10-06-2013, 12:11 PM
Bonjour Matt Asie,
J'ai longuement hésité avant de vous répondre, tant je trouve votre message plein de contradictions : du coup, je ne sais pas vraiment comment commencer, ni comment vous aider avec la plus grande délicatesse possible... Excusez d'avance ma maladresse s'il en est...
Pour faire court et efficacement métaphorique même si ça parait un peu caricatural, vous me faites penser à quelqu'un qui aurait un cancer avancé et qui crierait dans les couloirs du pavillon des cancéreux "Je ne veux pas faire de chimio mais aidez-moi parce que je ne veux pas mourir !"
D'un côté, en effet, vous pensez avoir une candidose et vous consultez pour vous soigner. Vous décidez donc de vous poser des limites.
Mais de l'autre elles sont inappropriées : par exemple, 4 verres de bière c'est un litre, c'est-à-dire déjà beaucoup trop ; néanmoins vous ne respectez même pas cette limite que vous vous êtes fixée vous-même.
Pourtant, si on ne considère que cet aspect de votre comportement alimentaire :
1/ l'alcool est ce qu'on peut faire de pire quand on est atteint de candida albicans ; il adore...
2/ la bière contient des levures qui, en présence du candida en excès, se nourrissent mutuellement.
Par ailleurs, votre attitude face à l'huile essentielle de niaouli me rappelle celle de ma fille lorsqu'elle était enfant. Je cite : "Je n'arrive pas à faire une cure d'huile essentielle de niaouli, parce que c'est fort et que je vais déprimer... et mon niveau est déjà bas".
Il me semble quand-même qu'il y a des choses plus difficiles dans la vie que d'absorber quelques gouttes d'huile de niaouli et qu'on ne fait pas une dépression parce qu'on doit avaler régulièrement quelque chose qui a mauvais gout.
Personnellement, je prends de l'huile de niaouli et de ravintsare trois fois par jour, plus de deux mois par an, et je m'en remets volontiers.
Le problème est forcément ailleurs et il faudrait que vous le validiez : pour l'instant, vous êtes dans une phase de refus, et tous les prétextes seront bons pour reculer votre prise en charge.
Ne vous méprenez pas : je ne juge pas votre attitude, vous avez le droit absolu d'être désespérée, impuissante, révoltée... Je l'ai été aussi parfois et je connais tous les méandres de l'auto-destruction...
Je souhaite juste vous faire remarquer que vous n'êtes pas franchement prête à vous engager dans une lutte acharnée contre le candida. Ceux qui sont ici de longue date le savent tous : il faut une volonté de fer pour lui faire face et aucune demie mesure ne permet de le vaincre. Il vous faut donc, en premier lieu, faire le nécessaire pour vous sentir mieux moralement, lutter d'abord contre la déprime qui vous ronge. Je sens, en effet, en vous surtout une absence profonde d'estime de soi qui vous empêche de croire en votre propre capacité de guérison. C'est donc par là qu'il faudrait commencer.
Faites l'inventaire de ce que vous aimez/aimeriez faire (et qui est bon pour votre santé mentale et physique) et faites-le régulièrement. Otez-vous de la tête les mots "interdit" ou "obligatoire" : c'est prématuré.
Commencez donc seulement à introduire dans votre vie ce qui vous fait du bien plutôt que de vouloir cesser ce qui vous fait du mal. Le reste viendra après...
Sinon, ce qui frappe dans votre message, c'est que vous présentez l'incident du produit anti-cafards comme étant le déclencheur de tout.
Ce n'est probablement pas le cas mais c'est intéressant en ce sens qu'il s'agit d'une réaction violente d'empoisonnement. Une possible réaction du corps qui aurait soudain dit "trop c'est trop".
