04-17-2012, 08:23 AM
Bonjour Delphine, et bienvenue 
D’abord, pour répondre à ta question principale : tous les auteurs (ou presque) que j'ai lus, ont tendance à affirmer que, dans le cas de symptômes externes, la candidose est généralisée… donc déjà présente dans les intestins, qui seraient par ailleurs le foyer initial de l'infestation.
Moi, j'ai d’ailleurs tendance à penser que, quand on en vient naturellement à se suspecter soi-même d'avoir une candidose, c'est qu'on a suffisamment de symptômes croisés pour en conclure que la candidose est déjà largement généralisée.
Néanmoins, je comprends que tu aies du mal à commencer le régime : il est contraignant et, même, à la limite de la dangerosité ; on ne peut le tenter à la légère, et surtout pas seul, sans un accompagnement médical sérieux.
Personnellement je ne l'ai commencé que partiellement, sans m'interdire tout ce qu'il faudrait et j'ai quand-même maintenant plus de menus symptômes chroniques qu’auparavant : mycose aux pieds et dans la bouche (je n'en avais eu que très rarement avant et sur des durées très courtes ; je les enrayais facilement et ce n’est plus le cas), démangeaisons cutanées inexplicables comme des picotements, diarrhées... Du coup, depuis quelques temps, je doute !!?
Dois-je le durcir justement ? Dois-je au contraire l'abandonner ? je ne sais plus… et je me demande même si le régime et les prises de compléments antifongiques ne déclencheraient pas une avancée dans la maladie sans l’enrayer vraiment… 
Mon observation actuelle en tout cas va plutôt dans ce sens.
J'aurais donc tendance aujourd'hui à te donner le conseil suivant (mais sache que c’est le résultat d’une subjectivité du moment) :
Si tu ne penses pas le tenir avec rigueur les six mois qui sont au minimum nécessaires, mieux vaut ne pas t'y engager tout de suite et mener une stratégie douce et progressive, sans compléments alimentaires pour l’instant, mais en augmentant ta consommation d'aliments naturellement antifongiques : curcuma, ail, oignons, échalote, laurier... En même temps, tu pourrais suivre tes symptômes sur le tableau proposé par Max : c’est un bon indicateur de ce qui fait du bien ou du mal.
Tu pourrais donc, par exemple, simplement réviser ton alimentation avec sagesse. C'est-à-dire refaire ce que tu as déjà fait quand tu étais en crise : moins d'acidité alimentaire, beaucoup de légumes, des céréales sans gluten plutôt qu’avec, et autres changements minuscules... Oui, limiter le gluten autant que faire se peut, ça fait du bien : le champignon s'installe souvent confortablement dans les amas de gluten des intestins.
Et enfin peut-être reprendre ton traitement homéopathique, non ?
Pour le mycokyl, je suis plus mitigée : je l'ai pris deux mois et c’est justement quand je l’ai arrêté que mes symptômes, autrefois intermittents, se sont montrés plus permanents et amplifiés... au point que je me demande si le candida ne se trouve pas chaque fois renforcé quand on lui mène une guerre qui n'a pas eu complètement raison de lui.
Quant aux intestins, tant mieux si le candida ne se manifeste pas à cet endroit-là pour toi, mais ça ne veut pas dire qu'il ne va pas le faire. Je n'avais également aucun symptôme chronique (en tout cas je ne les avais pas remarqués) avant la fin de l'année dernière. Je me coltine maintenant des diarrhées systématiques parfois sauvages, en particulier le matin dès que j’avale la première bouchée du petit déjeuner. Est-ce mon allergie de décembre ? est-ce le régime qui a changé l'activité du champignon ? je m'interroge et cherche encore... En tout cas, j'ai l'impression que, quand il se manifeste concrètement par des symptômes intestinaux un peu trop lisibles et un peu trop chroniques, c'est que la candidose est déjà sérieusement avancée et très difficile à contrôler. L’idée donc serait de ne jamais en arriver là (pour ceux qui n’y sont pas encore, comme toi), et de surveiller le moindre symptôme local lors de tes modifications alimentaires (introduction d’un aliment, suppression d’un autre) à l’aide du tableau pour éviter toute chronicité.
Et surtout, je te conseille vivement de te faire accompagner médicalement lorsque tu décideras d’affronter le régime strict avec ses compléments alimentaires divers, pour le faire assez longtemps jusqu’à ce que le candida cède réellement.
Bon, mon message n’est pas très optimiste, je l’avoue, mais… il a l’avantage d’être honnête et fait du fond du cœur. Et je veux bien accueillir les réactions de détracteurs potentiels. Même : ce serait sans doute très bon pour mon propre moral du moment. 
