• Skip to primary navigation
  • Skip to main content
  • Skip to primary sidebar

Guérir du Candida-Albicans

Traitements naturels et efficaces de la candidose

  • À propos
  • Antifongiques Naturels
  • Probiotiques
  • Compléments Alimentaires
  • Forum

Nouveau sondage sur candida-albicans.fr

12 janvier 2011 par Max 3 Comments

Bonjour à tous !

Dans ma quête d’amélioration du blog je vous propose un nouveau sondage. J’ai besoin de quelques idées pour créer du contenu qui vous serve au maximum. Alors n’hésitez pas, prenez deux minutes pour y répondre (il est très court).

EDIT : Le sondage est depuis clôturé. N’hésitez pas à aller lire l’article dans lequel j’ai décortiqué les réponses, ici : que faire quand on suspecte le candida ?

Filed Under: Mise en oeuvre du programme anti-candida : priorités et durée Tagged With: sondage

Chronique : Sans Candida-Albicans – Accompagner Une Candidose

24 décembre 2010 par Max 4 Comments

Couverture du livre de Valérie Legros : Sans Candida albicans

Je vous avais promis il y a quelques temps de vous faire un compte-rendu de ma lecture du livre de Valérie Legros, Sans candida Albicans – accompagner une candidose, et je m’y attelle aujourd’hui 😉

Valérie Legros y raconte son cheminement : de la découverte de la candidose grâce à la médecine amérindienne, à la reprise en main de sa vie, en passant par un changement de régime alimentaire. Les listes d’aliments et de recettes constituent d’ailleurs l’essentiel du livre.

Le contexte : comment Valérie Legros a découvert qu’elle souffrait du candida

Le candida est mal connu des médecins et des malades. Les premiers ont souvent du mal à le diagnostiquer. En effet, les analyses de sang sont insignifiantes dans 80% des cas, pour détecter le candida, et les analyses de selles ne sont d’aucune aide étant donné que le candida est très bien attaché aux parois des intestins. On ne le trouve dans les selles que s’il y est présent en très grandes quantités. Les seconds, quant à eux, font rarement le lien entre tous les symptômes dont ils souffrent. Ça a d’ailleurs été mon cas, pendant longtemps, ainsi que celui de l’auteur.

Dans son livre, Valérie Legros nous dit avoir régulièrement souffert de :

  • cycles menstruels irréguliers
  • douleurs articulaires, notamment aux épaules et aux genoux
  • une forte allergie aux acariens, lui causant des démangeaisons sur tout le corps
  • fatigue anormale
  • infections de la gorge, fréquentes en hiver
  • constipations fréquentes
  • une forte mycose vaginale
  • oppressions respiratoires passagères

Si vous êtes familier de guérir du candida, vous aurez bien évidemment reconnu des symptômes typiques du candida. Soignant comme souvent un symptôme à la fois, les médecins lui prescrivirent la pilule pour réguler ses cycles menstruels. Cela fonctionnait mais, dès l’arrêt du traitement, les cycles se déréglaient. Pour soigner son allergie aux acariens, Valérie Legros entama une désensibilisation qui n’eût pas l’effet escompté. Elle était donc obligée de recourir régulièrement aux antihistaminiques pour soigner ses crises de démangeaisons.

Lasse de soigner les conséquences et non les causes de ses symptômes, elle décida de se tourner vers la médecine alternative, et notamment vers une naturopathe formée à la médecin amérindienne. Cette dernière détecta immédiatement une candidose, et guida l’auteur vers le chemin de la guérison.

D’où vient la candidose ?

C’est cette partie qui m’a un peu dérangé lors de ma première lecture du livre de Valérie Legros. En résumé, elle explique l’apparition de la candidose par des besoins insatisfaits. L’organisme, dont les besoins (notamment de sécurité et d’alimentation) ne sont pas pris en compte, provoque une maladie pour le faire savoir. Tant que ces besoins ne sont pas comblés, que la personne est en désaccord avec son âme, la maladie dure. Les besoins insatisfaits entraînent la formation d’une muqueuse autour de certains organes, et notamment les intestins. Une fois que ces besoins sont comblés, la muqueuse n’est plus nécessaire et se nécrose. Le cerveau permet alors au candida de croître, pour la détruire. La candidose ne doit donc pas être vue comme une ennemie, mais comme une alliée. Il faudra alors chercher à en limiter les symptômes, mais pas à en guérir. Toute tentative de destruction du candida, notamment à l’aide d’antifongiques médicamenteux, ne ferait que retarder la destruction de la muqueuse superficielle. D’où les rechutes fréquentes après des traitements de ce type.

C’est une approche très spirituelle, et ça peut paraître déplacé pour parler d’une pathologie liée à une levure. Pourtant, quand j’ai relu le livre, j’ai trouvé ça intéressant. Je me retrouve un peu dans ce que l’auteur écrit, et aujourd’hui je travaille à construire ma vie comme il me plaît, et non en fonction de ce que les autres me disent de faire. La dimension psychologique de la candidose est importante, même si, c’est pas tout dans la tête, contrairement à ce que disent certains médecins.

Cependant, j’ai l’impression qu’en disant qu’il ne faut pas trouver de solution à la candidose, on se résigne à ne plus en chercher. Ce livre est une sorte de constat d’impuissance de la part de l’auteur. Pourquoi la maladie est-elle apparue ? Pourquoi nous ? De nombreuses personnes ont des besoins alimentaires / de sécurité insatisfaits et pourtant elles ne souffrent pas de candidoses. Tout cet aspect-là n’est pas abordé dans le livre.

Quels aliments peut-on manger dans le cas d’une candidose ?

C’est la partie la plus intéressante du livre. Et la raison pour laquelle vous devez vous le procurer. Je sais qu’un grand nombre d’entre-vous vous demandez quoi manger. Vous y trouverez toutes les réponses dont vous avez besoin. Vous y apprendrez par exemple que la répartition idéale dans le cas d’une candidose est de 20% d’aliments acidifiants contre 80% d’aliments alcanisants. Une alimentation équilibrée se compose d’ailleurs de 2/3 de légumes (dont la moitié mangés crus, de préférence) et d’1/3 de protéines et féculents.

Chaque catégorie d’aliments dispose de sa petite fiche détaillée, qui explique pourquoi elle est conseillée ou non dans le régime anti-candida. A la fin du livre, vous trouvez aussi pas mal de recettes, concoctées avec des produits adaptés au régime anti-candida. Vous apprendrez par exemple à faire un Petit gâteau moelleux à la châtaigne et à la caroube : enfin du « sucré » que vous pouvez manger !

Pour vous le procurer sur Amazon, c’est par ici :

Valérie Legros a écrit un autre ouvrage, Mets pour candidas gourmets, paru avant le livre chroniqué ici.

Filed Under: Les différentes approches anti-candida Tagged With: Candida, Candida-Albicans, candidose, Valérie Legros

Contrôler Le Candida Naturellement : Compléments Alimentaires, Prébiotiques, Probiotiques Et Antifongiques Naturels

11 décembre 2010 par Max 91 Comments

Si après avoir fait le test de dépistage du candida-albicans de l’article le candida et ses conséquences sur votre santé il ressort que vous avez de grandes chances de souffrir d’une candidose avancée, alors il est de votre devoir d’essayer le programme anti-candida pour savoir si c’est le cas ou non.

C’est le meilleur moyen de savoir. Le Dr. Crook, dans « The Yeast Connection », appelle ça un essai thérapeutique. De fait, il n’existe pas de test en laboratoire suffisamment fiable pour prouver que le candida est la source de vos problèmes de santé. Si votre santé s’améliore après le programme, alors vous saurez que ce que vous supposiez était vrai, et que le programme anti-candida est la clé de votre guérison. Au pire, vous aurez changé de régime alimentaire, pris quelques vitamines et nutriments, et renforcé votre système immunitaire. Le jeu en vaut clairement la chandelle.

Pour en finir avec les infections locales du candida (muguet dans la bouche et le vagin, notamment), faut-il remettre le candida des intestins sous contrôle ? Même si les experts ne s’accord pas sur ce point, il existe de nombreuses preuves montrant qu’il faut s’attaquer au réservoir de candida des intestins pour venir à bout du muguet. Si le muguet est seulement traité localement, il est très probable qu’il disparaisse, mais il est aussi très problème qu’il réapparaisse rapidement.

Contrôler le candida naturellement

Vous pouvez aider votre organisme à inhiber le candida en 6 étapes :

  1. Eviter tout ce qui favorise la croissance du candida, y compris, sauf absolue nécessité, les médicaments à base de stéroïdes et les antibiotiques.
  2. Prendre régulièrement des antifongiques naturels, dont notamment de l’acide caprylique, de l’ail, de la berberine, de l’ail et de l’huile d’origan, ainsi que des nutriments comme la biotine, qui empêche le candida de se transformer de levure en mycélium.
  3. Suivre le régime anti-candida, en évitant absolument les glucides raffinés et les sucres en général.
  4. Améliorer l’état des intestins, notamment parce que le candida peut les rendre très poreux, en les recolonisant, entre autres, par des bactéries amies (probiotiques).
  5. Aider les processus de détoxification de l’organisme, notamment ceux conduits par le foie.
  6. Renforcer le système alimentaire, en changeant de régime alimentaire et de style de vie.

Pour le détail c’est par ici :

1. Eviter tout ce qui favorise la surcroissance du candida.

Sauf absolue nécessité, vous devez éviter de prendre la pilule contraceptive, des hormones de substitution et tout autre médicament à base de stéroïdes, comme la cortisone. De la même façon, les antibiotiques sont à éviter pendant toute la durée du programme anti-candida.