Cherchez du côté du foie. Il est possible qu'il n'en puisse plus et que, vu sa fonction polyvalente et essentielle dans le corps, il empêche tous les autres organes de faire aussi leur boulot (j'y pense d'autant plus que vous semblez céder de façon excessive aux sucreries chocolatées, à l'alcool, et que vous avez pris à plusieurs reprises des antibiotiques). Une simple cure de chardon-marie pendant un à deux mois pourrait donc peut-être vous permettre une première désintoxication de fond intéressante. En tout cas, ça s'avale facilement (ce sont des gélules sans gout
), c'est TRES efficace, et totalement inoffensif. Ca vaudrait le coup d'essayer déjà ça.
Par contre, c'est un antipoison puissant qu'il faut prendre à distance de tous les autres médicaments, sinon ils n'ont plus d'effet (je pense à votre demi anxiolytique, notamment, mais c'est valable aussi si vous prenez encore des antibiotiques).
Voilà, c'est ce que je ferais pour moi-même si j'étais à votre place :
1/ introduire dès maintenant une cure de chardon-marie et ne rien changer d'autre à ma vie,
2/ cultiver l'amour de moi : entreprendre une activité dont j'ai toujours rêvé, introduire dans mon assiette des aliments qui me font envie et que je sais bons pour ma santé, voir les amis qui me font du bien, etc...
3/ penser simplement à chaque fois que je me fais du mal avec des choses que je crois aimer : "Je me fais du mal"... jusqu'au jour où j'aurai simplement envie d'arrêter de le faire,
4/ échanger progressivement les soins lourds contre des soins plus naturels : je pense à votre anxiolytique qui pourrait un jour être remplacé par du lithium en oligo-éléments,
5/ Et seulement en 5, m'engager dans la lutte anti-candida, avec l'aide d'un aromathérapeute sérieux et compétent dont je suivrai les consignes à la lettre même si je dois faire la grimace 3X/jour.
J'espère que mon message ne vous aura pas trop bousculée. J'ai pris du temps pour vous l'écrire : je voudrais donc que mon geste vous soit utile, simplement.
Je vous souhaite beaucoup de douceur,
Lola
J'ai longuement hésité avant de vous répondre, tant je trouve votre message plein de contradictions : du coup, je ne sais pas vraiment comment commencer, ni comment vous aider avec la plus grande délicatesse possible... Excusez d'avance ma maladresse s'il en est...
Pour faire court et efficacement métaphorique même si ça parait un peu caricatural, vous me faites penser à quelqu'un qui aurait un cancer avancé et qui crierait dans les couloirs du pavillon des cancéreux "Je ne veux pas faire de chimio mais aidez-moi parce que je ne veux pas mourir !"
D'un côté, en effet, vous pensez avoir une candidose et vous consultez pour vous soigner. Vous décidez donc de vous poser des limites.
Mais de l'autre elles sont inappropriées : par exemple, 4 verres de bière c'est un litre, c'est-à-dire déjà beaucoup trop ; néanmoins vous ne respectez même pas cette limite que vous vous êtes fixée vous-même.
Pourtant, si on ne considère que cet aspect de votre comportement alimentaire :
1/ l'alcool est ce qu'on peut faire de pire quand on est atteint de candida albicans ; il adore...
2/ la bière contient des levures qui, en présence du candida en excès, se nourrissent mutuellement.
Par ailleurs, votre attitude face à l'huile essentielle de niaouli me rappelle celle de ma fille lorsqu'elle était enfant. Je cite : "Je n'arrive pas à faire une cure d'huile essentielle de niaouli, parce que c'est fort et que je vais déprimer... et mon niveau est déjà bas".
Il me semble quand-même qu'il y a des choses plus difficiles dans la vie que d'absorber quelques gouttes d'huile de niaouli et qu'on ne fait pas une dépression parce qu'on doit avaler régulièrement quelque chose qui a mauvais gout.
Personnellement, je prends de l'huile de niaouli et de ravintsare trois fois par jour, plus de deux mois par an, et je m'en remets volontiers.
