais finir à l'hôpital.
Répondre
#29
Je comprends que tu regrettes d'avoir commencé le régime. C'est vrai que, lorsqu'on commence à supprimer des aliments, le corps se rend compte de ce qui ne lui convient pas et il se met à se manifester plus violemment au moindre écart. J'ai moi-même souvent douté sous l'effet de nouveaux symptômes, parfois plus violents que jamais.
N'empêche !
Oui, n'empêche que si le corps se met à crier, c'est qu'il souffre. Il ne ment pas le corps. Alors... il faut se rendre à l'évidence : on s'est empoisonné pendant des années et il faut changer.
C'est un peu comme quand on s'arrête de travailler, et qu'on se rend compte à quel point on était surmené par le travail. Il arrive même qu'un simple arrêt de travail (un arrêt maladie, des vacances, un licenciement) nous fasse prendre conscience qu'on ne peut plus continuer, y retourner, faire comme avant... Alors se décide une reconversion et on change sa vie. C'est souvent douloureux d'abord, puis, lorsqu'on a consommé le changement, on sait qu'on a eu raison.

Parfois c'est long...
Plus long encore si le corps, ton corps a été sérieusement endommagé.
Mais si, un jour, tes symptômes disparaissent, imagine la liberté que tu auras conquise. Wink

Pour ton poids, tu as raison, ce n'est jamais bien de perdre du poids trop longtemps. Réintroduis quelques aliments, mange des plus grosses quantités et fais ce que tu veux 2X par semaine, c'est une idée comme une autre (en restant raisonnable, bien sûr) pour tenir dans la durée.
Tiens un tableau de bord, aussi. Il est possible que tu focalises sur la tomate alors que c'est autre chose qui te remue, on ne sait jamais. De plus, tu pourras communiquer des infos tangibles à ta nutritionniste. Ca l'aidera dans son travail.
Courage, courage !
Et puis relis Philtaï également : il est l'incarnation de la victoire des gens patients. Son parcours a été semé d'embuches pourtant et ses intolérances étaient nombreuses. Mais aujourd'hui, moyennant une bonne connaissance de ce qui lui convient et de ce qui ne lui convient pas, une hygiène de vie adaptée, il va bien. N'est-ce pas Phil ??? Smile
Répondre
#30
Oui, oui, Lola, je suis là, très attristé par le découragement compréhensible de Cyteen.
@ Cyteen : Il faut effectivement tâcher de stabiliser ton poids. Comme le propose Lola, choisis des aliments autorisés qui t'apporteront des calories, et teste les. Le pense par exemple au riz complet, à la pâte d'amandes ou d'arachides, aux poissons gras pleins d'omégas. Teste aussi les viandes saines. Mais attention, si ces aliments te conviennent, ne les consomme pas tous les jours ou tu risques de nouvelles intolérances. C'est fastidieux, mais efficace, surtout si tu utilises le tableau proposé par Max, qui permet de bien isoler les nouveaux produits que tu prends pour examiner leurs effets.
A terme, tu verras que cette nouvelle façon de manger n'est plus considérée comme un régime, mais la prise d'habitudes saines. Aujourd'hui, je ne peux plus me passer d'une grande quantité de légumes, sinon, j'ai l'impression de ne pas me nourrir. Il faut bien entendu aussi y trouver le plaisir du goût, mais avec de l'imagination et de la créativité, on finit par y arriver. Lola est championne toutes catégories dans ce domaine. Et plus tard, tu finiras par pouvoir t'offrir des mets défendus, qui t'apporteront d'autant plus de plaisir qu'ils sont rares. Il y a donc une lumière au bout du tunnel !
Mais pour l'instant, tu dois te sentir fortement abandonnée à ton sort devant les positions contradictoires des médecins, alors qu'ils devraient te prendre en charge, chercher dans toutes les directions et ne lâcher aucune piste. C'est vrai qu'on a souvent plus d'écoute dans les professions paramédicales que chez les médecins, et cela semble aussi se confirmer dans ton cas. Ton nutrithérapeute a l'air bien pro-actif, espérons que ses conseils et les analyses puissent te faire avancer.
Répondre


Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 2 visiteur(s)