05-07-2012, 09:28 AM
Non, ton post est très intéressant. Il aborde plusieurs points importants, à propos de la prise en charge globale. Il rappelle à quel point le tout est compliqué, et que nombreux sont les facteurs à prendre en compte. Il aurait peut-être même plus sa place dans la section "réussir le programme anti-candida".
Tout d'abord, oui, les coûts d'un tel traitement est énorme... Je n'ose pour ma part pas compter. Pour ton traitement tu as saisi l'essentiel, et ton utilisation de l'HE de menthe poivrée est bonne à savoir! Le fait de ne pas travailler permet au moins de bien prendre le temps nécessaire, et de mettre toutes les choses de son côté
Dans le genre "sans coût" on peut aussi re-citer l'activité physique, la respiration (j'insiiiste 
).
Mais donc en plus d'éliminer les aliments interdits, de faire tourner les aliments autorisés, de renforcer le système immunitaire, de prendre des probiotiques et des antifongiques, de surveiller ses carences et d'y pallier... il faut aussi penser aux enzymes! Max en parle sur son site, mais c'est vrai que d'une façon générale, on ne met pas l'accent dessus.
A tort, sans doute! Sans aller jusqu'à penser que c'est "la clé" de la résussite, il ne faudrait pas tant les sous-estimer. Le lien que tu as donné souligne différents points très intéressants. On peut penser les enzymes à plusieurs niveaux:
- LA CUISSON DES ALIMENTS. Je pensais un post là dessus, ce qui est une évidence pour certain ne l'est peut être pas pour tous, bref, au cas où un malentendu se soit créé à un moment, il faut privilégier la cuisson à la vapeur douce, pour les légumes, les légumineuses, mais aussi pour les céréales, et le poisson, et même la viande, et même si on va jusqu'au bout, les éventuels pains ou patisseries (bien plus facile à dire qu'à faire).
La cuisson à la vapeur douce se réalise avec un cuit-vapeur électrique, un cuiseur à riz, si on ne craint pas le fait de cuisiner dans du plastique, ou avec une marguerite en inox, ou l'un de ces trucs super chers comme "le vitaliseur de marion". Mais surtout pas dans le panier à trou de la cocotte-minute, pourtant si pratique. La chaleur y est bien trop élevée et détruit tous les enzymes et vitamines.
Ici on se rapproche du régime Seignalet, qui met justement l'accent sur le type de cuisson utilisé, notament la température de 110° à ne pas dépasser. Mais même à cette température les aliments sont en partie dénaturés, et moins l'on chauffe, plus l'on préserve les vitamines et enzymes. Le retour sur le débat du cru, à chacun de voir.
- LES ALIMENTS RAFINES, LES FARINES, sont dénaturées... Le fait de réduire des céréales complètes en particules très fines les altère et décompose les molécules. Consommer de la farine revient à consommer des carbohydrates qui vont nourrir le candida, sans retirer le bénéfice d'un apport nutritif. Il paraîtrait que les flocons sont "moins pires" que la farine, mais dans l'idéal, il est préférable de se contenter des céréales complètes.
Oui, on n'oublie qu'à chaque fois qu'on mange des céréales, on mange des sucres lents, des carbo-hydrates, qui peuvent en partie être utilisés par le candida pour se nourrir. Là on peut faire un choix: se conformer au régime Glucides Spécifiques, qui pour cette raison préfère supprimer quasiment les céréales, ou décider d'en consommer en essayant toujours d'être raisonnable.
-LA COMPOSITION DES MENUS. On peut faciliter la tâche des enzymes digestives en ne mélangeant pas tout à chaque repas (ici contre le conseil du régime arc-en-ciel proposé par PG Besson). Dans l'idée que les enzymes diffusées dans les intestins diffèrent selon la nourriture à digérer, et que plus des aliments de nature différente seront mélangés, plus le travail de décomposition sera lent et difficile. Pas de céréales ou d'amidon avec la viande, pas de sucré avec le salé... les conseils donnés à travers le lien présent dans le premier post sont assez complets à ce sujet.
