11-05-2012, 01:10 PM
(Modification du message : 11-05-2012, 01:50 PM par LolaFleurie.)
oooooh ! Alexandre ! Comme je te sens perdu !!! 
Alors, même si j'ai peur d'être un peu maladroite, j'ai envie de te donner quelques menus conseils quasi-maternels tant je voudrais t'aider à sortir de ce profond désarroi :
1/ Ne reste pas seul avec tes symptômes. Trouve un médecin compréhensif puis FAIS-LUI CONFIANCE JUSQU'AU BOUT. Si vous n'êtes pas d'accord, dis-le lui, explique-lui pourquoi mais écoute ses réponses. Et s'il reste sur ses positions, accepte qu'il soit parfois plus qualifié que toi en la matière, ou qu'il ne puisse pas t'aider en toute chose mais ne lui cache rien de ce que tu fais ou absorbe par ailleurs.
Cultiver la méfiance envers les médecins n'est pas une bonne solution. Elle conduit à des états hypocondriaques (justifiés ou non mais toujours dangereux à long terme). Parfois, c'est vrai, on rencontre des c... mais il est impossible de passer toute une vie à ne rencontrer qu'eux. Lorsqu'on a ce sentiment en permanence, c'est peut-être que soi-même on est braqué dans ses postures et que l'autre, agacé, ne nous écoute plus non plus, ne trouvant pas matière à s'appuyer de façon fiable à ce qu'on lui raconte.
Sur ce forum, beaucoup font un procès systématique du corps médical, je pense personnellement que cet état d'esprit ne peut pas permettre de guérison puisqu'il conduit à s'auto-diagnostiquer sans les connaissances appropriées, à s'empoisonner avec une surconsommation de compléments alimentaires qui ne sont pas tous anodins, et à focaliser sur des symptômes auxquels il serait bon de ne plus penser (fameux effet placebo qui peut aussi rendre plus malade). Un bon vieux (ou pas
) médecin qui dit "c'est pas grave", c'est parfois justement un vrai médecin "traitant". 
Je pense aussi à ce que tu avais exprimé à propos de la psychothérapeute qui te suit. Son mutisme, tu te souviens ?
En fait, ça me rappelle une ou deux séances que j'avais eues avec la mienne alors que je pointais quelques contrariétés que j'éprouvais dans notre relation thérapeutique. Elle m'avait répondu chaque fois un truc du genre : "Tu as raison. Avec intelligence et finesse, tu viens de toucher mes propres limites et c'est intéressant tout ça, surtout pour moi... Mais, es-tu sûre que tu veuilles dépenser 55 euros pour m'aider à progresser dans mon métier, ou préfèrerais-tu que nous regardions pourquoi mon insuffisance à t'aider dans ce cas précis te plonge dans un tel désarroi ?"
Eh ben, tu sais quoi, Alexandre ??? Face à tant de bon sens, j'ai toujours choisi la deuxième proposition !
D'ailleurs, commence par voir ça avec elle (ta thérapeute). Peut-être que le choix d'un médecin sera plus facile quand tu auras abordé et réglé cette question en profondeur.
Reste Max, aussi, qui a peut-être des médecins qui lui ont été recommandés dans ta région par les usagers du forum.
2/ Cesse de chercher à tout prix tes réponses sur le net. Tu vas t'y perdre, forcément, puisqu'on trouve tout et son contraire. C'est angoissant et ça finit par rendre fou puisqu'on change de maladie à chaque nouveau site qu'on ouvre.
Notamment, tu parles de Lyme à présent. Mais qu'est-ce que Lyme aurait à voir avec le candida ou même avec les symptômes que tu as décris sur le site ? je ne vois pas.
N'oublie pas que le stress est facteur de candida. Ne vas pas te rendre inutilement malade.
3/ Pour cette fatigue post-prandiale, je persiste à penser que tu devrais explorer davantage du côté de ce que tu manges. Tu sembles avoir par ailleurs tous les symptômes d'un empoisonnement (diarrhées, urticaire, rhinite avec glaires notamment).
Peut-être que tu pourrais chaque jour, pendant quelques semaines, noter TRES EXACTEMENT ce que tu manges (y compris les additifs alimentaires s'il en est) et que tu attribues une note à ce symptôme allant de 0 à 3.
Je t'ai fait un clin d’œil sur le gluten dans un autre fil, tu n'as pas réagi. Pourtant, je pense qu'il serait intéressant que tu fasses une exclusion totale de 5 jours, suivie d'un 6e jour avec consommation de gluten (tel que tu le consommais avant tout régime), pour voir si tu réagis violemment. Ou pas. Et si c'est "ou pas" tant mieux, remanges-en. Mais ne fais pas comme moi qui me suis raconté que je n'ai aucune réaction véritable au gluten pendant un an alors que maintenant que le médecin m'envisage cœliaque, c'est incroyable ce qu'il vient de me faire comme violence (je prendrai le temps de raconter à mon retour l'expérience involontaire que j'ai faite ces deux derniers jours). Et vois, dans mon expérience, combien mon psychisme aura été facteur d'erreur 
: soit je me suis raconté des balivernes pendant un an parce que je voulais manger des produits au gluten (déni), soit je suis totalement hypocondriaque maintenant qu'on a mis un nom sur mes symptômes et je me rends artificiellement allergique. 
Allez, Alexandre, j'espère que tu auras des tas de choses positives à me raconter à la fin de la semaine.
