03-18-2012, 04:44 PM
Bonjour,
Merci pour ta réponse.
"aucun thérapeute ne pourra répondre à toutes tes questions, car plus de 50% des réponses (et donc des solutions) sont en toi ..."
Je ne leur reproche pas de ne pas pouvoir répondre à toutes mes questions, mais plutôt de ne répondre à aucune de mes questions en m'expliquant que mes symptômes sont dus au stress et que tout est normal, quand tout ne l'est pas.
Voilà trois semaines que je suis un régime sans sucre, sans gluten et sans caséine, de ma propre initiative.
J'ai commencé ce régime parce que c'est la seule option que j'aie. Les deux généralistes que j'ai vus m'ont expliqué que tout était normal, et que je n'avais qu'à prendre un Doliprane chaque fois que la douleur était insupportable.
Après trois semaines de régime, je me sens un peu mieux, je ne peux pas le nier. Mais je reste en colère.
Je vois nettement sur mes analyses des nombres qui n'entrent pas dans les valeurs normales, et quand je demande des explications, on m'envoie balader. Du coup je trouve ça frustrant. Quel intérêt de me faire tester deux fois en 1 mois ma TSH si c'est pour ne pas se poser plus de questions que ça quand elle a doublé ?
Et puis dans mon cas, c'est l'inverse, je déteste ne pas savoir, ne pas comprendre, c'est de là que part mon angoisse. J'aime tout maîtriser, tout connaître, j'ai l'impression de pouvoir me prendre en main. Dans ce cas précis, j'ai peur de me priver et de me couper de toute ma vie sociale pendant un an en suivant un régime qui coûte très cher, pour qu'au final tous ces sacrifices n'aient servi à rien.
Je comprends bien vos conseils, pas de problème. Le souci avec internet, c'est qu'on ne saura jamais dans quel état d'esprit est celui avec qui l'on communique.
Et je répète, je ne viens pas hurler mon désespoir et ma dépression, je cherche juste à aller bien, à ne plus vivre dans une prison de douleur, et à reprendre le cours normal de mon existence.
Trois ans, c'est long. Et quand au bout de trois ans, tout ce que j'ai eu en face de moi, ce sont des murs d'incompréhension, il me semble quand même positif que je commence à essayer de comprendre par moi-même. J'ai toujours été quelqu'un d'enjoué et d'optimiste, quelqu'un d'entouré, j'ai envie de le redevenir.
Je sais que je saurai sortir gagnante de tout ça, surtout maintenant que j'ai appris à vivre avec la solitude, qui finalement m'a permis de remettre beaucoup de choses en question quant à mes priorités de vie.
Mais trois ans sans diagnostic, ça ne me semble pas très long pour commencer à chercher les réponses par soi-même.
C'est dans cette optique de recherche d'informations que j'étais venue poster sur ce forum.
Merci pour ta réponse.
"aucun thérapeute ne pourra répondre à toutes tes questions, car plus de 50% des réponses (et donc des solutions) sont en toi ..."
Je ne leur reproche pas de ne pas pouvoir répondre à toutes mes questions, mais plutôt de ne répondre à aucune de mes questions en m'expliquant que mes symptômes sont dus au stress et que tout est normal, quand tout ne l'est pas.
Voilà trois semaines que je suis un régime sans sucre, sans gluten et sans caséine, de ma propre initiative.
J'ai commencé ce régime parce que c'est la seule option que j'aie. Les deux généralistes que j'ai vus m'ont expliqué que tout était normal, et que je n'avais qu'à prendre un Doliprane chaque fois que la douleur était insupportable.
Après trois semaines de régime, je me sens un peu mieux, je ne peux pas le nier. Mais je reste en colère.
Je vois nettement sur mes analyses des nombres qui n'entrent pas dans les valeurs normales, et quand je demande des explications, on m'envoie balader. Du coup je trouve ça frustrant. Quel intérêt de me faire tester deux fois en 1 mois ma TSH si c'est pour ne pas se poser plus de questions que ça quand elle a doublé ?
Et puis dans mon cas, c'est l'inverse, je déteste ne pas savoir, ne pas comprendre, c'est de là que part mon angoisse. J'aime tout maîtriser, tout connaître, j'ai l'impression de pouvoir me prendre en main. Dans ce cas précis, j'ai peur de me priver et de me couper de toute ma vie sociale pendant un an en suivant un régime qui coûte très cher, pour qu'au final tous ces sacrifices n'aient servi à rien.
Je comprends bien vos conseils, pas de problème. Le souci avec internet, c'est qu'on ne saura jamais dans quel état d'esprit est celui avec qui l'on communique.
Et je répète, je ne viens pas hurler mon désespoir et ma dépression, je cherche juste à aller bien, à ne plus vivre dans une prison de douleur, et à reprendre le cours normal de mon existence.
Trois ans, c'est long. Et quand au bout de trois ans, tout ce que j'ai eu en face de moi, ce sont des murs d'incompréhension, il me semble quand même positif que je commence à essayer de comprendre par moi-même. J'ai toujours été quelqu'un d'enjoué et d'optimiste, quelqu'un d'entouré, j'ai envie de le redevenir.
Je sais que je saurai sortir gagnante de tout ça, surtout maintenant que j'ai appris à vivre avec la solitude, qui finalement m'a permis de remettre beaucoup de choses en question quant à mes priorités de vie.
Mais trois ans sans diagnostic, ça ne me semble pas très long pour commencer à chercher les réponses par soi-même.
C'est dans cette optique de recherche d'informations que j'étais venue poster sur ce forum.