11-28-2012, 02:50 PM
(Modification du message : 11-30-2012, 10:25 AM par LolaFleurie.)
Ouh là là, Erd, ton discours est aussi radical que peut l'être parfois ceux qui s'opposent de façon systématique à la vaccination !!! Et tu fais comme si il n'y avait pas eu de gros scandales toutes ces dernières années à ce sujet. 
Les accidents graves de vaccination sont légion et certains cas d'insuffisance immunitaire, notamment, sont une contre-indication ABSOLUE aux vaccins vivants.
Cette situation est d'ailleurs largement reconnue par le corps médical le plus conservateur et réactionnaire, c'est dire !
Tiens, voici ce qu'on peut trouver sur n'importe quel site qui présente notamment les DIP :
C'est tellement vrai que certains remèdes homéopathiques, en cas de maladie aiguë, sont prescrits dans le plus petit dosage existant pour ne pas provoquer une aggravation des symptômes : on est pourtant là dans des dosages si infinitésimaux qu'ils sont souvent contestés par la médecine classique.
A l'inverse, d'autres vaccins, pour ces mêmes personnes, sont totalement INCONTOURNABLES, justement parce qu'ils ne pourraient se défendre en cas de contact réel avec le virus qui, trop fortement agressif, ne pourrait être surmonté.
C'est pourquoi généraliser sur les vaccins, qu'on le fasse dans un sens ou un autre, est totalement absurde : aucune théorie ne peut s'appliquer à l'ensemble de la population ou à l'ensemble des vaccins. Mieux vaut réserver ses forces argumentatives pour des causes qui en valent la peine.
On peut donc préférer le risque statistique (faible) de croiser la maladie à celui d'ingérer d'avance le poison (même s'il est dans des proportions plus faibles) : c'est affaire de stratégie personnelle. On peut même s'accorder la liberté de faire des choix différents en fonction des maladies. Au casino, tu peux bien choisir de poser toute ta mise sur un seul numéro ou de la répartir sur plusieurs, non ?
S'il est une propriété que je ne trouve pas contestable, c'est bien celle de son corps et de sa vie.
Pour ma part, on a choisi pour moi quand j'étais enfant. Je subis certains de ces choix aujourd'hui. D'autres, à l'aube d'un diagnostic qui me permet de regarder toute ma vie en arrière, ne me paraissent plus si absurdes, finalement (je pense à cette fichue pénicilline qui m'a sans doute d'abord sauvé la vie pour tenter ensuite de me la reprendre dans un épisode d'allergie). Mais désormais, puisque je suis une grande fille, j'entends rester la seule décisionnaire me concernant, et ça même si je me trompe. Ce n'est pas discutable. Je préfère mourir du fait de mes erreurs qu'en raison de celles des autres. Je trouve cela plus juste.
Inversement, je ne discuterai pas tes choix. Ce sont les tiens, ils te concernent. Mais n'oublie pas que ce sont les tiens seulement, et qu'ils n'ont de validité que pour toi
même si ce que tu dis est parfaitement vrai : moins les gens se vaccinent, plus les maladies se répandent.
Rassure-toi, quand certaines maladies seront à nouveau vraiment trop répandues, les usagers réviseront leurs choix. C'est ça la bonne mesure du risque.
Les accidents graves de vaccination sont légion et certains cas d'insuffisance immunitaire, notamment, sont une contre-indication ABSOLUE aux vaccins vivants.
Cette situation est d'ailleurs largement reconnue par le corps médical le plus conservateur et réactionnaire, c'est dire !
Tiens, voici ce qu'on peut trouver sur n'importe quel site qui présente notamment les DIP :
- "En fonction du type et de la sévérité du déficit immunitaire, il peut arriver que certains vaccins soient contre indiqués (notamment les vaccins vivants), en particulier le BCG (vaccin antituberculeux) ou le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons."
C'est tellement vrai que certains remèdes homéopathiques, en cas de maladie aiguë, sont prescrits dans le plus petit dosage existant pour ne pas provoquer une aggravation des symptômes : on est pourtant là dans des dosages si infinitésimaux qu'ils sont souvent contestés par la médecine classique.
A l'inverse, d'autres vaccins, pour ces mêmes personnes, sont totalement INCONTOURNABLES, justement parce qu'ils ne pourraient se défendre en cas de contact réel avec le virus qui, trop fortement agressif, ne pourrait être surmonté.
C'est pourquoi généraliser sur les vaccins, qu'on le fasse dans un sens ou un autre, est totalement absurde : aucune théorie ne peut s'appliquer à l'ensemble de la population ou à l'ensemble des vaccins. Mieux vaut réserver ses forces argumentatives pour des causes qui en valent la peine.
On peut donc préférer le risque statistique (faible) de croiser la maladie à celui d'ingérer d'avance le poison (même s'il est dans des proportions plus faibles) : c'est affaire de stratégie personnelle. On peut même s'accorder la liberté de faire des choix différents en fonction des maladies. Au casino, tu peux bien choisir de poser toute ta mise sur un seul numéro ou de la répartir sur plusieurs, non ?
S'il est une propriété que je ne trouve pas contestable, c'est bien celle de son corps et de sa vie.
Pour ma part, on a choisi pour moi quand j'étais enfant. Je subis certains de ces choix aujourd'hui. D'autres, à l'aube d'un diagnostic qui me permet de regarder toute ma vie en arrière, ne me paraissent plus si absurdes, finalement (je pense à cette fichue pénicilline qui m'a sans doute d'abord sauvé la vie pour tenter ensuite de me la reprendre dans un épisode d'allergie). Mais désormais, puisque je suis une grande fille, j'entends rester la seule décisionnaire me concernant, et ça même si je me trompe. Ce n'est pas discutable. Je préfère mourir du fait de mes erreurs qu'en raison de celles des autres. Je trouve cela plus juste.
Inversement, je ne discuterai pas tes choix. Ce sont les tiens, ils te concernent. Mais n'oublie pas que ce sont les tiens seulement, et qu'ils n'ont de validité que pour toi
même si ce que tu dis est parfaitement vrai : moins les gens se vaccinent, plus les maladies se répandent.Rassure-toi, quand certaines maladies seront à nouveau vraiment trop répandues, les usagers réviseront leurs choix. C'est ça la bonne mesure du risque.