Courage, courage ! Et pas d'idées négatives surtout.
Alors, même si j'ai peur d'être un peu maladroite, j'ai envie de te donner quelques menus conseils quasi-maternels tant je voudrais t'aider à sortir de ce profond désarroi :
1/ Ne reste pas seul avec tes symptômes. Trouve un médecin compréhensif puis FAIS-LUI CONFIANCE JUSQU'AU BOUT. Si vous n'êtes pas d'accord, dis-le lui, explique-lui pourquoi mais écoute ses réponses. Et s'il reste sur ses positions, accepte qu'il soit parfois plus qualifié que toi en la matière, ou qu'il ne puisse pas t'aider en toute chose mais ne lui cache rien de ce que tu fais ou absorbe par ailleurs.
Cultiver la méfiance envers les médecins n'est pas une bonne solution. Elle conduit à des états hypocondriaques (justifiés ou non mais toujours dangereux à long terme). Parfois, c'est vrai, on rencontre des c... mais il est impossible de passer toute une vie à ne rencontrer qu'eux. Lorsqu'on a ce sentiment en permanence, c'est peut-être que soi-même on est braqué dans ses postures et que l'autre, agacé, ne nous écoute plus non plus, ne trouvant pas matière à s'appuyer de façon fiable à ce qu'on lui raconte.
Sur ce forum, beaucoup font un procès systématique du corps médical, je pense personnellement que cet état d'esprit ne peut pas permettre de guérison puisqu'il conduit à s'auto-diagnostiquer sans les connaissances appropriées, à s'empoisonner avec une surconsommation de compléments alimentaires qui ne sont pas tous anodins, et à focaliser sur des symptômes auxquels il serait bon de ne plus penser (fameux effet placebo qui peut aussi rendre plus malade). Un bon vieux (ou pas
) médecin qui dit "c'est pas grave", c'est parfois justement un vrai médecin "traitant". Je pense aussi à ce que tu avais exprimé à propos de la psychothérapeute qui te suit. Son mutisme, tu te souviens ?
En fait, ça me rappelle une ou deux séances que j'avais eues avec la mienne alors que je pointais quelques contrariétés que j'éprouvais dans notre relation thérapeutique. Elle m'avait répondu chaque fois un truc du genre : "Tu as raison. Avec intelligence et finesse, tu viens de toucher mes propres limites et c'est intéressant tout ça, surtout pour moi... Mais, es-tu sûre que tu veuilles dépenser 55 euros pour m'aider à progresser dans mon métier, ou préfèrerais-tu que nous regardions pourquoi mon insuffisance à t'aider dans ce cas précis te plonge dans un tel désarroi ?"
Eh ben, tu sais quoi, Alexandre ??? Face à tant de bon sens, j'ai toujours choisi la deuxième proposition !
D'ailleurs, commence par voir ça avec elle (ta thérapeute). Peut-être que le choix d'un médecin sera plus facile quand tu auras abordé et réglé cette question en profondeur.
Reste Max, aussi, qui a peut-être des médecins qui lui ont été recommandés dans ta région par les usagers du forum.
2/ Cesse de chercher à tout prix tes réponses sur le net. Tu vas t'y perdre, forcément, puisqu'on trouve tout et son contraire. C'est angoissant et ça finit par rendre fou puisqu'on change de maladie à chaque nouveau site qu'on ouvre.
Notamment, tu parles de Lyme à présent. Mais qu'est-ce que Lyme aurait à voir avec le candida ou même avec les symptômes que tu as décris sur le site ? je ne vois pas.
N'oublie pas que le stress est facteur de candida. Ne vas pas te rendre inutilement malade.
3/ Pour cette fatigue post-prandiale, je persiste à penser que tu devrais explorer davantage du côté de ce que tu manges. Tu sembles avoir par ailleurs tous les symptômes d'un empoisonnement (diarrhées, urticaire, rhinite avec glaires notamment).
Peut-être que tu pourrais chaque jour, pendant quelques semaines, noter TRES EXACTEMENT ce que tu manges (y compris les additifs alimentaires s'il en est) et que tu attribues une note à ce symptôme allant de 0 à 3.
Je t'ai fait un clin d’œil sur le gluten dans un autre fil, tu n'as pas réagi. Pourtant, je pense qu'il serait intéressant que tu fasses une exclusion totale de 5 jours, suivie d'un 6e jour avec consommation de gluten (tel que tu le consommais avant tout régime), pour voir si tu réagis violemment. Ou pas.
Et si c'est "ou pas" tant mieux, remanges-en. Mais ne fais pas comme moi qui me suis raconté que je n'ai aucune réaction véritable au gluten pendant un an alors que maintenant que le médecin m'envisage cœliaque, c'est incroyable ce qu'il vient de me faire comme violence (je prendrai le temps de raconter à mon retour l'expérience involontaire que j'ai faite ces deux derniers jours). Et vois, dans mon expérience, combien mon psychisme aura été facteur d'erreur : soit je me suis raconté des balivernes pendant un an parce que je voulais manger des produits au gluten (déni), soit je suis totalement hypocondriaque maintenant qu'on a mis un nom sur mes symptômes et je me rends artificiellement allergique. Allez, Alexandre, j'espère que tu auras des tas de choses positives à me raconter à la fin de la semaine.
Courage, courage ! Et pas d'idées négatives surtout.