Je vous avais promis il y a quelques temps de vous faire un compte-rendu de ma lecture du livre de Valérie Legros, Sans candida Albicans – accompagner une candidose, et je m’y attelle aujourd’hui 😉
Valérie Legros y raconte son cheminement : de la découverte de la candidose grâce à la médecine amérindienne, à la reprise en main de sa vie, en passant par un changement de régime alimentaire. Les listes d’aliments et de recettes constituent d’ailleurs l’essentiel du livre.
Le contexte : comment Valérie Legros a découvert qu’elle souffrait du candida
Le candida est mal connu des médecins et des malades. Les premiers ont souvent du mal à le diagnostiquer. En effet, les analyses de sang sont insignifiantes dans 80% des cas, pour détecter le candida, et les analyses de selles ne sont d’aucune aide étant donné que le candida est très bien attaché aux parois des intestins. On ne le trouve dans les selles que s’il y est présent en très grandes quantités. Les seconds, quant à eux, font rarement le lien entre tous les symptômes dont ils souffrent. Ça a d’ailleurs été mon cas, pendant longtemps, ainsi que celui de l’auteur.
Dans son livre, Valérie Legros nous dit avoir régulièrement souffert de :
- cycles menstruels irréguliers
- douleurs articulaires, notamment aux épaules et aux genoux
- une forte allergie aux acariens, lui causant des démangeaisons sur tout le corps
- fatigue anormale
- infections de la gorge, fréquentes en hiver
- constipations fréquentes
- une forte mycose vaginale
- oppressions respiratoires passagères
Si vous êtes familier de guérir du candida, vous aurez bien évidemment reconnu des symptômes typiques du candida. Soignant comme souvent un symptôme à la fois, les médecins lui prescrivirent la pilule pour réguler ses cycles menstruels. Cela fonctionnait mais, dès l’arrêt du traitement, les cycles se déréglaient. Pour soigner son allergie aux acariens, Valérie Legros entama une désensibilisation qui n’eût pas l’effet escompté. Elle était donc obligée de recourir régulièrement aux antihistaminiques pour soigner ses crises de démangeaisons.
Lasse de soigner les conséquences et non les causes de ses symptômes, elle décida de se tourner vers la médecine alternative, et notamment vers une naturopathe formée à la médecin amérindienne. Cette dernière détecta immédiatement une candidose, et guida l’auteur vers le chemin de la guérison.
D’où vient la candidose ?
C’est cette partie qui m’a un peu dérangé lors de ma première lecture du livre de Valérie Legros. En résumé, elle explique l’apparition de la candidose par des besoins insatisfaits. L’organisme, dont les besoins (notamment de sécurité et d’alimentation) ne sont pas pris en compte, provoque une maladie pour le faire savoir. Tant que ces besoins ne sont pas comblés, que la personne est en désaccord avec son âme, la maladie dure. Les besoins insatisfaits entraînent la formation d’une muqueuse autour de certains organes, et notamment les intestins. Une fois que ces besoins sont comblés, la muqueuse n’est plus nécessaire et se nécrose. Le cerveau permet alors au candida de croître, pour la détruire. La candidose ne doit donc pas être vue comme une ennemie, mais comme une alliée. Il faudra alors chercher à en limiter les symptômes, mais pas à en guérir. Toute tentative de destruction du candida, notamment à l’aide d’antifongiques médicamenteux, ne ferait que retarder la destruction de la muqueuse superficielle. D’où les rechutes fréquentes après des traitements de ce type.
C’est une approche très spirituelle, et ça peut paraître déplacé pour parler d’une pathologie liée à une levure. Pourtant, quand j’ai relu le livre, j’ai trouvé ça intéressant. Je me retrouve un peu dans ce que l’auteur écrit, et aujourd’hui je travaille à construire ma vie comme il me plaît, et non en fonction de ce que les autres me disent de faire. La dimension psychologique de la candidose est importante, même si, c’est pas tout dans la tête, contrairement à ce que disent certains médecins.