Le problème est forcément ailleurs et il faudrait que vous le validiez : pour l'instant, vous êtes dans une phase de refus, et tous les prétextes seront bons pour reculer votre prise en charge.
Ne vous méprenez pas : je ne juge pas votre attitude, vous avez le droit absolu d'être désespérée, impuissante, révoltée... Je l'ai été aussi parfois et je connais tous les méandres de l'auto-destruction...
Je souhaite juste vous faire remarquer que vous n'êtes pas franchement prête à vous engager dans une lutte acharnée contre le candida. Ceux qui sont ici de longue date le savent tous : il faut une volonté de fer pour lui faire face et aucune demie mesure ne permet de le vaincre. Il vous faut donc, en premier lieu, faire le nécessaire pour vous sentir mieux moralement, lutter d'abord contre la déprime qui vous ronge. Je sens, en effet, en vous surtout une absence profonde d'estime de soi qui vous empêche de croire en votre propre capacité de guérison. C'est donc par là qu'il faudrait commencer.
Faites l'inventaire de ce que vous aimez/aimeriez faire (et qui est bon pour votre santé mentale et physique) et faites-le régulièrement. Otez-vous de la tête les mots "interdit" ou "obligatoire" : c'est prématuré.
Commencez donc seulement à introduire dans votre vie ce qui vous fait du bien plutôt que de vouloir cesser ce qui vous fait du mal. Le reste viendra après...
Sinon, ce qui frappe dans votre message, c'est que vous présentez l'incident du produit anti-cafards comme étant le déclencheur de tout.
Ce n'est probablement pas le cas mais c'est intéressant en ce sens qu'il s'agit d'une réaction violente d'empoisonnement. Une possible réaction du corps qui aurait soudain dit "trop c'est trop".
Cherchez du côté du foie. Il est possible qu'il n'en puisse plus et que, vu sa fonction polyvalente et essentielle dans le corps, il empêche tous les autres organes de faire aussi leur boulot (j'y pense d'autant plus que vous semblez céder de façon excessive aux sucreries chocolatées, à l'alcool, et que vous avez pris à plusieurs reprises des antibiotiques). Une simple cure de chardon-marie pendant un à deux mois pourrait donc peut-être vous permettre une première désintoxication de fond intéressante. En tout cas, ça s'avale facilement (ce sont des gélules sans gout
), c'est TRES efficace, et totalement inoffensif. Ca vaudrait le coup d'essayer déjà ça.Par contre, c'est un antipoison puissant qu'il faut prendre à distance de tous les autres médicaments, sinon ils n'ont plus d'effet (je pense à votre demi anxiolytique, notamment, mais c'est valable aussi si vous prenez encore des antibiotiques).
Voilà, c'est ce que je ferais pour moi-même si j'étais à votre place :
1/ introduire dès maintenant une cure de chardon-marie et ne rien changer d'autre à ma vie,
2/ cultiver l'amour de moi : entreprendre une activité dont j'ai toujours rêvé, introduire dans mon assiette des aliments qui me font envie et que je sais bons pour ma santé, voir les amis qui me font du bien, etc...
3/ penser simplement à chaque fois que je me fais du mal avec des choses que je crois aimer : "Je me fais du mal"... jusqu'au jour où j'aurai simplement envie d'arrêter de le faire,
4/ échanger progressivement les soins lourds contre des soins plus naturels : je pense à votre anxiolytique qui pourrait un jour être remplacé par du lithium en oligo-éléments,
5/ Et seulement en 5, m'engager dans la lutte anti-candida, avec l'aide d'un aromathérapeute sérieux et compétent dont je suivrai les consignes à la lettre même si je dois faire la grimace 3X/jour.
J'espère que mon message ne vous aura pas trop bousculée. J'ai pris du temps pour vous l'écrire : je voudrais donc que mon geste vous soit utile, simplement.
Je vous souhaite beaucoup de douceur,
Lola