2. Prendre régulièrement des antifongiques naturels.

Certaines souches de bactéries sont resistantes à certains types d’antibiotiques. C’est pareil pour le candida : certaines souches sont plus sensibles à un antifongique naturel en particulier que les autres. Les antifongiques naturels les plus efficaces contre le candida-albicans sont l’acide caprylique, l’ail, le Kolorex, l’huile d’origan et le pau d’arco.
Nota Bene : ces antifongiques naturels ne doivent surtout pas être pris par des femmes enceintes. Consultez votre médecin

L’ACIDE CAPRYLIQUE

Palmiers d'où est extrait l'acide caprylique
Palmiers d’où est extrait l’acide caprylique

C’est un extrait du cocotier qui détruit le candida-albicans. Il doit être pris sous forme de capsule gastro-résistante pour être absorbé par le bas des intestins. S’il est pris sous forme liquide, il sera absorbé par le haut des intestins et sera donc moins efficace (il ne touchera pas le candida installé plus profondément). L’acide caprylique a la même forme que les acides gras produits par la flore intestinale saine, et qui sont un facteur majeur de contrôle du candida par l’organisme.

L’acide caprylique est recommandé à la place d’antifongiques médicamenteux comme la nystatine, qui est elle produite à partir de levures. Des recherches menées à l’Université de Médecine de Washington montrent d’ailleurs que lorsque le traitement de nystatine est stoppé, il y a encore plus de colonies de candida en développement qu’auparavant. L’acide caprylique n’entraîne pas ce genre d’effet rebond lorsqu’on arrête le traitement une fois que le candida est sous contrôle (on ne se débarrasse jamais du candida, on aide seulement le système immunitaire à l’inhiber).

La dose recommandée varie, mais les meilleurs résultats ont été obtenus avec la prise de 3 capsules gastro-résistantes par jour, pendant les repas, contenant chacune 1000 à 2000 mg d’acide caprylique.

ACIDE UNDECYLENIQUE ou CALCIUM UNDECYLENATE

Ricin dont la grain sert à produire le calcium undecylenate

C’est un antifongique naturel sain et efficace extrait de la graine de ricin. Son action est similaire à celle de l’acide caprylique, en plus puissant. Il est souvent inclus dans les formules qui combinent plusieurs antifongiques naturels (qu’on trouve sous forme de capsules, la plupart du temps). Comme pour l’acide caprylique, pour s’assurer que l’acide undecylenique arrive jusqu’au bas des intestins, il faut le prendre sous forme de capsule gastro-résistante.

L’AIL

C’est l’antifongique naturel le plus facile à trouver, le moins cher, et un des antifongiques les plus efficaces. Il a été le sujet d’une recherche mondiale en 1990, menée par Tadi P : « Anticandidal and anticarcinogenic potentials for garlic ». Des scientifiques russes ont montré que sa réputation de puissant antibactérien était fondée. Lorsqu’ils mettaient du jus d’ail frais dans des colonies de bactéries, ces dernières cessaient de fonctionner en quelques minutes.

L’ail, un des antifongiques les plus puissants

Il est aussi très efficace contre les levures et mycélium. Votre régime anti-candida devra donc comporter la prise quotidienne d’ail frais (la meilleure solution) ou sous forme de capsules gastro-résistantes. Le mieux c’est donc d’ajouter une gousse d’ail crue découpée en petits cubes à vos plats, une fois qu’ils sont cuits. Si vous choisissez les capsules, le mieux est de prendre 400 à 600 mg d’ail par capsule, trois fois par jour (attention aux odeurs !). Chaque capsule devrait contenir 4000 mcg d’allicine.

LA BERBERINE

L’Épine-vinette, d’où est extraite la berberine

Cet antifongique naturel est dérivé de l’Hydrastis canadensis, de l’Epine-vinette (Berberis vulgaris) et de l’origan (Berberis aquifolium). Elle a un large spectre d’activité contre les bactéries, protozoaires et autres levures / mycéliums. L’action de la berberine contre le candida est plus puissante que la plupart des antifongiques naturels.

Les études « Antimicotic activity of Berberine Sulfate », 1982 et « Berberine sulfate : antimicrobial activity, bioassay and mode of action », 1969, ont montré que la berberine désactivait non seulement le candida-albicans, mais aussi 10 autres espèces de levures. La berberine empêche la surcroissance du candida après notamment la prise d’antibiotiques, et favorise le repeuplement des intestins par des bactéries amies. C’est un agent anti-diarrhéique puissant, elle renforce le système immunitaire et est en même temps capable de détruire les bactéries, virus, et autres levures.

L’ECHINEA AUGUSTIFOLIA (échinacée)

Echinacée

Cette plante originaire d’Amérique offre des bénéfices similaires à ceux de la berberine. C’est un puissant antifongique, et elle renforce le système immunitaire. On trouve sur le marché certains produits qui combinent l’Echinacea, l’Hydrastis et la Berberine, combinées à des nutriments utiles à la bonne santé du système immunitaire, comme le zinc et la vitamine C.

Les doses recommandées sont les suivantes :

  • 1 à 2g d’écorce ou de racines séchées de Berberis vulgaris ou d’Hydrastis canadensis, trois fois par jour
  • OU 1 cuiller à soupe (4 à 6 mL) de teinture de ces plantes (dilution 1:5), trois fois par jour
  • OU 1/2 cuiller à soupe d’extrait liquide de ces plantes, trois fois par jour

Si vous prenez ces plantes sous formes de capsule, il est recommandé d’en prendre 700 à 1500 mg par jour, en plusieurs fois.

L’HOROPEITO (ou Mikoplex)

Pseudowintera colorata, qui permet de produire l'Horopeito
La pseudowintera colorata sert à produire l’Horopeito/Mikoplex

Ce sont toutes les deux des marques qui désignent l’extrait d’une plante néo-zélandaise, la Pseudowintera colorata, autrefois connue sous le nom de Kolorex. Cet arbuste contient un antifongique naturel très puissant, le polygodial, particulièrement efficace contre le candida-albicans.

Une étude menées à l’Université de Canterbury en Nouvelle-Zélande ont montré que le polygodial avait un effet comparable, voire plus puissant, à celui de l’amphotéricine B, un puissant antifongique médicamenteux. Durant cette étude, 22 patients âgés de 5 à 45 ans ont été suivis. Ils souffraient tous de candidoses intestinales chroniques. Tous avaient été préalablement traités par des antifongiques chimiques, avec des bénéfices à court-terme seulement.

Les malades du groupe test prirent une capsule d’Horopeito / Mikoplex deux fois par jour, pendant 15 jours. L’autre groupe était traité par Diflucan (Fluconazole, 50 mg par jour pendant 7 jours). Le diflucan a été efficace plus rapidement : dès 7 jours, les patients prenant cet antifongique chimique virent une amélioration majeure dans leur condition, alors que les patients sous Horopeito / mikoplex durent attendre 15 jours.

Cependant, un mois après la fin du traitement, 80% des patients traités avec du Diflucan souffrirent de rechutes, contre 32% pour ceux traités par Horopeito/Mikoplex.

Une autre étude, menée à l’Université de Californie, a montré que l’Horopeito/Mikoplex est 32 fois plus efficace contre le candida-albicans lorsqu’il est combiné au principal extrait actif du Pimpinella anisum (anis épicé d’Amérique du Sud).

Anis épicé
Anis épicé d’Amérique du Sud, qui renforce l’action de l’horopeito

Ces extraits de plantes ne représentent pas de danger pour l’organisme, contrairement à certains antifongiques médicamenteux. Des nausées et des maux de tête peuvent survenir les premiers jours du traitement, parce que le candida libère des toxines quand il est détruit.

La dose recommandée est de 350 mg de polygodial ou de 450 mg de graine d’anis (une capsule par jour, que ce soit pour l’un ou pour l’autre).

L’ORIGAN

Origan fleuri
L’huile essentielle d’origan est un des antifongiques les plus utilisés

L’huile essentielle d’origan contient de puissants antifongiques. Elle doit-être prise, si possible, dans une capsule gastro-résistante. Elle ne cause des effets secondaires que dans très peu de cas. Certaines personnes peuvent y faire des réactions allergiques. Il est important d’arrêter le traitement immédiatement si c’est le cas. Parlez-en à votre médecin.

La dose recommandée est de 0,2 à 0,4 mL, deux fois par jour, entre les repas. L’huile essentielle d’origan est une bonne alternative à l’acide caprylique ou à l’acide undécylénique (voir l’étude « The inhibition of candida-albicans by oregano », 1995, Stiles.J.)

LE PAU D’ARCO

Extrait de l’écorce interne d’un arbre d’Amérique du Sud, le pau d’arco sert depuis longtemps à soigner un grand nombre de maladies.

Pau d'arco
Le pau d’arco est aussi connu sous le nom de taheebo

Dans le « Textbook of Natural Medicine », 2001, on peut lire que le pau d’arco, qui contient du lapachol, a une forte action antifongique et est particulièrement efficace contre le candida-albicans. Il est généralement pris sous forme de thé, plusieurs fois par jour.

L’ALOE VERA

Le jus de cette plante du désert est un puissant agent antifongique. Ses propriétés de guérison sont connues depuis les phénicines, mais les chercheurs ne se sont intéressés que récemment à son utilité dans le cas d’infections digestives. Le professeur Jeffrey Bland a démontré l’utilité du jus d’aloe vera dans la lutte contre le candida-albicans. Il écrit :

Le jus d’aloe vera est un puissant antifongique

Sur 10 patients souffrant de candidoses généralisées, 4 avaient des signes d’activité forte du candida dans les selles. Après la prise de jus d’aloe vera, les signes d’activité du candida dans les selles avaient diminué fortement.

