01-16-2013, 12:50 PM
Bonjour Mafarej,
Oui, pour moi, vous êtes atteinte de candidose, avec une tendance à la généralisation : muguet buccal avec mauvaise haleine qui pourrait signifier une atteinte du foie et/ou de l’œsophage, langue douloureuse qui signifie peut-être une glossite intermittente, pied d'athlète, dermite séborrhéique au visage avec rougeurs, extrémités froides qui dénoncent une atteinte probable en profondeur... Peut-être avez-vous aussi les ongles jaunes plutôt que blanc nacré, et j'imagine que vous évoquez un problème de crevasses aux mamelons si vous parlez d'allaitement et que votre enfant est atteint lui-même d'un muguet (pour répondre à votre question : vous vous le retransmettez mutuellement par contact dans le cadre de l'allaitement ; mais vous donnez aussi à votre enfant vos anticorps qui, même s'ils sont défaillants, sont plus forts que ceux d'un nouveau né)
Pour finir, diarrhées et gaz peuvent également signaler une atteinte des intestins.
Il est donc très important de parler à votre généraliste de l'existence simultanée de ces symptômes : c'est le signe que votre système immunitaire est largement défaillant. Il faut faire un bilan sanguin de ce côté.
En fait, je viens de découvrir que les mycoses généralisées sont TOUJOURS la conséquence d'une faiblesse immunitaire (devenue) chronique, quand elles ne cèdent pas naturellement aux antifongiques locaux et qu'elles ont tendance à se généraliser sous des formes locales simultanées.
Les larmes qui brûlent, les verrues sont également un signal fort d'insuffisance immunitaire, si on les additionne aux manifestations mycosiques que vous décrivez. Vraiment, parlez-en. En précisant que ces symptômes existent depuis BIEN AVANT votre grossesse et votre allaitement (période vulnérable sur le plan immunitaire puisqu'on partage ses richesses avec son enfant et que les médecins ont tôt fait d'expliquer cela comme étant LA cause). En insistant sur leur caractère progressivement envahissant et simultané. Calmement, à chaque consultation même si celle-ci est motivée par tout autre chose et ce, jusqu'à ce que votre médecin entende vraiment ce que vous lui dites et croise cette information avec tout ce qui vous arrive par ailleurs. C'est important. Sans analyses sanguines très ciblées, il est impossible d'avancer et on lutte contre les effets plutôt que la cause. D'autres symptômes plus graves risquent alors de se manifester. Sans compter le temps et l'énergie perdue, parfois pendant des années qui se comptent par dizaines.
Dans l'immédiat (et en attendant de convaincre progressivement votre médecin d'investiguer votre système immunitaire), vous allaitez et, pour cette raison, je vous déconseille le régime anticandida : il est trop pauvre pour vous permettre de résister à la dépense calorique et nutritionnelle qu'occasionne l'allaitement et de nombreux compléments alimentaires sont déconseillés à cette occasion. Contentez-vous d'éliminer les féculents à base de gluten et préférez-leur le sarrasin, le quinoa et autres variétés qui allègeront le travail de vos intestins et permettront une meilleure oxygénation de vos émonctoires (dont la peau). Cessez toute consommation de sucre industriel mais mangez des fruits frais, pleins de vitamines. Augmentez également votre ration de légumes frais au maximum de vos capacités (finances, temps de préparation + envies personnelles).
Laissez tomber l'ail enfin, même s'il vous réussit, si vous ne voulez pas que votre enfant soit dégouté de votre lait (ou prenez-en très modérément si quotidiennement). Préférez le curcuma, par exemple.
Pour votre enfant :
1/ Voyez un homéopathe plutôt qu'un pédiatre traditionnel et sélectionnez avec lui les vaccins sans danger pour obtenir la paix institutionnelle (les crèches et les écoles ne transigent guère et il faut parfois en passer par un conflit ouvert et militant ou par de fausses déclarations de vaccinations quand on a un enfant qui court un danger à être vacciné : de manière générale, les homéopathes ont plus souvent l'audace de s'affronter aux institutions pour des raisons déontologiques).
2/ Ne vous inquiétez pas outre mesure pour le muguet de votre enfant : il a peut-être davantage de défenses immunitaires, tout au moins potentielles, et le muguet buccal chez un enfant est à la fois courant et anodin. Essayez le violet de gentiane (à faire préparer en pharmacie, avec ou sans ordonnance) : applications locales sur la langue du bb et sur toutes vos surfaces cutanées atteintes. C'est sans danger et parfois très aidant. Attention par contre, ça tâche affreusement et définitivement le linge. Et évidemment, poursuivez les traitements que vous donne votre médecin. Ne serait-ce que parce que si les mycoses y résistent, c'est encore une indication supplémentaire qui peut mener au diagnostic essentiel.
Bon courage à vous dans ces premières mesures. Je suis attentive aux posts du forum et, si vous avez d'autres questions, je vous y répondrai volontiers.
