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Guérir du Candida-Albicans

Traitements naturels et efficaces de la candidose

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Que Faire Quand On Suspecte Le Candida-Albicans ?

6 novembre 2011 par Max 7 Comments

Il y a quelques temps j’ai mis en place un sondage sur le blog. Mon idée était de faire répondre des personnes ayant déjà passé quelques temps à lutter contre le candida pour obtenir des informations utiles aux nouveaux venus. J’ai décidé de vous faire part des réponses à la question 5 :

Une personne pense souffrir d’une candidose. Quelle est la première chose que vous lui conseillez de faire ?

J’aime beaucoup le résultat parce que c’est formulé avec vos mots à vous et que ça me permet de vous renvoyer à d’autres articles si vous voulez creuser un sujet.

Voilà donc les réponses que certains d’entre-vous ont données, le tout remis en forme et avec quelques petits ajouts de ma part. Si vous n’avez toujours pas participé au sondage, vous pouvez le faire ici : aidez les nouveaux venus.

Vous pensez souffrir du candida-albicans. Qu’est-ce que les lecteurs de candida-albicans.fr vous conseillent de faire EN PREMIER ?

I – En parler à votre médecin / trouver un nouveau médecin

C’est la réponse qui a été le plus donnée. Je suis d’accord, bien sûr. Avant toute chose, vous devez parler de vos symptômes et de votre intuition au sujet du candida à votre médecin. N’y allez pas les mains vides (ou la tête vide, comme vous préférez). Renseignez-vous un minimum de façon à le faire parler un peu, et mettez en perspective votre histoire médicale avec le problème du candida-albicans. Cela lui permettra peut-être de faire des associations qu’il n’avait pas envisagées. Attention à ne pas être condescendant avec lui/elle, un médecin reste un être humain !

Si vous voulez pousser le bouchon, je vous conseillerais de ne pas trop en dire pour qu’il/elle croît que le candida-albicans est son idée. C’est comme ça que j’ai obtenu un test avec le mien. Et ça évite de passer pour un hypochondriaque qui a écumé tous les forums de malades sur le net. Certes, les médecins ne se font plus d’illusions : les malades sont plus informés que jamais. Mais c’est toujours bon de flatter leur égo en leur faisant penser qu’ils ont trouvé une nouvelle piste pour expliquer vos symptômes. A vous de voir comment vous gérez votre médecin ! Après tout, vous le connaissez mieux que moi.

Dans cette catégorie « en parler à son médecin / en trouver un nouveau », j’ai décidé de classer certaines des réponses qui m’ont été données, avec, par ordre décroissant de nombre de réponses :

  1. Aller voir un gynécologue.Un problème typiquement féminin. Je crois que c’est une excellente idée. Les gynécologues voient un paquet de vaginites et de mycoses, qui ont bien parties pour augmenter de façon exponentielle (on avale de plus en plus de sucres, d’antibiotiques et de poisons en tous genres). Au pire, si votre gynécologue n’est pas bien informé, il vous fournira un bon traitement local. A mon sens, vous devez aller le voir encore mieux informé que pour voir votre généraliste, parce que c’est un spécialiste et que l’expérience d’un certain nombre de lecteurs de candida-albicans.fr prouve qu’ils sont peu à avoir une vision globale des pathologies.
  2. Se documenter – aller sur candida-albicans.fr.
    C’est évidemment la meilleure solution 😉
  3. Consulter un médecin qui utilise des méthodes naturelles.Oui, mais pas nécessairement. Certains médecins sont complètement contre les médicaments antifongiques. D’autres jugent que c’est un bon départ avant de ne prendre qu’un traitement naturel. Après un certain nombre de déboires avec les médicaments chimiques, je rechigne à en reprendre, et je suis plus pour le 100% naturel. Deux solutions sont valables à mes yeux, et sont reprises dans la plupart des livres que j’ai pu lire sur le candida-albicans :
    • Commencer par un traitement à base de médicaments antifongiques en intégrant le reste du programme anti-candida : prendre des probiotiques, des compléments alimentaires notamment pour aider le foie, et changer de régime alimentaire. C’est votre médecin qui décidera de la durée de votre traitement. Continuez ensuite le programme anti-candida en remplaçant les médicaments antifongiques par des antifongiques naturels comme l’ail, l’huile d’origan ou d’autres produits naturels pour guérir du candida.
    • Suivre le programme anti-candida complet (https://candida-albicans.fr/comment-construire-votre-programme-anti-candida/), en prenant directement des antifongiques naturels.

    Sachez par contre que si vous souffrez de problèmes digestifs et d’intolérances alimentaires, c’est que vous avez probablement un certain nombre de porosités intestinales. C’est alors plus dangereux de prendre des médicaments antifongiques puisque même ceux qui ne sont pas censés passer dans le sang, comme la nystatine, y entreront directement. Et c’est votre foie qui prendra ça de plein fouet. Préférez donc la deuxième approche, ou parlez-en à votre médecin.