En plus d’avoir une action antifongique, l’aloe vera améliore l’équilibre acido-basique de l’estomac et favorise la bonne santé de la flore intestinale. Il peut aussi être utilisé localement : il a le même effet sur les infections bactériennes ou les mycoses de la peau.

Toute personne souffrant de sucroissance du candida-albicans devrait prendre quotidiennement une à deux cuiller à soupe de jus d’aloe vera, diluées dans un verre d’eau. Le problème, c’est qu’en France il est très dilué (et qu’il coûte cher).

Note : une fois ouvert, il faut le mettre au réfrigérateur, comme les jus de fruits. Il est conseillé de finir la bouteille en un mois. Les bouteilles coûtent entre 20 et 30 euros dans les magasins BIO, ça fait déjà un petit budget.

L’HUILE D’ARBRE A THÉ

L’huile d’arbre à thé est très utile pour traiter les mycoses localement

L’huile d’arbre à thé est extraite d’une plante australienne. Elle a de puissantes propriétés antifongiques et peut être utilisée pour faire des bains de bouche en cas de muguet oral, en en diluant une goutte dans un verre d’eau.

Pour soigner une vaginite, utilisez une solution à 1% d’huile d’arbre à thé. Trempez-y un tampon que vous garderez 24 heures maximum. Répétez l’opération jusqu’à disparition des symptômes.

LA CAMOMILLE

L’huile extraite de la camomille (Matricaria chamomilla) contient des agents antifongiques. La camomille peut-être prise sous forme de thé, ou appliquée localement. Comme le pau d’arco, elle a des propriétés apaisantes.

Chamomille

LES TANNATES EXTRAITS DES PLANTES

Les extraits de plantes appelés tannates (comme la tannine dans le thé) sont de puissants agents antifongiques. Pris oralement, ils détruisent les levures et leurs spores de façon sélective, sans perturber la flore normale du système digestif. Leur force est d’être seulement absorbés par le système digestif, et pas trop haut, contrairement à ce qui se passe avec les acides gras (cf. calcium undécylénate).

Les tannates sont aussi intéressant pour éliminer les métaux lourds, comme le mercure dû aux plombages et à la consommation de poisson, par exemple. De fait, la présence de mercure dans l’organisme affaiblit le système immunitaire. Il est donc utile (indispensable ?) de détoxifier l’organisme pour guérir du candida-albicans.

Il est recommandée de prendre une capsule de 600 mg à chaque repas, pendant 2 à 8 semaines (le plus long, le meilleur), pour soigner une candidose chronique.

HUILE DE PEPINS DE PAMPLEMOUSSE

Cette huile est très à la mode sur le net. On trouve dans la plupart des forums des internautes qui vantent ses effets pour guérir du candida. Cependant, peu de preuves de son efficacité ont été apportées par les scientifiques.

Pamplemousse

Aussi je vous suggère de privilégier les produits décrits précédemment. Leur utilité pour le programme anti-candida ont confirmées par des preuves scientifiques et l’expérience du Dr. Leon Chaitow, qui a guéri des centaines de personnes souffrant de candidoses chroniques.

LA BIOTINE

La biotine, aussi appelée vitamine H, est produite par les bonnes bactéries de la flore intestinale. C’est un nutriment essentiel pour combattre l’activité du candida-albicans. Des recherches au Japon aux montré que la biotine inhibe la transformation du candida d’une levure (presque) inoffensive, en un mycélium agressif, qui provoque la formation de porosités dans les intestins.

La biotine est un nutriment essentiel

Les carences en biotine entraînent un grand nombre de symptômes :

  • teint verdâtre
  • peau sèche qui pèle
  • manque d’appétit
  • nausées
  • lassitude
  • douleurs musculaires

Le blanc d’oeuf contient une substance appelée avidine, qui est capable de se combiner avec la biotine, la rendant ainsi inopérante. L’oeuf cru ne doit donc pas être inclus dans le régime anti-candida (l’avidine est détruite par la cuisson, même légère).

Il vous est conseillé de prendre de 350 à 500 mcg de biotine, trois fois par jour et entre les repas, avec des lactobacillus acidophilus.

L’HUILE D’OLIVE (acide oléique)

L’huile d’olive a une action similaire à celle de la biotine. La dose recommandée est de 6 cuiller à soupe par jour, divisées en trois prises. Vous pouvez les prendre avant, pendant ou après les repas. Assurez-vous que l’huile est vierge, pressée à froid, et, si possible, biologique.

Attention : si vous faites chauffer l’huile d’olive, l’acide oléique est détruit.

3. Le régime anti-candida

Certains patients de Leon Chaitow n’ont pas suivi le programme anti-candida à la lettre, que ce soit pour des raisons économiques ou parce qu’ils ne disposaient pas de certains produits. C’est ainsi que le Dr. Leon Chaitow s’est rendu compte que le suivi du régime anti-candida seul permet de réduire les symptômes de la candidose significativement. Priver le candida-albicans de sa source de nourriture principale, le sucre, est de loin la partie la plus importante du programme anti-candida (et, pour la plupart des gens, la plus difficile).

4. Soigner les intestins, réduire leur perméabilité, et les repeupler avec des bactéries amies

Pour que les bonnes bactéries puissent reprendre le terrain pris par le candida-albicans et les autres bactéries et levures nocives, respecter les consignes suivantes :

  • mettre en place un environnement favorable, qui contient la nourriture dont les probiotiques ont besoin (les fameux prébiotiques)
  • aider le système immunitaire à inhiber le candida : voir l’article sur le candida et ce qu’il cause à votre organisme pour plus de détails
  • soigner les muqueuses irritées (et souvent inflammées) et mettre fin à leur perméabilité. Cela permettra aux bactéries amies de s’y attacher correctement.
  • amener un grand nombre de probiotiques dans les intestins

Les chercheurs suggèrent d’ingérer une combinaison de prébiotiques et de probiotiques (cf. « Prebiotics : New Developments in Functional Foods », Oxford, 2000). C’est bien sûr l’approche dont nous allons discuter.

Les prébiotiques

La façon dont la flore du grand intestin est nourrie a une influence considérable sur son fonctionnement. Il est de notre intérêt de maintenir les bactéries amies en bonne santé. De fait, elles ont un rôle essentiel pour notre organisme :

  • production de certaines vitamines (dont la fameuse biotine)
  • détoxification des intestins
  • inhibition des bactéries indésirables et des levures
  • etc.

Si votre régime alimentaire est riche en graisses animales et en glucides raffinés, le fonctionnement de ces bactéries est perturbé. A l’inverse, certains aliments, les prébiotiques, peuvent améliorer leur fonctionnement. Un prébiotique est défini comme un aliment « non-digestible, qui a des effets bénéfiques pour l’hôte en stimulant sélectivement la croissance et/ou l’activité d’un nombre limité de bactéries dans le colon et, par conséquent, améliore la santé de l’hôte. »

Les prébiotiques sont donc une bénédiction : ils aident spécifiquement les bactéries amies, sans nourrir les organismes (potentiellement) responsables de vos problèmes de santé. En outre, même si ce sont des glucides, ils ne font absolument pas grossir étant donné qu’ils ne sont pas digérés.

Les plus connus sont :

  • les fructo-oligosaccharides (FOS)
  • les gluco-oligosaccharides (GOS)
  • le lactosucrose

En les prenant, même sur une courte durée, vous améliorerez rapidement l’équilibre de votre flore intestinale. Plusieurs fruits et légumes contiennent prébiotiques comme le FOS, y compris :

  • l’ail
  • l’oignon
  • la banane
  • les asperges
  • l’artichaut de Jérusalem
  • le poireau

Pour être sûrs de prendre assez de FOS, vous devez favoriser ces aliments dans votre régime alimentaire et en manger de grandes quantités. Il est même conseillé de prendre des compléments de prébiotiques (de la poudre de FOS, par exemple).

Une bactérie non-résidente des intestins favorise aussi le fonctionnement des L.acidophilus et Bifidobacterium : le L.Bulgaricus. Le L.Bulgaricus a donc le même effet qu’un prébiotique sur les intestins. Il sert d’ailleurs à faire les yahourts, comme le Termophilus.

Les doses recommandées sont de 4 à 8g (le maximum sera toujours mieux) de FOS par jour, pour soutenir les bactéries amies. Vous en trouverez dans certains magasins BIO.

Les probiotiques

Lorsque nous prenons des antibiotiques ou des stéroïdes, nous perturbons inévitablement la flore de bactéries « amies ». Ces bactéries, n’ont pas seulement une relation symbiotique avec notre organisme (production de vitamines, etc.), elles servent aussi d’inhibiteur du candida-albicans, et d’autres bactéries et levures pathogènes. En moyenne, il y a pour 1,5 à 2 kilos de bactéries dans les intestins. Le nombre total de bactéries dans vos intestins est même supérieur au nombre de cellules de votre organisme.

Ces bactéries ne sont certes pas toutes « amies », mais quand vous êtes en bonne santé la plupart le sont. Pour repeupler les intestins avec leurs résidents les plus bénéfiques, les L.acidophilus et Bifidobacterium, il faut en manger de grandes quantités. De nombreuses recherches ont montré que ces deux bactéries produisaient des substances inhibant le candida-albicans. Autre atout majeur : les Bifidobacterium jouent un rôle d’adjuvant dans la détoxification de l’organisme, en aidant le foie mais aussi les intestins eux-mêmes. C’est pour cela qu’après un certain temps de prise de probiotiques (et de suivi du régime anti-candida), les écarts que vous ferez vous causeront de moins en moins de symptômes, si bien sûr ils ne sont pas répétés.