Bon courage à toi, Delphine, et tiens-moi au courant de ta décision et de tes résultats.
D’abord, pour répondre à ta question principale : tous les auteurs (ou presque) que j'ai lus, ont tendance à affirmer que, dans le cas de symptômes externes, la candidose est généralisée… donc déjà présente dans les intestins, qui seraient par ailleurs le foyer initial de l'infestation.
Moi, j'ai d’ailleurs tendance à penser que, quand on en vient naturellement à se suspecter soi-même d'avoir une candidose, c'est qu'on a suffisamment de symptômes croisés pour en conclure que la candidose est déjà largement généralisée.
Néanmoins, je comprends que tu aies du mal à commencer le régime : il est contraignant et, même, à la limite de la dangerosité ; on ne peut le tenter à la légère, et surtout pas seul, sans un accompagnement médical sérieux.
Personnellement je ne l'ai commencé que partiellement, sans m'interdire tout ce qu'il faudrait et j'ai quand-même maintenant plus de menus symptômes chroniques qu’auparavant : mycose aux pieds et dans la bouche (je n'en avais eu que très rarement avant et sur des durées très courtes ; je les enrayais facilement et ce n’est plus le cas), démangeaisons cutanées inexplicables comme des picotements, diarrhées... Du coup, depuis quelques temps, je doute !!?
Dois-je le durcir justement ? Dois-je au contraire l'abandonner ? je ne sais plus… et je me demande même si le régime et les prises de compléments antifongiques ne déclencheraient pas une avancée dans la maladie sans l’enrayer vraiment… Mon observation actuelle en tout cas va plutôt dans ce sens.J'aurais donc tendance aujourd'hui à te donner le conseil suivant (mais sache que c’est le résultat d’une subjectivité du moment) :
Si tu ne penses pas le tenir avec rigueur les six mois qui sont au minimum nécessaires, mieux vaut ne pas t'y engager tout de suite et mener une stratégie douce et progressive, sans compléments alimentaires pour l’instant, mais en augmentant ta consommation d'aliments naturellement antifongiques : curcuma, ail, oignons, échalote, laurier... En même temps, tu pourrais suivre tes symptômes sur le tableau proposé par Max : c’est un bon indicateur de ce qui fait du bien ou du mal.
Tu pourrais donc, par exemple, simplement réviser ton alimentation avec sagesse. C'est-à-dire refaire ce que tu as déjà fait quand tu étais en crise : moins d'acidité alimentaire, beaucoup de légumes, des céréales sans gluten plutôt qu’avec, et autres changements minuscules... Oui, limiter le gluten autant que faire se peut, ça fait du bien : le champignon s'installe souvent confortablement dans les amas de gluten des intestins.
Et enfin peut-être reprendre ton traitement homéopathique, non ?
Pour le mycokyl, je suis plus mitigée : je l'ai pris deux mois et c’est justement quand je l’ai arrêté que mes symptômes, autrefois intermittents, se sont montrés plus permanents et amplifiés... au point que je me demande si le candida ne se trouve pas chaque fois renforcé quand on lui mène une guerre qui n'a pas eu complètement raison de lui.
Quant aux intestins, tant mieux si le candida ne se manifeste pas à cet endroit-là pour toi, mais ça ne veut pas dire qu'il ne va pas le faire. Je n'avais également aucun symptôme chronique (en tout cas je ne les avais pas remarqués) avant la fin de l'année dernière. Je me coltine maintenant des diarrhées systématiques parfois sauvages, en particulier le matin dès que j’avale la première bouchée du petit déjeuner. Est-ce mon allergie de décembre ? est-ce le régime qui a changé l'activité du champignon ? je m'interroge et cherche encore... En tout cas, j'ai l'impression que, quand il se manifeste concrètement par des symptômes intestinaux un peu trop lisibles et un peu trop chroniques, c'est que la candidose est déjà sérieusement avancée et très difficile à contrôler. L’idée donc serait de ne jamais en arriver là (pour ceux qui n’y sont pas encore, comme toi), et de surveiller le moindre symptôme local lors de tes modifications alimentaires (introduction d’un aliment, suppression d’un autre) à l’aide du tableau pour éviter toute chronicité.
Et surtout, je te conseille vivement de te faire accompagner médicalement lorsque tu décideras d’affronter le régime strict avec ses compléments alimentaires divers, pour le faire assez longtemps jusqu’à ce que le candida cède réellement.
Bon, mon message n’est pas très optimiste
, je l’avoue, mais… il a l’avantage d’être honnête et fait du fond du cœur. Et je veux bien accueillir les réactions de détracteurs potentiels. Même : ce serait sans doute très bon pour mon propre moral du moment. Bon courage à toi, Delphine, et tiens-moi au courant de ta décision et de tes résultats.