On essaye effectivement de réduire au maximum le temps de stagnation des aliments ingérés dans les intestins, pour empêcher la putréfaction, voir même une solidification tenace (!!) Cela constituerait bien une aubaine pour le candida, comme de jolis foyers de nourriture, des petits restaurants implantés...
- HYDROTHERAPIE DU COLON. A première vue, il me semble que les auteurs en général mettent plus l'accent, pour éviter la stagnation d'éléments dans les intestins, sur l'hydrothérapie du colon. Le but de l'irrigation est bien de faire le ménage, de décoller des foyers qui doivent être présents depuis des années. Cela est recommandé au début du traitement, pour "partir sur de bonnes bases". Je pense aussi que cela facilite le travail de la digestion en général, les enzymes pouvant mieux cibler la nourriture que l'on vient d'ingurgiter, et pas celle qui est là depuis des mois.
- LA COMPLEMENTATION ENZYMATIQUE pourrait être un outils de plus, dans la phase d'attaque du candida. A première vue elle est attirante, puisqu'elle promet des miracles: digérer les protéines de lait, le gluten, le sucre... Mais notre production enzymatique est-elle vraiment insuffisante? (je pose la question, si quelqu'un a la réponse?).
J'ai peur que cette prise devienne une habitude, qui nous faciliterait la vie certes, mais ne nous ferait pas faire les vrais efforts nécessaires pour notre corps. Par exemple, prendre de la lactase vendue en pharmacie, et continuer à boire du lait de vache hyper-transformé endu en grande-surface ne me paraît pas une solution souhaitable.
Mais d'un autre côté, si les enzymes permettent au moins, dans la période très sensible du début du traitement, de faire en sorte que moins d'éléments traversent la paroi des intestins et ne viennent créer ces intollérances alimentaires qui nous compliquent tout... De ce point de vue, ne vaudrait-il pas mieux travailler à réparer notre paroi intestinale?
Je suis partagée, j'attend avec beaucoup d'intérêt les avis des autres utilisateurs de ce forum!
Tout d'abord, oui, les coûts d'un tel traitement est énorme... Je n'ose pour ma part pas compter. Pour ton traitement tu as saisi l'essentiel, et ton utilisation de l'HE de menthe poivrée est bonne à savoir! Le fait de ne pas travailler permet au moins de bien prendre le temps nécessaire, et de mettre toutes les choses de son côté
Dans le genre "sans coût" on peut aussi re-citer l'activité physique, la respiration (j'insiiiste ).Mais donc en plus d'éliminer les aliments interdits, de faire tourner les aliments autorisés, de renforcer le système immunitaire, de prendre des probiotiques et des antifongiques, de surveiller ses carences et d'y pallier... il faut aussi penser aux enzymes! Max en parle sur son site, mais c'est vrai que d'une façon générale, on ne met pas l'accent dessus.
A tort, sans doute! Sans aller jusqu'à penser que c'est "la clé" de la résussite, il ne faudrait pas tant les sous-estimer. Le lien que tu as donné souligne différents points très intéressants. On peut penser les enzymes à plusieurs niveaux:
- LA CUISSON DES ALIMENTS. Je pensais un post là dessus, ce qui est une évidence pour certain ne l'est peut être pas pour tous, bref, au cas où un malentendu se soit créé à un moment, il faut privilégier la cuisson à la vapeur douce, pour les légumes, les légumineuses, mais aussi pour les céréales, et le poisson, et même la viande, et même si on va jusqu'au bout, les éventuels pains ou patisseries (bien plus facile à dire qu'à faire).
La cuisson à la vapeur douce se réalise avec un cuit-vapeur électrique, un cuiseur à riz, si on ne craint pas le fait de cuisiner dans du plastique, ou avec une marguerite en inox, ou l'un de ces trucs super chers comme "le vitaliseur de marion". Mais surtout pas dans le panier à trou de la cocotte-minute, pourtant si pratique. La chaleur y est bien trop élevée et détruit tous les enzymes et vitamines.