Lisez donc les mots d’un expert en nutrition américain, le Dr. Jeffrey Bland :

Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’un traitement anti-candida qui n’implique pas la prise d’antifongiques médicamenteux comme la nystatine. Il est établit qu’une flore intestinale déséquilibrée est un terrain propice à la prolifération des levures. En réintroduisant dans les intestins des bactéries productrices d’acide, les L.acidophilus et Bifidobacterium, il y a une réduction de la compatibilité entre l’environnement des intestins et la prolifération du candida-albicans.

Nous avons récemment utilisé des suppléments oraux de L.acidophilus, qui ont été très efficaces pour réduire l’activité du candida dans les intestins.

La prise de probiotiques est utile pour quiconque souffrant d’une surcroissance du candida. Ces bactéries amies (L.acidophilus et Bifidobacterium) sont d’ailleurs la première chose que vous devez prendre dans votre programme anti-candida. En cas de prise d’antibiotiques (ou d’un régime alimentaire déséquilibré riche en glucides raffinés), notamment, elles prennent l’espace laissé vacant par la flore détruite, et empêchent le candida d’y proliférer. Elles sont disponibles sous de nombreuses formes, comme les poudres et les capsules.

A savoir avant de prendre des probiotiques

Assurez-vous que les produits que vous prenez ne contiennent pas moins d’un milliard de bactéries par gramme, qui doivent être actives et viables (c’est-à-dire capables de se multiplier ou de former des colonies). Le nombre de bactéries par gramme doit-être garanti au moment de l’achat, et non au moment de la production. Une fois ouverts, ces produits doivent-être gardés au froid.

Les L.acidophilus et Bifidobacterium doivent-être prises en qualités égales, dans de l’eau. La quantité recommandée dépend de votre état, mais il est conseillé, pendant la première semaine du traitement, d’en prendre de 5g à 10g (L.acidophilus + Bifidobacterium) par jour, divisés en plusieurs prises, pendant les repas.

Vous prendrez ensuite la moitié de cette dose. Le programme anti-candida est censé durer de 3 à 6 mois, en fonction de vos améliorations. Une faible dose d' »entretien » est conseillée, sur le long-terme. Une cuiller à café de poudre de probiotiques correspond environ à 2 ou 3 milliards de bactéries amies.

Un supplément de L.bulgaricus est conseillé, dans les mêmes quantités, car cette bactérie facilite la colonisation des L.acidophilus et Bifidobacterium. Les enfants de 7 ans doivent prendre du Bifidobacterium infantis, et non la souche pour adultes. Ils ne doivent pas prendre de L.acidophilus, sauf en cas de prise d’antibiotiques, auquel cas ils peuvent prendre les deux bactéries en quantités équivalentes. Un enfant de 35kg doit prendre la moitié des doses recommandées pour un adulte. Un enfant de 20kg, un quart.

Du choix des probiotiques

Il est conseillé d’éviter les produits contenant d’autres bactéries que le L.acidophilus, Bifidobacterium et L.bulgaricus, comme le L.casei ou le Streptococcus Faecium. Vous ne prenez aucun risque avec ces deux dernières bactéries, mais vous aurez un produit de moins bonne qualité. Privilégiez aussi les produits avec un emballage en verre noir, avec une garantie d’activité des bactéries et une date d’expiration. Idéalement, il est écrit sur l’emballage que les produits sont à garder au frais, c’est un gage de qualité.

Evitez les produits liquides, privilégiez les poudres (le meilleur) ou les capsules. Ne prenez pas de tablettes, le processus de fabrication limite le potentiel de colonisation des probiotiques. Assurez-vous aussi, si possible, que le produit n’a pas été centrifugé (en demandant au fabricant, par exemple). Ce procédé sépare les bactéries de leur milieu de culture, ce qui les abîme et réduit leur capacité à coloniser les intestins. Si vous le pouvez, choisissez les super-souches : le LB-51 pour le L.Bulgaricus (en option) et le DDS-1 pour le L.acidophilus.

Si vous êtes sensibles aux produits laitiers, assurez-vous que les probiotiques n’ont pas été cultivés sur ce type de milieu. Même congelées, ces bactéries ne sont pas compatibles quand elles sont stockées ensemble. Essayez donc de les obtenir dans des conteneurs séparés, sauf dans le cas où elles ont été séparées par un procédé spécial de micro-encapsulation (qui sera précisé sur l’emballage). Suivez les indications du fabricant pour savoir si les bactéries doivent-être prises pendant ou après les repas.

Ne vous laissez pas avoir par les labels « souche humaine » ou « adapté à la consommation humaine ». De fait, toutes les souches de bonne qualité sont adaptées à l’homme.

Quand commencer la prise de probiotiques ?

Certains médecins conseillent d’attendre une semaine ou deux après le début du régime anti-candida avant de prendre des probiotiques. Pour Leon Chaitow, il vaut mieux commencer immédiatement étant donné que le L.acidophilus et le Bifidobacterium aident la détoxification de l’organisme. Ces deux bactéries permettent donc d’éliminer les toxines produites par le candida, relâchées en plus grandes quantités quand il est détruit.

De part son expérience, Leon Chaitow recommande les produits suivants :

  • ceux de la marque Natren
  • ceux de la marque Biocare
  • ceux de la marque culturelle

Cela ne veut pas dire que les autres marques ne valent rien, mais c’est sa préférence.
J’ai uniquement acheté les produits de chez Biocare (jugement purement subjectif) et j’en ai été très satisfait.

Soigner la muqueuse des intestins

Si la paroi des intestins a été abîmée par le candida, la re-colonisation peut prendre plus de temps. Ainsi, simultanément à votre prise de prébiotiques et de probiotiques, vous devez prendre des mesures pour soigner la muqueuse de vos intestins. L’expert en candida-albicans Sheridan Stock écrit :

Le candida abîme la muqueuse intestinale, ce qui entraîne une perméabilité plus importante des intestins et permet aux molécules de nourriture pas complètement digérées (et aux toxines produites par le candida) de passer directement dans le sang. Cela entraîne bien évidemment des réponses immunitaires. » (cf. Stock S., « Conquering Candida »)

Chez les gens souffrant de candidose généralisée, les intolérances et allergies alimentaires sont légion. Pour s’en débarrasser, il faut absolument soigner la porosité des intestins. Une muqueuse intestinale poreuse peut entraîner des symptômes incluant :

  • asthme
  • Spondylarthrite ankylosante
  • maladie de crohn
  • eczéma
  • allergies alimentaires
  • syndrome de l’intestin irritable
  • articulations inflammées
  • malabsorption
  • psoriasis
  • maladie de Reiter
  • arthrite rhumatique
  • schizophrénie
  • colite ulcérante

Réduire la porosité des intestins est donc primordial pour deux raisons :

  • faciliter l’adhésion des bactéries amies aux parois de l’intestin
  • réduire la charge qui pèse sur le système immunitaire

Il existe un grand nombre de produit facilitant cette guérison. Consultez votre médecin pour savoir lesquels sont adaptés à votre cas ! Parmi ces produits, on trouve :

  1. La L-glutamine, un acide-aminé qui améliore la capacité de guérison des membranes muqueuses abîmées
  2. Le N-acetyl-glucosamine (NAG), utilisé par l’organisme comme matière première pour la reconstruction des tissus abîmes. En outre, il facilite l’adhésion des bactéries amies aux intestins, et limite la capacité du candida-albicans à y adhérer
  3. L’huile de son de riz (gamma-oryzanol) est une substance très apaisante, qui facilite la guérison des tissus
  4. L’acide butyrique, produit normalement par les bactéries amies. On le trouve aussi dans l’huile d’olive, qui favorise donc la réparation des muqueuses
  5. Le fructo-oligosaccharide (FOS), qu’on trouve dans les légumes comme l’artichaut de Jérusalemen

Ces substances peuvent-être prises individuellement, ou combinées, en fonction du cas de chacun.

5. Détoxification Et Soutien Du Foie

Une flore intestinale déséquilibrée produit des toxines qui se répandent partout dans les intestins. Dans ce contexte, le candida est souvent en surcroissance et provoque la formation de porosités. Quand on en arrive à ce point-là, on parle de dysbiose intestinale. Pour y mettre un terme, il faut adopter les stratégies suivantes :

  1. Prendre des probiotiques (L.acidophilus et Bifidobacterium)
  2. Prendre des prébiotiques (4 à 8 grammes de FOS par jour)
  3. Favoriser les aliments riches en FOS (asperges, artichauts de Jérusalem, bananes, oignions)
  4. Adopter une alimentation riche en fibres ou prendre des suppléments de fibres (au moins 40 grammes par jour de lin, par exemple)
  5. Eviter les aliments qui causent des intolérances ou des allergies alimentaires (car ils affaiblissent le système immunitaire)
  6. Prendre des antifongiques naturels (cf. liste ci-dessus)
  7. Manger une gousse d’ail par jour, au minimum

Les toxines qui proviennent d’un intestin dysbiotique sont appelées endotoxines, contrairement aux toxines venant de l’extérieur de l’organisme, appelées exotoxines. Le principal rempart contre ces deux types de toxines est le foie, qui, grâce à une centaine de réactions chimiques, est capable de les éliminer du sang. En tant qu’organe principal de détoxification, il est capable de :

  • filtrer le sang
  • éliminer les toxines directement grâce à des cellules spécialisées : les macrophages
  • utiliser des enzymes pour désassembler les toxines puis les excréter

Environ 25% du processus de détoxification de l’organisme a lieu dans l’intestin lui-même, notamment grâce aux probiotiques, alors que le reste a lieu dans le foie. Imaginez donc la surcharge que ce dernier subit lorsque la flore intestinale est déséquilibrée.