Oui, pour moi, vous êtes atteinte de candidose, avec une tendance à la généralisation : muguet buccal avec mauvaise haleine qui pourrait signifier une atteinte du foie et/ou de l’œsophage, langue douloureuse qui signifie peut-être une glossite intermittente, pied d'athlète, dermite séborrhéique au visage avec rougeurs, extrémités froides qui dénoncent une atteinte probable en profondeur... Peut-être avez-vous aussi les ongles jaunes plutôt que blanc nacré, et j'imagine que vous évoquez un problème de crevasses aux mamelons si vous parlez d'allaitement et que votre enfant est atteint lui-même d'un muguet (pour répondre à votre question : vous vous le retransmettez mutuellement par contact dans le cadre de l'allaitement ; mais vous donnez aussi à votre enfant vos anticorps qui, même s'ils sont défaillants, sont plus forts que ceux d'un nouveau né)
Pour finir, diarrhées et gaz peuvent également signaler une atteinte des intestins.
Il est donc très important de parler à votre généraliste de l'existence simultanée de ces symptômes : c'est le signe que votre système immunitaire est largement défaillant. Il faut faire un bilan sanguin de ce côté.
En fait, je viens de découvrir que les mycoses généralisées sont TOUJOURS la conséquence d'une faiblesse immunitaire (devenue) chronique, quand elles ne cèdent pas naturellement aux antifongiques locaux et qu'elles ont tendance à se généraliser sous des formes locales simultanées.
Les larmes qui brûlent, les verrues sont également un signal fort d'insuffisance immunitaire, si on les additionne aux manifestations mycosiques que vous décrivez. Vraiment, parlez-en. En précisant que ces symptômes existent depuis BIEN AVANT votre grossesse et votre allaitement (période vulnérable sur le plan immunitaire puisqu'on partage ses richesses avec son enfant et que les médecins ont tôt fait d'expliquer cela comme étant LA cause). En insistant sur leur caractère progressivement envahissant et simultané. Calmement, à chaque consultation même si celle-ci est motivée par tout autre chose et ce, jusqu'à ce que votre médecin entende vraiment ce que vous lui dites et croise cette information avec tout ce qui vous arrive par ailleurs. C'est important. Sans analyses sanguines très ciblées, il est impossible d'avancer et on lutte contre les effets plutôt que la cause. D'autres symptômes plus graves risquent alors de se manifester. Sans compter le temps et l'énergie perdue, parfois pendant des années qui se comptent par dizaines.
Dans l'immédiat (et en attendant de convaincre progressivement votre médecin d'investiguer votre système immunitaire), vous allaitez et, pour cette raison, je vous déconseille le régime anticandida : il est trop pauvre pour vous permettre de résister à la dépense calorique et nutritionnelle qu'occasionne l'allaitement et de nombreux compléments alimentaires sont déconseillés à cette occasion. Contentez-vous d'éliminer les féculents à base de gluten et préférez-leur le sarrasin, le quinoa et autres variétés qui allègeront le travail de vos intestins et permettront une meilleure oxygénation de vos émonctoires (dont la peau). Cessez toute consommation de sucre industriel mais mangez des fruits frais, pleins de vitamines. Augmentez également votre ration de légumes frais au maximum de vos capacités (finances, temps de préparation + envies personnelles).
Laissez tomber l'ail enfin, même s'il vous réussit, si vous ne voulez pas que votre enfant soit dégouté de votre lait (ou prenez-en très modérément si quotidiennement). Préférez le curcuma, par exemple.
Pour votre enfant :
1/ Voyez un homéopathe plutôt qu'un pédiatre traditionnel et sélectionnez avec lui les vaccins sans danger pour obtenir la paix institutionnelle (les crèches et les écoles ne transigent guère et il faut parfois en passer par un conflit ouvert et militant ou par de fausses déclarations de vaccinations quand on a un enfant qui court un danger à être vacciné : de manière générale, les homéopathes ont plus souvent l'audace de s'affronter aux institutions pour des raisons déontologiques).
2/ Ne vous inquiétez pas outre mesure pour le muguet de votre enfant : il a peut-être davantage de défenses immunitaires, tout au moins potentielles, et le muguet buccal chez un enfant est à la fois courant et anodin. Essayez le violet de gentiane (à faire préparer en pharmacie, avec ou sans ordonnance) : applications locales sur la langue du bb et sur toutes vos surfaces cutanées atteintes. C'est sans danger et parfois très aidant. Attention par contre, ça tâche affreusement et définitivement le linge. Et évidemment, poursuivez les traitements que vous donne votre médecin. Ne serait-ce que parce que si les mycoses y résistent, c'est encore une indication supplémentaire qui peut mener au diagnostic essentiel.
Bon courage à vous dans ces premières mesures. Je suis attentive aux posts du forum et, si vous avez d'autres questions, je vous y répondrai volontiers.