Cependant, j’ai l’impression qu’en disant qu’il ne faut pas trouver de solution à la candidose, on se résigne à ne plus en chercher. Ce livre est une sorte de constat d’impuissance de la part de l’auteur. Pourquoi la maladie est-elle apparue ? Pourquoi nous ? De nombreuses personnes ont des besoins alimentaires / de sécurité insatisfaits et pourtant elles ne souffrent pas de candidoses. Tout cet aspect-là n’est pas abordé dans le livre.
Quels aliments peut-on manger dans le cas d’une candidose ?
C’est la partie la plus intéressante du livre. Et la raison pour laquelle vous devez vous le procurer. Je sais qu’un grand nombre d’entre-vous vous demandez quoi manger. Vous y trouverez toutes les réponses dont vous avez besoin. Vous y apprendrez par exemple que la répartition idéale dans le cas d’une candidose est de 20% d’aliments acidifiants contre 80% d’aliments alcanisants. Une alimentation équilibrée se compose d’ailleurs de 2/3 de légumes (dont la moitié mangés crus, de préférence) et d’1/3 de protéines et féculents.
Chaque catégorie d’aliments dispose de sa petite fiche détaillée, qui explique pourquoi elle est conseillée ou non dans le régime anti-candida. A la fin du livre, vous trouvez aussi pas mal de recettes, concoctées avec des produits adaptés au régime anti-candida. Vous apprendrez par exemple à faire un Petit gâteau moelleux à la châtaigne et à la caroube : enfin du « sucré » que vous pouvez manger !
Pour vous le procurer sur Amazon, c’est par ici :
Valérie Legros a écrit un autre ouvrage, Mets pour candidas gourmets, paru avant le livre chroniqué ici.
Sophromob says
Bonjour,
je n’ai pas lu le livre, mais je bosse sur la candidose depuis un certain temps. Si je ne suis pas étonnée de la théorie « psycho » sur les besoins insatiisfaits, je ne vois pas pourqoi la candidose devrait persister.
Si l’on se réfère à la théorie de Hammer, à la Nouvelle Médecine, le corps effectivement produit de quoi régler un conflit. Mais cela ne dure que le temps du règlement. Donc si on oeuvre sur ces besoins instisfaits et que l’on LIBERE EMOTIONNELLEMENT (par exemple avec l’EFT ou d’autres outils dont je me suis fait une spécialité), nous pourros certes héberger candida, mais sous sa forme saprophyte (et qui nous profite !) et non mycélium (agressive).
Point donc n’est besoin de conserver l’invasion (il y a bcp à regarder sur ce point : agression, invasion, envahisseurs…etc), ni l’agression !
La candidose est là pour nous aider, à sa drôle de manière. elle nous indique là et comment le corps cherche à nous apprendre quelque chose. Et je me demande si elle ne devient pas « visible » justement quand on est prêt à avancer vers nous même, c’est à dire que nous sommes dans la phase de guèrison (au sens de la nouvelle médecine). A nous d’accompagner ce mouvement jusqu’à un nouvel équilibre harmonieux.
Par ailleurs les personnes qui « ne souffrent pas de candidose »… n’en souffre pas maintenant, mais cela peut changer quand elles seront en phase de capacité à prendre conscience de la problèmatqique racine. D’autre part, certaines personnes sont si coupées de leur corps qu’elles n’entendent rien. Les manifestations ne passent pas la barrière de l’accumulation de déséquilibre. un jour elles meurent d’un cancer.. ou d’une autre maladie et on dit « pourtant, il/elle n’a jamais été malade avant !
Cela a à voir aussi avec un certain déni de Soi…
Amie-calmant,
MOB
Max says
Si vous voulez un avis complémentaire sur le livre, un membre du forum en parle dans un de ses messages. Ça se passe par ici.
edwige says
comment se procurer ce livre si vous etes en cote d’ivoire?
Max says
Bonjour Edwige,
Le plus simple serait de commander un livre disponible au format PDF, comme Comment guérir les infections à Candida: Caractéristiques, diagnostics et traitements naturels.
Malheureusement, le livre de Valérie Legros n’est pas encore disponible sous ce format.
Max