Le chardon-marie

Le chardon-marie : pour aider le foie

Le chardon-marie ou sylibum marianum est une des substances les plus puissantes en termes de soutien du foie. Une étude a été effectuée sur 2600 personnes souffrant de problèmes de foie variés. Après 8 semaines de prise de chardon-marie, plus de 60% d’entre eux constatèrent la disparition totale des symptômes (distension abdominale, prurit, nausées, anorexie, fatigue, etc.). Les tests en laboratoire effectués sur le foie confortèrent ces résultats : la prise de chardon-marie avait mis fin à l’hypertrophie du foie. Les médecins ne relevèrent que très peu d’effets secondaires. Pour plus de détails sur cette étude, voir « Effects of sylibum on chemical, functional and morphological alterations of the liver : a double-blind controlled study », 1982.

Un programme de soutien du foie est souvent nécessaire avant de commencer le régime anti-candida. De fait, le relâchement massif de toxines dû au candida en cours de destruction ainsi qu’une très probable dysbiose intestinale (mauvaises bactéries produisant de nombreuses toxines) peuvent mettre le foie à rude épreuve.

6. Renforcement Du Système Immunitaire Par La prise De Compléments Alimentaires

Autre point essentiel du programme anti-candida : la prise de nutriments pour renforcer votre système immunitaire. Ils ne seront pas tous adaptés à votre cas (symptômes, etc.). Demandez donc conseil à votre médecin.

La vitamine C

La vitamine C est essentielle à votre système immunitaire. L’essentiel de la défense de l’organisme est assuré par les cellules T. Moins ces cellules contiennent de vitamine C, moins elles sont efficaces contre les organismes étrangers, dont le candida-albicans (cf. « Nutraerobics », 1983).

L’organisme consomme de la vitamine C à chaque fois que :

  • il est soumis à un stress (émotion, pollution toxique, etc.)
  • il subit une infection
  • etc.

Or il ne stocke pas la vitamine C, qui est soluble dans l’eau. Il a donc besoin d’apports constants de ce nutriment. Si vous prenez plus de vitamine C que vous en avez besoin, vous souffrirez d’une petite diarrhée. Comme chacun d’entre-vous a des besoins différents en vitamine C (les apports journaliers ne sont que des moyennes), cela permet de doser précisément ce dont vous avez besoin. Le prérequis étant que les symptômes de diarrhées dues a la candidose avancée aient cessé, ce qui arrive souvent quand vous suivez le régime anti-candida pendant quelques jours.

Si, en prenant 2g de vitamine C, vous développez des diarrhées, c’est que vous avez besoin de moins. Cependant, dans des circonstances de stress ou d’infection, votre organisme peut avoir besoin de beaucoup plus de vitamine C. Il faut alors que vous fassiez des tests pour déterminer les doses optimales dont vous avez besoin, dans ce contexte-là (même protocole que précédemment). Si vous ne le faites pas, vous prenez le risque d’affaiblir votre système immunitaire, ce qui rendra votre guérison plus longue (et donnera une chance au candida-albicans de s’étendre encore un peu plus).

Le docteur Robert Cathart a même montré que l’organisme pouvait avoir besoin de 100g de vitamine C, dans certaines circonstances. Attention : ne jamais prendre de doses importantes de vitamine C sans supervision médicale.

Par contre, une fois la crise passée (infection, stress, etc.), les doses qui étaient adaptées entraînent, comme avant, des diarrhées. En situation « normale », il est conseillé de prendre 1 à 3 grammes de vitamine C, en l’absence de réaction des intestins (diarrhée, etc.). Le système immunitaire en sera renforcé et pourra lutter plus efficacement contre le candida-albicans.

L’arginine

Pour que la vitamine C renforce l’action des cellules T, il faut bien entendu que ces dernières soient suffisamment nombreuses dans l’organisme. En dessous du sternum se trouve la glande du thymus, qui produit des cellules T. Cette dernière peut devenir très paresseuse, ce qui entraîne une forte réduction du nombre de cellules T dans l’organisme. Pour pallier cela, vous pouvez prendre 3 grammes d’arginine par jour – un acide aminé qui stimule l’activité du thymus, pendant un mois. Faites cela au début du programme, quand l’organisme en a le plus besoin. Prenez-la avant de vous coucher, à jeun (ou presque), avec de l’eau.

La prise d’arginine au long-terme est déconseillé, même s’il n’y a pas d’effets secondaires connus pour des doses de moins de 20 grammes par jour. Avec moins de 20 grammes par jour d’arginine vous risquez seulement d’avoir la peau plus épaisse au niveau des coudes. Mais cela disparaîtra avec l’arrêt du complément. Si la prise au long-terme est déconseillée c’est que le thymus pourrait y devenir dépendant.

Attention : si vous avez déjà souffert d’herpès, ne prenez pas d’arginine puisqu’elle favorise aussi son activité. L’herpès est inhibé par un autre acide aminé, la lysine.

Les vitamines B

Les vitamines B sont un allié essentiel de votre système immunitaire. Cependant, dans le cadre du programme anti-candida, vous devez éviter celles qui sont dérivées de levures ou de champignons. De fait, un grand nombre de personnes souffrant de candidose avancée sont sensibles aux produits liés au champignons et levures. La prise de ces vitamines déclencherait une action immunitaire qui vous fatiguerait plus avant.

Toutes les vitamines B sont disponibles sous forme de synthèse, et ce sont celles-la que vous devez demander à votre médecin/pharmacien.

Les doses recommandées sont les suivantes :

  • 25 à 50 mg par jour de vitamine B6 (pirydoxine)
  • 25 à 50 mcg par jour de vitamine B2
  • 25 à 50 mcg par jour d’acide folique
  • 500 mg par jour de vitamine B5, à prendre sous la forme de calcium pantothénate (renforce les lymphocytes B et utile notamment si vous souffrez d’allergies)

Les minéraux

Le zinc, le magnésium et le sélénium sont tous recommandés pour les cas où le système immunitaire est affaibli (cf. « Medical Application of Clinical Nutrition », 1983). Ils doivent donc idéalement être ajoutés au programme anti-candida.

Comme pour les vitamines B, assurez-vous que le sélénium ne soit pas dérivé de levures ou de champignons. Demandez sa forme de synthèse. Les doses recommandées sont les suivantes (prenez les minéraux pendant les repas) :

  • Zinc (zinc orotate, picolinate ou citrate) : 50 mg par jour
  • Selenium : 50 mcg par jour
  • Magnésium : 250 à 500 mg par jour

Autres vitamines importantes :

  • La vitamine E :
    Assurez-vous de la prendre sous sa forme naturelle, la D-alpha-tocopherol, et pas sous sa forme de synthèse, la D,L-alpha-tocopherol. Dose recommandée : de 200 à 400 UI (unités internationales) par jour.
  • La vitamine A : sous la forme de beta-carotène, jusqu’à 100 000 UI par jour.
  • La vitamine F : deux capsules de 500 mg par jour, composées d’onagre ou d’huile de graine de lin

Note importante : si vous décidez de suivre la piste de l’automédication, c’est à vos risques et périls. Demandez conseil à un médecin.

Avant de discuter des stratégies pour renforcer votre système immunitaire, réparer la muqueuse des intestins et recoloniser le système digestif par des bactéries amies, il faut que vous reteniez bien qu’il est impératif de prendre un ou plusieurs antifongiques naturels, pour combattre le candida. Ainsi, vous devez, a minima :

  • prendre de l’acide caprylique
  • prendre de l’Horopeito/Mykoplex
  • manger une gousse d’ail par jour et prendre éventuellement de l’huile d’origan
  • prendre des probiotiques
  • suivre le régime anti-candida

Les doses recommandées sont précisées plus haut.

Quiconque se lançant dans un programme anti-candida a vraiment intérêt à demander un avis médical. Le programme doit-être adapté aux cas de chacun, et pour guérir du candida l’auto-médication génère de l’anxiété et peut décevoir.

La liste que vous ne pouvez ignorer

Ci-dessous, vous trouverez une liste détaillée des produits conseillés dans le cadre du régime anti-candida. Les produits notés « +++ » sont toujours recommandés dans le cadre d’un programme anti-candida. Les autres doivent-être prescris individuellement par un médecin ou un naturopathe compétent.

Recolonisation :

  • Lactobacillus acidophilus et Bifidobacterium (au moins 2 milliards de chaque, par jour) +++
  • Biotine (vitamine H) +++
  • FOS (au moins 8 grammes par jour) +++

Agents antifongiques (prenez-en au moins un, ou plusieurs, en fonction du budget dont vous disposez)

  • Ail
  • Jus d’aloe vera
  • Echinacée, Berberine ou Hydrastis
  • Pau d’arco
  • Horopeito/Mikoplex
  • Acide caprylique
  • Huile d’origan
  • Huile d’olive
  • Tannates
  • Camomille

Renforcement du système immunitaire (en fonction des précédents de santé et des symptômes actuels)

  • Vitamine C
  • Vitamine E
  • Vitamine A (sous la forme de béta-carotène)
  • Arginine
  • Vitamine B5
  • Vitamine B6 (pyridoxine)
  • Vitamine B12
  • Acide folique
  • Selenium
  • Zinc
  • Magnesium
  • Acides gras essentiels, comme l’huile de graine de lin

D’autres nutriments pourraient être nécessaires, comme :

  • Chromium
  • Fer
  • Manganèse
  • Acides aminés à large spectre
  • Combinaisons de nutriments dont la glutamine, pour soigner la muqueuse intestinale
  • Suppléments pour aider le foie, notamment le chardon-marie (ou la chlorella)

Du coût du programme

Il est important d’appliquer plusieurs stratégies en même temps pour guérir du candida. Cela vous oblige à acheter un grand nombre de produits : probiotiques, compléments diverses, aliments BIO, etc., et ça peut être démoralisant pour certains.