Ici on se rapproche du régime Seignalet, qui met justement l'accent sur le type de cuisson utilisé, notament la température de 110° à ne pas dépasser. Mais même à cette température les aliments sont en partie dénaturés, et moins l'on chauffe, plus l'on préserve les vitamines et enzymes. Le retour sur le débat du cru, à chacun de voir.
- LES ALIMENTS RAFINES, LES FARINES, sont dénaturées... Le fait de réduire des céréales complètes en particules très fines les altère et décompose les molécules. Consommer de la farine revient à consommer des carbohydrates qui vont nourrir le candida, sans retirer le bénéfice d'un apport nutritif. Il paraîtrait que les flocons sont "moins pires" que la farine, mais dans l'idéal, il est préférable de se contenter des céréales complètes.
Oui, on n'oublie qu'à chaque fois qu'on mange des céréales, on mange des sucres lents, des carbo-hydrates, qui peuvent en partie être utilisés par le candida pour se nourrir. Là on peut faire un choix: se conformer au régime Glucides Spécifiques, qui pour cette raison préfère supprimer quasiment les céréales, ou décider d'en consommer en essayant toujours d'être raisonnable.
-LA COMPOSITION DES MENUS. On peut faciliter la tâche des enzymes digestives en ne mélangeant pas tout à chaque repas (ici contre le conseil du régime arc-en-ciel proposé par PG Besson). Dans l'idée que les enzymes diffusées dans les intestins diffèrent selon la nourriture à digérer, et que plus des aliments de nature différente seront mélangés, plus le travail de décomposition sera lent et difficile. Pas de céréales ou d'amidon avec la viande, pas de sucré avec le salé... les conseils donnés à travers le lien présent dans le premier post sont assez complets à ce sujet.
On essaye effectivement de réduire au maximum le temps de stagnation des aliments ingérés dans les intestins, pour empêcher la putréfaction, voir même une solidification tenace (!!) Cela constituerait bien une aubaine pour le candida, comme de jolis foyers de nourriture, des petits restaurants implantés...
- HYDROTHERAPIE DU COLON. A première vue, il me semble que les auteurs en général mettent plus l'accent, pour éviter la stagnation d'éléments dans les intestins, sur l'hydrothérapie du colon. Le but de l'irrigation est bien de faire le ménage, de décoller des foyers qui doivent être présents depuis des années. Cela est recommandé au début du traitement, pour "partir sur de bonnes bases". Je pense aussi que cela facilite le travail de la digestion en général, les enzymes pouvant mieux cibler la nourriture que l'on vient d'ingurgiter, et pas celle qui est là depuis des mois.
- LA COMPLEMENTATION ENZYMATIQUE pourrait être un outils de plus, dans la phase d'attaque du candida. A première vue elle est attirante, puisqu'elle promet des miracles: digérer les protéines de lait, le gluten, le sucre... Mais notre production enzymatique est-elle vraiment insuffisante? (je pose la question, si quelqu'un a la réponse?).
J'ai peur que cette prise devienne une habitude, qui nous faciliterait la vie certes, mais ne nous ferait pas faire les vrais efforts nécessaires pour notre corps. Par exemple, prendre de la lactase vendue en pharmacie, et continuer à boire du lait de vache hyper-transformé endu en grande-surface ne me paraît pas une solution souhaitable.
Mais d'un autre côté, si les enzymes permettent au moins, dans la période très sensible du début du traitement, de faire en sorte que moins d'éléments traversent la paroi des intestins et ne viennent créer ces intollérances alimentaires qui nous compliquent tout... De ce point de vue, ne vaudrait-il pas mieux travailler à réparer notre paroi intestinale?
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Six mois de régime en 2012 + un équilibrage psychologique et spirituel depuis 2 ans = un céleri épanoui aujourd'hui !