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Des symptomes mais quels symptomes ?
#7
Oui, en effet, j'ai eu ces symptômes justement pendant ces quatre dernières semaines. Je réfléchissais ces jours-ci à écrire un post à ce sujet mais mon cas est tellement particulier que je ne sais plus si mes commentaires et leur description peuvent réellement intéresser la collectivité. Or, l'intérêt d'un forum, c'est tout de même que chacun puisse s'y reconnaître.
Néanmoins, ce qui m'arrive aujourd'hui (en dehors de la violence des symptômes) me paraît essentiel à dire à un public dont les intestins sont en vrac depuis longtemps sans que personne n'en trouve la véritable cause, faute de chercher au bon endroit.
Je vais être encore longue, accrochez-vous ! Undecided

Je disais dans mon dernier post (voir ma présentation perso) que l'interniste m'avait mise sous fungizone pendant 2 mois (suspension buvable et non injections). J'ai évoqué la violence des symptômes qui sont survenus aussitôt. Puis, terrassée par d'autres, puis d'autres et encore d'autres, je viens simplement d'essayer de survivre, m'interrogeant chaque jour sur le bien-fondé d'aller pourrir dans une salle d'attente d'un quelconque service des urgences, la nécessité d'appeler mon interniste attitrée ou celle, plus modeste, de consulter mon généraliste. J'ai bricolé un peu de tout et frôlé, quarante jours durant, la septicémie, pour découvrir, le 41e jour, un ascaris mort de 35 cms dans mes selles. Enfin, je crois... mon médecin penchait plutôt pour un morceau de taenia solum.
Je passe les détails intermédiaires, car il ne s'agit ni plus ni moins du parcours du combattant habituel du "patient" qui, se sentant mourir, s'impatiente qu'on lui vienne en aide. C'est au généraliste que revient la juste compétence d'être capable de sauver son "impatient" lors des véritables urgences. Les autres, même s'ils m'ont aidée à comprendre indirectement ce qui m'arrivait, ne sont pas dignes que je leur dédie la moindre ligne ici.

Sans rentrer dans les détails, disais-je, nous avons découvert dans mon corps finalement à la fois une grosse pelote d'ascaris ET un ver solitaire.
Parallèlement, je viens d'apprendre ces quelques vérités à mes dépends :
1/ Le ver solitaire est rarement solitaire dans un organisme déficitaire et affaibli.
2/ Une coproculture peut être négative à plusieurs reprises alors qu'on abrite l'un ou l'autre ou plusieurs de ces hôtes indésirables (expérience faite ne serait-ce que 5 jours seulement avant la découverte de mes hôtes alors que ceux-ci sont présents sans aucune ambiguïté possible).
3/ Un ascaris vit entre 12 et 20 mois dans un corps, le vers solitaire peut y rester 20 à 25 ans. Ca peut donc expliquer bien des problèmes durables.
4/ Les antifongiques dérangent ces messieurs qui, exaspérés, libèrent des toxines qui peuvent provoquer un certain nombre de symptômes variés (fièvres inexplicables et phénomènes d'hypothermie, claquements de dents, vomissements, migraines, éruptions cutanées, gorge brûlante, nez qui chatouille sans arrêt, manifestations neurologiques de type tremblements musculaires et/ou cutanés, évanouissements, oublis répétés, bégaiements, confusion mentale, etc...). Je viens de les vivre en version intensive avec le fungizone. Mais je les avais vécus de façon plus atténuée intermittente et successive au cours du régime anti-candida.
5/ On se contamine aux ascaris assez facilement via les eaux de boisson mal filtrées et les légumes souillés par de la matière fécale (penser aux animaux domestiques ou sauvages) et mal lavés. Pour le taenia solum, il s'agit de la viande de porc mal cuite mais, lorsque ce sont les larves qui infestent le corps (on parle alors de cysticercose ; la taeniase et la cysticercose ne s'excluant l'une l'autre), on s'infeste par voie buccale, comme pour les ascaris, et on peut même s'auto-infester.

Forcément mon cerveau a effectué quelques circonvolutions obsessionnelles :
1/ Je ne cesse de penser à mes légumes bio et au moyen de les désinfecter en gardant leurs propriétés. Je vais arrêter de me ronger les ongles, de serrer des mains et je ne mangerai plus jamais de viande non congelée. Par ailleurs, c'est décidé, je ne boirai plus que de l'eau de source, en croisant les doigts pour que, à la source, il n'y ait aucun animal qui fasse ses besoins. Je n'ai pas encore pris de décision quant au moyen de me laver les fesses sans risque, peut-être en jetant un gant de toilette par jour. Si vous voyez sur le net une promotion sur les gants de toilette, surtout dites-le moi. Shy
2/ Et si c'était la prise d'antifongiques naturels qui m'avait rendue progressivement plus malade lorsque je me suis attaquée au candida ???!
3/ Le syndrome du colon irritable ne serait-il pas tout simplement LE symptôme éclairant d'une parasitose ? Et le candida ??? Depuis que j'ai perdu ma grosse pelote d'ascaris, mes manifestations régressent...
4/ A quoi servent les analyses médicales sinon à rendre fous les patients qui ne savent plus s'ils doivent croire ce qu'ils voient dans leur corps ou ce qui est écrit par d'autres ???
5/ P***, mais à quoi pensent donc les toubibs ??? Je suis sûre que mon taenia est un senior : je me plains depuis plus de vingt ans de douleurs intestinales, d'aérophagie, de diarrhées et stéatorrhées chroniques, de mon incapacité à rester deux heures sans manger (sans risquer l'évanouissement) et de mon manque d'appétit dès que je mange, de mes changements de poids intempestifs (je peux perdre 5 kilos en une semaine si je suis malade) et d'une malabsorption généralisée (je ne cesse en effet de manquer de fer, de calcium, de magnésium, de gras, etc... alors que je mange on ne peut plus équilibré) ?

Pour finir mon histoire, mon taenia a résisté au premier traitement. J'en attaque aujourd'hui un second. Mais là, je pense qu'il s'agit d'une anecdote concernant la prise du traitement : mon médecin estime qu'on est à jeun au bout de trois heures alors que la notice du médicament précisait une nuit et un repas léger la veille. J'ai fait l'erreur de préférer le point de vue de mon médecin (bah oui ! je l'aime bien, lui ! c'est une longue histoire d'amour et de confiance entre nous). Alors, on recommence. Pas grave, le traitement ne dure qu'une journée.

Bon, je ne veux pas vous mettre dans l'état dans lequel je suis. P'têt' ben que je suis psychologiquement contagieuse, en fait. Blush Mais... quand même ! je suis fichtrement en colère d'être aujourd'hui amochée à ce point alors qu'il aurait suffi d'un peu de vermifuge au bon moment pour que tout rentre dans l'ordre. Pensez-y juste à l'occasion.
Je vous tiendrai évidemment au courant de ma santé à venir : j'ai peut-être tort mais quelque chose me dit que ce sont ces vers qui m'ont rendue malade plutôt que mon DICV.



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RE: Des symptomes mais quels symptomes ? - par LolaFleurie - 02-27-2013, 06:16 PM
RE: Des symptomes mais quels symptomes ? - par nllye - 03-13-2013, 07:03 PM
RE: Des symptomes mais quels symptomes ? - par nllye - 03-18-2013, 07:13 PM

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