Gardez à l’esprit, cependant, que c’est votre santé qui est en jeu. Vous ne devez donc hésiter sous aucun prétexte et saisir cette opportunité de vous soigner. Les méthodes décrites dans cet article sont d’ailleurs sans dangers et efficaces dans la majorité des cas.

Cela peut prendre du temps de guérir d’une candidose avancée. Retenez bien que la période de traitement minimum est de 6 mois.

La disparition du candida

Pendant les périodes de destruction rapide du candida (qui correspondent aux moments où vous suivez le régime anti-candida et où vous prenez des antifongiques naturels), un grand nombre de toxines sont relâchées. Les organes responsables de la détoxification du sang, le foie, notamment, sont alors mis à rude épreuve.

A ce moment-là, vous risquez fort de vous sentir un peu malade, nauséeux, et vos symptômes risquent de s’aggraver pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines (quoique ça ne devrait pas dure plus de 10 jours). Cette réaction est connue sous le nom de réaction d’Herxheiner. En prenant des souches de probiotiques particulièrement efficaces (cf. partie sur les probiotiques de cet article) et en suivant le régime anti-candida de façon stricte, vous parviendrez à limiter cette réaction.

Dans tous les cas, ne mettez pas fin au programme anti-candida en vous disant qu’il ne fonctionne pas. C’est justement le contraire ! C’est un moment critique pour le programme. Si vous ne le suivez plus, vous risquez de provoquer un rebond de l’activité du candida, ce qui vous fera vous sentir encore plus mal. Après une moyenne de 10 jours, si vous suivez le programme à la lettre, vous devriez ressentir une amélioration constante. Certains symptômes peuvent prendre des mois à disparaître. Et même s’ils disparaissent tous rapidement, rappelez-vous que vous devez poursuivre le programme anti-candida pendant 6 mois minimum, pour vous assurer que le candida-albicans est bien sous contrôle.

Précautions à prendre lors du suivi du régime anti-candida

  • Si vous souffrez d’un trouble de l’alimentation comme l’anorexie ou la boulimie, n’entreprenez pas de changement de régime sans l’avis de votre médecin.
  • Attendez-vous à avoir des symptômes bizarres pendant une dizaine de jour, après le début du régime (réaction d’Herxheiner)
  • Votre transit risque d’être perturbé pendant quelques semaines. Si la situation ne se normalise pas rapidement et que vous souffrez de constipations ou de diarrhées persistantes, allez voir votre médecin. Vous devriez en venir à bout en buvant beaucoup d’eau et en prenant de l’huile de graine de lin.
  • Si des symptômes comme des palpitations, une fatigue anormale et un « brouillard » mental apparaissent, suspectez une intolérance alimentaire. Vous devrez alors analyser tous les aliments que vous avez ajouté à votre régime alimentaire. Utilisez la méthode d’exclusion et rotation expliquée dans l’article sur le candida et les prédispositions génétiques. Une fois que vous avez identifié l’aliment qui vous cause des intolérances, évitez-le pendant au moins 3 mois. Il est probable que vous puissiez en remanger, une fois la muqueuse de vos intestins guérie.
  • Attendez-vous à ce que les zones infectées localement par le candida soient pires pendant quelques jours. On trouve des infections locales dans la bouche (muguet oral), le vagin (muguet vaginal), mais aussi la peau (eczéma), notamment. Cela se calmera tout seul mais l’application de certains produits pourra vous soulager et vous aider à guérir plus rapidement (voir plus bas pour la description des produits).
  • Ne soyez pas surpris si vous mourez d’envie de manger certains aliments, notamment ceux qui contiennent du sucre raffiné et de l’amidon. C’est en général la conséquence d’un dérèglement du niveau de sucre dans le sang et ça devrait se régler avec le temps. Si l’envie est insupportable, demandez l’aide de votre médecin et/ou adoptez les stratégies suivantes :
    1. Prenez 1g par jour de L-glutamine, et notez l’effet que cet acide aminé a sur votre envie de sucré et de féculents
    2. Mangez peu à chaque repas, en plus de repas (en suivant toujours le régime anti-candida). Vous pouvez par exemple prendre un en-cas entre les repas et un autre avant de vous coucher.

Traitement local du vagin contre le candida-albicans

Les stratégies ci-dessous vous permettront de soigner vos vaginites ou muguets vaginaux. Cependant, il est impératif que vous suiviez le régime anti-candida simultanément, sans quoi ces infections locales réapparaîtront à court ou à moyen-terme.

Pour soigner des infections locales du vagin, vous pouvez donc :

    • utiliser un applicateur pour insérer une solution de L.acidophilus actifs

. Utilisez de la poudre d’acidophilus mélangée avec de l’eau, ou mieux, du jus d’aloe vera dilué. Les acidophilus ainsi insérés inhiberont le candida-albicans.

  • diluer deux cuiller à café de jus d’aloe vera dans un demi litre d’eau. Cette solution peut servir de toilette intime, pour calmer brûlures et démangeaisons.
  • les extraits de tannates sont aussi disponibles sous la forme de douches intimes. Ils se combinent de façon irréversible avec les cellules du candida, les désactivent, et ont même un rôle préventif en empêchant le candida d’adhérer aux parois du vagin.

 

Irrigation du colon et enemas

L’irrigation du colon c’est l’introduction d’eau dans les intestins, souvent associée à d’autres substances, pour éliminer débris et toxines et faciliter la guérison de la zone. Dans cette perspective, il est bon d’ajouter à l’eau de l’extrait d’ail, de l’oxygène et des L.acidophilus. L’utilisation périodique de cette solution peut aider fortement à améliorer l’état du colon.

Les enemas sont moins efficaces étant donné qu’ils ne touchent qu’une zone réduite. Les irrigations, au contraire, envoient de l’eau dans toute la longueur du gros intestin.

Ces techniques demandent une expertise, et leur utilisation pour traiter des candidoses encore plus de compétences techniques. Elles sont recommandées au début du traitement. Evitez, par contre, d’en faire trop fréquemment, car cela peut perturber votre flore intestinale normale. Leur utilisation doit-être limitée à un besoin précis, sur un nombre défini de séances.

Ci-dessous vous trouverez la liste des antifongiques médicamenteux disponibles. Ils sont présentés par soucis d’exhaustivité mais je ne vous recommande pas leur utilisation, étant donné que la plupart causent des effets secondaires désagréables.

De l’utilisation des antifongiques médicamenteux : l’exemple de la nystatine

Les traitements anti-candida classiques impliquent l’utilisation d’antifongiques médicamenteux comme la nystatine. Ce médicament est efficace contre un grand nombre de mycoses et champignons, y compris le candida-albicans. Il se vend sous de nombreuses formes :

  • liquide pour usage oral (muguet)
  • tablettes pour traiter le candida dans les intestins
  • suppositoires pour le vagin
  • crèmes et poudres pour le traitement de zones locales comme la peau et les ongles

La nystatine est fatale pour toutes les levures avec lesquelles elle entre en contact. Cependant, le médicament n’atteint pas toujours le candida, notamment quand celui-ci est loin dans les intestins. En outre, la nystatine passant dans les intestins tuera le candida en surface mais pas celui présent plus en profondeur, dans la muqueuse intestinale. Pire, étant donné que le candida rend les intestins poreux, la nystatine peut passer dans le sang, provocant des effets secondaires indésirables.

Les autres antifongiques médicamenteux

Un grand nombre d’antifongiques médicamenteux entraînent des effets secondaires indésirables, contrairement aux antifongiques naturels dont nous avons parlé.

Le diflucan (fluconazole) :
Ce médicament coûte cher et il faut le prendre sur le long-terme, pour qu’il soit utile.

Le nizoral (kétonazole) :
Le nizoral cause des lésions au foie lorsqu’il passe dans le sang, à cause de la porosité des intestins.

L’utilisation de ces médicaments n’est pas nécessaire, étant donné que le programme décrit précédemment est plus sain et plus efficace (moins de cas de rechutes, notamment). Dans les cas de candidoses très avancées, cependant, il est bon de prendre un antifongique médicamenteux en plus du programme, pour aider la guérison. Attention, le médicament seul ne remplacera pas le programme anti-candida.

De fait, l’utilisation de nystatine ou de tout autre antifongique médicamenteux laisse le système immunitaire et la flore intestinale dans le même état qu’avant le traitement. Ils sont affaiblis. Ainsi, si le médicament est utilisé seul, le patient aura un soulagement à court-terme mais, peu après, les symptômes réapparaîtront. Certains patients deviennent donc dépendants à ces médicaments, ne parvenant plus à arrêter leur traitement. C’est le problème principal de ces antifongiques médicamenteux : ils causent un rebond de l’activité du candida une fois stoppés. D’où un retour des symptômes, une dépression passagère, etc., et donc un effet d’addiction.

La nystatine est d’ailleurs dérivée d’une moisissure et peut causer des réactions allergiques chez les personnes sensibles aux levures (ce qui est souvent le cas dans les cas de candidose généralisée).

En suivant le programme anti-candida, non seulement vous remettrez le candida sous contrôle mais vous améliorerez aussi votre bien-être de façon drastique. Et ça, aucun médicament ne vous le permettra.

