12-13-2013, 11:46 PM
Bonsoir,
Je vais relancer cette discussion qui, devrais-je dire, déchaîne les passions car je viens de me procurer pour mon père atteint de polyarthrite rhumatoïde le bouquin : « comment j’ai vaincu les douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation.
Ce dernier se base sur les travaux du Dr Seignalet, docteur qui je crois a déchainé les passions du corps médical, certains le soutenant et d’autres bien le contraire.
Un petit bilan un peu long mais qui pourrait intéresser :
- l’hominidé est apparu il y a 6 millions d’années
- l’homo sapiens supérieur est apparu il y a 200 000 ans.
Les deux avaient un régime du chasseur/cueilleur principalement issus d’animaux sauvages et de végétaux non cultivés. Ce mode d’alimentation a influé sur le développement et la sélection des caractéristiques génétiques des humains actuels (activités digestives (enzymes métaboliques), locomotion, génome…).
Ce régime a subit des transformations importantes il y a environ 10 000 ans à l’ère du néolithique.
En effet, les hommes se sont sédentarisés. 3 grands changements :
- domestication des céréales (principalement blé et orge) ;
- élevage de chèvres et de vaches pour le lait ;
- la cuisson de nombreux aliments.
Cette période représente moins de 1% de la période qui a été le témoin évolutif de l’homme.
Etant donné la lenteur de l’évolution, les changements liés à l’agriculture et à l’industrialisation ont été trop rapides pour que le génome humain ait eu le temps de s’y adapter.
Les humains de la période pré-agriculture étaient des chasseurs cueilleurs nomades qui se nourrissaient de gibier, de poisson, de fruits, de légumes et de miel si possible. Pas de produits laitiers (sauf le lait maternel), pas d’huile, de sel et encore moins de sucres raffinés et nourriture transformée.
Focus sur les céréales domestiques : les céréales contiennent en moyenne 10% de protéines, peu de lipides et beaucoup de glucides, sels minéraux et vitamines. Les chasseurs/cueilleurs consommaient des graminées sauvages mais en petites quantités.
De nos jours, la pyramide nutritionnelle basée sur les grains est opposé à celle de nos ancêtres. Actuellement, les céréales représentent les 2/3 des calories et la moitié des protéines absorbées.
Focus sur les changements de structure des céréales :
- sélection initiale à partir des graines sauvages ;
- une sélection qui ne conserve que les semis supérieurs des plus beaux épis, souvent issus de mutations génétiques avec conséquence que leurs protéines peuvent différer de celles des grains d’origine ;
- des hybridations
- des transplantations dans un nouveau milieu impliquant une sélection de plans les mieux adaptés.
Exemple pour le blé : il y a 10 000 ans il avait un génome diploïde AA avec 7 paires de chromosomes. Après hybridations, mutation… aujourd’hui c’est une céréale tétraploïde ayant 14 paires de chromosomes. Idem pour le kamut. Le froment en possède 21.
Tout cela me laisse songeuse.
Bien à vous.
Je vais relancer cette discussion qui, devrais-je dire, déchaîne les passions car je viens de me procurer pour mon père atteint de polyarthrite rhumatoïde le bouquin : « comment j’ai vaincu les douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation.
Ce dernier se base sur les travaux du Dr Seignalet, docteur qui je crois a déchainé les passions du corps médical, certains le soutenant et d’autres bien le contraire.
Un petit bilan un peu long mais qui pourrait intéresser :
- l’hominidé est apparu il y a 6 millions d’années
- l’homo sapiens supérieur est apparu il y a 200 000 ans.
Les deux avaient un régime du chasseur/cueilleur principalement issus d’animaux sauvages et de végétaux non cultivés. Ce mode d’alimentation a influé sur le développement et la sélection des caractéristiques génétiques des humains actuels (activités digestives (enzymes métaboliques), locomotion, génome…).
Ce régime a subit des transformations importantes il y a environ 10 000 ans à l’ère du néolithique.
En effet, les hommes se sont sédentarisés. 3 grands changements :
- domestication des céréales (principalement blé et orge) ;
- élevage de chèvres et de vaches pour le lait ;
- la cuisson de nombreux aliments.
Cette période représente moins de 1% de la période qui a été le témoin évolutif de l’homme.
Etant donné la lenteur de l’évolution, les changements liés à l’agriculture et à l’industrialisation ont été trop rapides pour que le génome humain ait eu le temps de s’y adapter.
Les humains de la période pré-agriculture étaient des chasseurs cueilleurs nomades qui se nourrissaient de gibier, de poisson, de fruits, de légumes et de miel si possible. Pas de produits laitiers (sauf le lait maternel), pas d’huile, de sel et encore moins de sucres raffinés et nourriture transformée.
Focus sur les céréales domestiques : les céréales contiennent en moyenne 10% de protéines, peu de lipides et beaucoup de glucides, sels minéraux et vitamines. Les chasseurs/cueilleurs consommaient des graminées sauvages mais en petites quantités.
De nos jours, la pyramide nutritionnelle basée sur les grains est opposé à celle de nos ancêtres. Actuellement, les céréales représentent les 2/3 des calories et la moitié des protéines absorbées.
Focus sur les changements de structure des céréales :
- sélection initiale à partir des graines sauvages ;
- une sélection qui ne conserve que les semis supérieurs des plus beaux épis, souvent issus de mutations génétiques avec conséquence que leurs protéines peuvent différer de celles des grains d’origine ;
- des hybridations
- des transplantations dans un nouveau milieu impliquant une sélection de plans les mieux adaptés.
Exemple pour le blé : il y a 10 000 ans il avait un génome diploïde AA avec 7 paires de chromosomes. Après hybridations, mutation… aujourd’hui c’est une céréale tétraploïde ayant 14 paires de chromosomes. Idem pour le kamut. Le froment en possède 21.
Tout cela me laisse songeuse.
Bien à vous.