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Attention au iode ...
#1
J'ai fait de la publicité pour le iode à différents endroits (j'ai de la peine à retrouver les pages, n'hésitez pas à faire un mot d'avertissement) sur ce forum et j'ai commis l'immense imbécilité de prendre une grosse quantité de Lugol d'un seul coup 8 gouttes 5% qui se sont combinée avec un traitement assez agressif de la langue au iode, ce qui au total à du faire une bonne dose militaire sous la forme de I2 et KI, le I2 étant peut-être plus agressif!!! Résultat je me retrouve probablement maintennt avec une sensibilité accrue au iode et un risque (ou carrément une ?) d'hyper-tyroïdie. Les informations que l'on trouve sur Internet sont très confuses sur le sujet, on vous dit ça peut provoquer de l'hyper tyroidie ou de l'hypo ou rien du tout, voilà donc un résumé plus explicite :

Chez la majorité des gens une grosse dose de iode (une goutte de lugol 5% = 60 l'AJR !!!) provoque un effet de stimulation endocrinienne relativement agréable avec (observé chez moi) une facilité pour la cicatrisation. Le problème vient du fait qu'à partir d'une certaine dose (difficile de dire à l'avance laquelle, il faudrait consulter un spécialiste) qui varie pour chacun, l'organisme peut réagir de manière auto-immune en attaquant les récepteurs d'activation de la thyroïde (maladie de Graves) dans une mesure désespérée pour lui faire arrêter la production des hormone thyroïdienne (T3, T4) or cette attaque joue le rôle d'une stimulation et enclenche un cercle vicieux (d'après ce que j'ai compris) : encore plus de T3/T4 donc encore plus d'attaque etc. jusqu'à ce que tout le iode soit épuisé (je crois qu'il y a beaucoup de rémission spontanées, mais pour s'informer, les paramètres sont difficile à obtenir).

En résumé :
  • Une grosse exposition préalable avec des agents de contrastes iodés ou une expérimentation exagérée peuvent déclencher des susceptibilités.
  • Chez les personnes non sensibilisée dépasser un peu l'AJR en iode semble très positif.
  • La confusion en matière de tourner hypo ou hyper vient probablement du fait que :
    • C'est d'abord légèrement excitant et stimulant, visiblement avec une phase en plateau très bien supportée et réversible, puis avec un pic qui peut prendre la forme d'une tempête thyroïdienne! C'est très probablement une indication de sensibilisation long terme et physiologiquement on assiste peut-être au cumul de l'action directe du iode sur la thyroïde avec en plus la stimulation immunitaire.
    • Une dose encore plus grosse provoque un mécanisme de régulation interne à la thyroïde qui doit se protéger du iode (qui pourrait probablement l'endommager à force de s'accumuler), il y a donc constriction des vaisseaux et mise en veilleuse donc pas de T3/T4 donc un état hypo-tyroïdien généralement passager (une a deux semaine d'après quelques lecture - de mémoire) pour redevenir ensuite hyper, à moins que la contraction subite aie indiqué au système immunitaire qu'il n'est plus nécessaire de s'en prendre au récepteurs d'activation! On trouve des documents sur des traitements à doses massive de Lugol pratiqués il y a presque un siècle, mais il faut les approcher avec la plus grande prudence car :
      • Beaucoup de gens étaient probablement en manque total de iode (pas de supplémentation à l'époque), il se peut donc que es effets positifs de retrouver une substance indispensable aie effacé les effets négatifs.
      • On ne peut pas vraiment compter sur les médecins de l'époque pour avoir effectué un suivit long terme sur les effets cardiaques etc. La technologie de mesure n'était pas très avancée etc.
      • Les gens étaient probablement plus solide que maintenant, moins d'allergie, sélection naturelle (je dis pas que c'est bien!) encore passablement présente, vie en plein air, moins de pollution, pas de iode radioactif en balade etc.

  • Un effet désinfectant local sur un organisme qui a des racines est très faible.

Voilà, à bon entendeur!
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