Ce post fait partie d’une série inspirée et adaptée de Candida Albicans: The Non-drug Approach to the Treatment of Candida Infection, écrit par Léon Chaitow, naturopathe, ostéopathe et acupuncteur Américain.

Pour accéder aux articles suivants, c’est ici :

  • Le Candida Et Vos Problèmes De Santé
  • Le Candida Et Votre Système Immunitaire
  • Comment Le Candida Crée Une Infection Et Devient Hors De Contrôle
  • Le Candida Et Ses Conséquences Sur Votre Santé
  • Contrôler le Candida Naturellement : Compléments Alimentaires, Prébiotiques, Probiotiques et Antifongiques Naturels
  • Le Régime Anti-Candida en Détail
  • Candida : Comment Construire Votre Programme Anti-Candida

Filed Under: Attaque des colonies de Candida à l'aide d'antifongiques, Réparation, renforcement et équilibre de l'organisme Tagged With: antifongiques naturels, prébiotiques, probiotiques

Candida-albicans.fr : Lancement Officiel du Forum

18 novembre 2010 par Max 1 Comment

Bonjour à tous !

Aujourd’hui jeudi 18 novembre 2010 je vous annonce que le forum de candida-albicans.fr est officiellement ouvert ! 😉 Certains d’entre-vous l’avaient déjà découvert grâce aux liens discrets que j’ai mis dans quelques-uns de mes posts. Il est désormais indiqué dans la page principale.

N’hésitez pas à vous inscrire pour discuter les uns avec les autres. Vous avez beaucoup plus à apprendre aux autres que vous ne le pensez (et vous allez être surpris de ce que les autres savent). Tous vos témoignages comptent, ce n’est qu’en étant solidaires que nous parviendront à guérir.

A bientôt, donc, sur le forum !

Filed Under: Mise en oeuvre du programme anti-candida : priorités et durée Tagged With: Candida-Albicans, forum

Le Candida et l’Inefficacité des Antifongiques Chimiques

7 novembre 2010 par Max 1 Comment

que-choisir

Si vous avez lu les articles tirés du livre du Dr. Leon Chaitow, vous avez dû voir que les antifongiques chimiques ne traitent les candidoses généralisées qu’à court-terme. Si ce n’est pas le cas, je vous invite à suivre la visite guidée du blog ;). Le docteur Leon Chaitow conseille de prendre des antifongiques naturels, qui soignent l’organisme à long-terme (liste à venir dans un prochain article).

En attendant, je vous propose un témoignage édifiant que j’ai trouvé sur forum.psychologies.com :

Je dois dire pour commencer, qu’en lisant la liste des maladies fort souffrantes auxquelles sont confrontés certains, qu’il est difficile de ne pas banaliser ce qui m’arrive…

Ça a commencé avec des vaginites à répétition, que mon gynécologue a cherché à traiter par des antifongiques oraux. Mais même à doses croissantes et de plus en plus fréquentes, les vaginites ne disparaissaient pas ; elles avaient même plutôt tendances à se multiplier.

C’est finalement ma naturopathe qui m’a aidée à faire le lien entre des symptômes disparates : tendances dépressives, insomnies, problèmes de digestion, pertes de cheveux, hypoglycémie et rages de sucres, et… les vaginites.

Elle m’a dit que c’était le Candida, ce champignon si commun dans l’estomac, qui, pour une raison inconnue, avait proliféré. Et que pour s’en défaire, il fallait l’affamer.

OK. Comme ça fait 10 ans que je vis avec tous ces symptômes pénibles et que les vaginites ne sont pas vraiment un facilitateur à la vie de couple, je suis prête à tout.

Donc, me voilà avec un régime sans sucre. Et donc, sans fruits, sans farines blanches, sans patates, pates, levures d’aucune sorte ou produits fermentés ou laitiers. Évidemment, pas d’alcools. Bref, j’ai le droit à des légumes, de la viande et du poisson.

Je dois dire que pour perdre du poids, c’est le régime de rêve. Mais pour la vie sociale, c’est pas génial. Pour le moral aussi ça a été dur au début : c’est là qu’on se rend compte que le sucre est une vraie drogue. Je n’en ai jamais mangée beaucoup, mais le couper totalement ! Je me suis vue fouiller frénétiquement les placards à la recherche d’un biscuit, un morceau de sucre, n’importe quoi.

Ça fait 3 ans que je suis au régime sans sucre (plus prise d’antifongiques naturels, plus probiotiques, etc…), mais le Candida ne part pas. Ça va mieux : fini la déprime, les problèmes digestifs et les insomnies à répétition. Fini aussi les vaginites tant que je tiens le régime, mais au moindre écart, c’est reparti. On dirait que le Candida bâtit une résistance aux antifongiques, ce qui fait qu’il se réinstalle au bout de 6 mois.

J’en ai raz le bol. Essayez d’aller au restaurant, d’aller manger chez des amis, de sortir prendre un verre. Mais en même temps, ça n’est pas le cancer, ça n’est pas le sida, les gens ne comprennent pas très bien pourquoi je m’obstine à ce régime draconien, et pour tout vous avouer ; je ne le sais plus très bien moi-même, si ce n’est ces maudites vaginites qui reviennent dès que je l’arrête.

Je me sens démunie, c’est le plus souffrant. Je ne sais pas quoi faire, ou même si c’est possible de se défaire de ce salle champignon qui m’empoisonne à petit feu. Je ne suis pas une « grano » pure et dure, et je suis toute prête à me tourner vers la médecine occidentale pour me défaire de ce champignon, mais je ne trouve pas d’interlocuteur : officiellement, le candida n’infecte que les sidéens et les cancéreux en phase terminale. Et le joyeux monde des médecines parallèles commence à manquer de ressources pour m’aider, quand ils ne tiennent pas carrément un discours culpabilisant (il doit y avoir quelque chose qui part de toi dans le fait que ça ne marche pas…).

Vous remarquerez que cet article montre que chez certaines personnes le régime anti-candida n’est pas suffisant. Elles ressentent une certaine frustration parce que certains symptômes continuent alors qu’elles suivent scrupuleusement les indications. Je suis passé par là, j’ai certaines réponses que je partagerai bientôt avec vous !

EDIT : j’ai depuis la publication de cet article, créé une page dédiée aux meilleurs antifongiques naturels pour guérir du Candida et aux moyens de les utiliser dans votre vie quotidienne.

Filed Under: Attaque des colonies de Candida à l'aide d'antifongiques Tagged With: antifongiques, Candida, Candida-Albicans, Régime anti-candida, sucre, vaginites

Candida-Albicans : Résultats du Questionnaire

4 octobre 2010 par Max 2 Comments

Bonjour à tous ! Cela fait un moment que j’ai intégré le questionnaire Urtak sur le blog et il a désormais dépassé la barre des 500 réponses. Il en ressort des résultats qui ne manqueront pas de vous intéresser 😉

Pensez-vous avoir le candida-albicans ?

  • Nombre de réponses : 29
  • Pourcentage de oui : 90%
  • Pourcentage de non : 10%

Pour le coup, pour la majorité, vous êtes bien tombés. Pour les autres, vous admirez sûrement le design du blog 😉 Blague à part, c’est important de sensibiliser les médecins et vos proches à la problématique du candida. Si ça peut éviter des années de galère aux personnes qui en souffrent sans le savoir … Moi j’aurais aimé qu’on m’en parle il y a 8 ans !

Êtes-vous suivi par un praticien pour guérir du candida ?

  • Nombre de réponses : 26
  • Pourcentage de oui : 15%
  • Pourcentage de non : 85%

C’est un triste constat que celui-là. Est-ce que ça vient de l’incompétence des médecins sur le sujet ou de la peur d’être jugés que les malades ressentent ? Un peu des deux, je dirais. Les deux médecins à qui j’en ai parlé m’ont regardé d’un air très sceptique. On m’a affirmé que comme je n’avais pas de muguet, ça ne pouvait pas être ça. Pourtant le régime fonctionne ! Prochaine étape : trouver un médecin compétent et me faire prescrire un antifongique médicamenteux en complément du régime et des probiotiques. D’ailleurs si vous connaissez des médecins à la page, vous pouvez venir en parler sur le sujet médecins dans le forum.

Avez-vous lu un ou des livres sur le candida ?

  • Nombre de réponses : 26
  • Pourcentage de oui : 23%
  • Pourcentage de non : 77%

Quel manque de culture ! 😉 Vous avez dû le voir, je fais la promotion de trois ouvrages dans la barre à droite de l’écran. Je vous conseille notamment Sans candida-albicans : accompagner une candidose, qui contient une liste très détaillée de tous les aliments à éviter. Par contre, l’auteur prend une approche très spirituelle pour la guérison du candida, et j’ai un peu de mal avec ça. Mais ça vous parlera peut-être plus à vous.
Sachez que si vous achetez votre livre chez Amazon en passant par la droite, je touche une (petite) commission. Ça me permet de vivre le blog et de continuer à vous informer sur le candida-albicans. Pensez-y 😉

Un de vos parents a-t’il été « absent » de votre vie ?

  • Nombre de réponses : 25
  • Pourcentage de oui : 32%
  • Pourcentage de non : 68%

Cette question m’a été inspirée par le livre dont je vous parle ci-dessus. 32% de oui c’est important, mais je ne sais pas si ça a un rapport avec le candida.

Seriez-vous intéressé par un e-book expliquant comment guérir du candida-albicans ?

  • Nombre de réponses : 25
  • Pourcentage de oui : 88%
  • Pourcentage de non : 12%

J’en prend bonne note, et je vous prépare un e-book au petits oignons pour vous accompagner dans votre guérison de A à Z. Bon, ça n’est pas pour tout de suite.

Votre vie sociale est-elle affectée par vos problèmes de santé ?

  • Nombre de réponses : 25
  • Pourcentage de oui : 88%
  • Pourcentage de non : 12%

Sachant que 90% d’entre vous souffrez probablement du candida, ce résultat est normal étant donné que vous ne pouvez pas boire/manger ce que vous voulez. Vous avez d’ailleurs souvent des symptômes très désagréables et qui, pour certains, vous empêchent de vivre normalement en société.

Avez-vous un ou plusieurs plombages (de type « métallique ») ?

  • Nombre de réponses : 22
  • Pourcentage de oui : 95%
  • Pourcentage de non : 5%

C’est intéressant. Moi aussi j’en ai (et pas qu’un seul). Mais de là à dire que c’est lié à la surcroissance du candida … Certains auteurs l’affirment (comme Leon Chaitow), le mercure présent dans les plombages (et qui passe ensuite dans l’organisme) affaiblit le système immunitaire, et favorise donc la prolifération du candida. D’autres pensent que l’impact du mercure est négligeable. Pour ceux qui ont du mal avec le fait d’avoir des métaux lourds dans les dents, sachez que certains dentistes acceptent de remplacer vos vieux plombages par des amalgames en céramique, bien plus sains pour l’organisme. Reste à trouver un bon dentiste. N’hésitez pas à poster sur le forum pour nous faire part de vos expériences !

Avez-vous tenu le régime strict anti-candida pendant plus de deux semaines ?

  • Nombre de réponses : 22
  • Pourcentage de oui : 23%
  • Pourcentage de non : 77%

Est-ce parce que savez pas quoi manger ou parce que c’est difficile de tenir un tel régime ? Le plus dur à mon sens c’est de savoir exactement ce qu’on a le droit de manger ou pas. Il m’est arrivé plus d’une fois d’être déçu parce que mes symptômes étaient encore là alors que je suivais un régime draconien. Parfois, un seul aliment, même pris en petites quantités, peut vous empêcher de guérir. Ça peut être les deux petits carreaux de chocolat (même noir) dont vous pensez ne pas pouvoir vous passer, mais qui vous maintiennent dans un cercle vicieux.

Souffrez-vous de gros coups de fatigue inexpliqués ?

  • Nombre de réponses : 24
  • Pourcentage de oui : 84%
  • Pourcentage de non : 13%

C’est ce symptôme qui m’a fait faire plus de recherches sur le candida. Je parle d’ailleurs du syndrome de fatigue chronique (S.F.C) dans mon post sur le candida et son influence sur votre santé.

Avez-vous souvent la bouche sèche ?

  • Nombre de réponses : 19
  • Pourcentage de oui : 67%
  • Pourcentage de non : 33%

Pour ma part, c’est immédiat dès que je mange un aliment qui contient du gluten (d’abord la gorge, puis la bouche). C’est un symptôme typique du candida. Le gout un peu acide que vous pouvez avoir dans la bouche peut faire croire à un reflux gastro-oesophagien. Mais non, c’est bien le candida-albicans.

Êtes-vous sûr d’avoir le candida-albicans?

  • Nombre de réponses : 26
  • Pourcentage de oui : 46%
  • Pourcentage de non : 54%

Ca n’est pas évident de savoir, et ça se voit dans les réponses mitigées à cette question. D’après Leon Chaitow, comme vous avez pu le lire dans l’article sur le candida et vos problèmes de santé, les tests pour détecter le candida ne sont pas fiables. De fait, tout le monde a le candida dans son organisme, et un test positif ne veut pas dire que surcroissance du candida il y a (d’ailleurs certains tests donnent des faux positifs comme des faux négatifs). Le test le plus fiable est celui du niveau d’alcool dans le sang. Les médecins donnent une dose de sucre au patient, et mesurent son alcoolémie une heure plus tard. Le candida-albicans dégradant les sucres en alcool, c’est en effet un bon moyen de mesurer son activité.

Mais Leon Chaitow insiste : le meilleur moyen de savoir si oui ou non vous avez le candida-albicans c’est de suivre le programme anti-candida. Si la levure/mycélium est bien la cause principale de vos problèmes, vous devriez rapidement voir des améliorations.

Êtes vous du groupe O ?

  • Nombre de réponses : 24
  • Pourcentage de oui : 50%
  • Pourcentage de non : 50%

Les personnes du groupe O sont plus susceptibles de souffrir de sur-croissance du candida (une question de marqueur chimique dans la salive, qui favorise l’action du candida-albicans). Or sachant que 43% des français sont de groupe O, les résultats du questionnaire ne sont pas très intéressants (même si on note une proportion de O plus élevées sur candida-albicans.fr que la population moyenne).

Avez-vous pris de fortes doses d’antibiotiques ou de corticoïdes avant le déclenchement des symptômes ?

  • Nombre de réponses : 24
  • Pourcentage de oui : 67%
  • Pourcentage de non : 23%

Dans le questionnaire candida-albicans, Leon Chaitow insiste bien sur le fait que les traitements prolongés d’ antibiotiques et/ou de corticoïdes peuvent-être à l’origine de la surcroissance du candida. Les réponses à cette question parlent d’elles-mêmes.

Avez-vous trouvé du contenu intéressant sur le web pour guérir du candida ?

  • Nombre de réponses : 26
  • Pourcentage de oui : 73%
  • Pourcentage de non : 27%

Tant mieux 😉

Avez-vous des relations familiales tendues ?

  • Nombre de réponses : 26
  • Pourcentage de oui : 55%
  • Pourcentage de non : 45%

Cette question avait un peu le même but que la question sur le parent « absent ». Je n’en tire rien de significatif.

Êtes-vous intolérant au lait ?

  • Nombre de réponses : 24
  • Pourcentage de oui : 37%
  • Pourcentage de non : 63%

Comme il y a bien plus de « non » que de « oui », on est tenté au départ de dire que cette question n’apporte rien. Mais 37% d’intolérants au lait, c’est énorme ! Une intolérance au lait, si elle n’est pas détectée, peut favoriser la sur-croissance du candida. De fait, le système immunitaire doit lutter continuellement contre les molécules du lait (en général le lactose), et s’affaiblit progressivement. Inversement, le candida-albicans rend la muqueuse de l’estomac poreuse. Les molécules de lait non digérées passent donc directement dans le sang. Le système immunitaire détecte ces molécules étrangères et entreprend alors de les neutraliser, d’où une intolérance alimentaire qui s’installe progressivement.

Prenez-vous la pilule ?

  • Nombre de réponses : 22
  • Pourcentage de oui : 6%
  • Pourcentage de non : 94%

Je suis assez surpris par ce résultat. Peut-être que les lecteurs de ce blog sont essentiellement masculins.

Êtes-vous satisfait par les informations présentes sur ce blog ?

  • Nombre de réponses : 22
  • Pourcentage de oui : 100%
  • Pourcentage de non : 0%

Rien à ajouter 🙂

Avez-vous des problèmes de caséum ?

  • Nombre de réponses : 17
  • Pourcentage de oui : 33%
  • Pourcentage de non : 67%

Leon Chaitow ne parle pas du lien entre la production de caséum et l’activité du candida-albicans. Les résultats suggèrent pourtant un lien de cause à effet. Ma théorie, à prendre avec des pincettes, est que le candida abîme la paroi des amygdales et favorise la formation de cryptes (qui sont à l’origine de la formation du caséum).

Pensez-vous que la viande est à éviter pour guérir du candida ?

  • Nombre de réponses : 23
  • Pourcentage de oui : 44%
  • Pourcentage de non : 56%

La viande (non-BIO) que nous mangeons contient des doses importantes d’antibiotiques et de corticoïdes. Elle a une influence au long-terme sur le système immunitaire, et favorise donc la sur-croissance du candida. Cependant, dans le cadre d’un programme anti-candida, commencez par éliminer les aliments qui nourrissent directement la levure/mycélium (i.e. les sucres, le gluten, le lactose, etc.).

Êtes-vous intolérant au gluten ?

  • Nombre de réponses : 24
  • Pourcentage de oui : 25%
  • Pourcentage de non : 75%

Idem que pour l’intolérance au lactose.

Et vous, qu’est-ce que vous pensez des résultats ?

Filed Under: Mise en oeuvre du programme anti-candida : priorités et durée Tagged With: Candida, Candida-Albicans, e-book, gluten, groupe O, intolérances, lait, questions, sondage

  • « Go to Previous Page
  • Go to page 1
  • Go to page 2
  • Go to page 3
  • Go to page 4
  • Go to page 5
  • Go to page 6
  • Go to Next Page »

Primary Sidebar

Derniers articles

  • 1h de préparation pour 2 fois moins d’efforts : réussissez votre réforme même quand vous pensiez avoir tout essayé
  • Les Difficultés de la Santé Publique avec les Maladies Chroniques comme la Candidose
  • Lancement d’un Programme pour Réussir le Régime Anti Candida
  • Chronique : Je Me Sens Mal Mais Je Ne Sais Pas Pourquoi… ! De Philippe-Gaston Besson
  • Témoignage d’une Femme Souffrant de Candidose

Catégories

  • Attaque des colonies de Candida à l'aide d'antifongiques
  • Causes et symptômes du Candida
  • Diagnostic de la candidose, tests et médecins/thérapeutes
  • Les différentes approches anti-candida
  • Mise en oeuvre du programme anti-candida : priorités et durée
  • Réparation, renforcement et équilibre de l'organisme
  • Réussite du régime anti candida

Copyright © 2023 · Genesis Sample sur Genesis Framework · WordPress · Log in