    Dans tous les cas, les médicaments antifongiques seuls ne suffiront pas. D’une part, s’ils ne sont pas intégrés dans un programme anti-candida complet, ils ne serviront qu’à soulager les symptômes pendant un temps, avant de causer un rebond de la production de toxines par le candida-albicans. Votre situation pourrait même être pire qu’avant. D’autre part, il est impossible de les prendre au long-terme. Les effets secondaires, notamment sur le foie, sont trop importants pour ça.

    Philippe Gaston-Besson explique bien le problème des médicaments antifongiques dans Je me sens mal mais je ne sais pas pourquoi…!. Pour guérir du candida, il faut modifier le terrain, pas les symptômes. On ne peut pas soigner une candidose comme on soigne une infection bactérienne avec des antibiotiques, en une dizaine de jours. Certains médecins ne l’ont toujours pas compris. S’ils donnent des antifongiques sur une période aussi courte, sans conseiller la mise en œuvre d’un programme anti-candida, ils ne vont détruire qu’un certain nombre de champignons dans le système digestif… pour un temps. Les foyers enkystés dans la muqueuse intestinale essaimeront ensuite massivement, et le cycle sera relancé. Ainsi, la prise de médicaments antifongiques seuls pendant une courte période ne permet que de chroniciser la candidose. Le malade alterne les phases avec et sans symptômes, pour finir déprimé parce qu’il n’arrive pas à guérir. Ca vous rappelle quelque chose ?

  4. Aller voir un hydrothérapeute.C’est peut-être peu ragoutant, mais la plupart des auteurs recommandent d’aller voir un hydrothérapeute. Philippe Gaston-Besson en parle longuement dans Je me sens mal mais je ne sais pas pourquoi…!. Les lavements intestinaux permettent de nettoyer plus rapidement et plus efficacement les colonies de candida-albicans. De fait, ce dernier commence généralement son développement dans le gros intestin, qui est nettoyé en profondeur lors de l’hydrothérapie. Dans tous les cas, l’hydrothérapie du colon vous fera du bien (sauf contre-indication de votre médecin… veillez à lui en parler avant de franchir le pas). Selon le Dr.Irons, médecin américans, l’alimentation moderne encrasse le colon. On y retrouve des couches superposées de nourriture et de mucus durçis au fil des années. Le colon, malade, est alors une cause de vieillissement prématuré de l’organisme. L’hydrothérapie permettra de décoller ces couches et de remettre de l’ordre dans votre colon.
  5. Aller voir un naturopathe.
    Même problématique que pour un médecin. Il vaut mieux aller le voir en ayant en tête les produits qui fonctionnent. Tâchez de vous faire recommander un bon naturopathe.

II – Changer de régime alimentaire.

C’est l’aspect le plus important du programme anti-candida. Mais ne changez pas votre régime alimentaire sans faire un bilan de ce que ça change à vos symptômes. Selon Leon Chaitow, tester le régime anti-candida est la meilleure façon de savoir si la levure est à la source de votre problème.

Que faire ? Un test, avec deux possibilités. Dans tous les cas, armez-vous du tableau score symptômes et notez TOUT.

Première possibilité : suivez le régime anti-candida de façon stricte pendant dix jours, et notez l’évolution de vos symptômes. Ceux qui diminuent de façon significative sont probablement liés au candida-albicans. Les autres ont une autre cause. Ces informations seront précieuses à votre médecin, aussi vous pouvez peut-être faire un test avant d’aller le voir, si vous voulez.

Deuxième possibilité : supprimez progressivement les produits interdits dans le régime anti-candida, pour voir ce qui soulage vos symtômes. Si vous ne vous sentez pas capable de suivre le régime de façon stricte d’un coup, vous pouvez enlever les aliments interdits un par un, et noter l’évolution de vos symptômes sur le tableau score. Un de mes lecteurs, par exemple, a décidé de ne plus manger de desserts, pour commencer. C’est toujours mieux que de ne rien faire. Et peut-être que, si c’est suffisant pour vous, vous pourriez vous contenter de ça (même si je vous conseille d’aller jusqu’au bout et de remettre le candida-albicans sous contrôle « une bonne fois pour toutes »).

Voilà quelques suggestions données par les lecteurs du blog en réponse au sondage, pour vous aider :

  • Eviter /supprimer le sucre.
    Ne croyez pas qu’une petite quantité de sucre ne change rien. Au contraire, ça peut vous empêcher de faire une vraie différence dans vos symptômes. J’ai, pendant un moment, mangé des yaourts au soja sucrés, en me disant que ça ne changeait rien. J’ai senti une grosse différence en les arrêtant. Je ne faisais qu’entretenir le candida.
  • Arrêter les produits raffinés
  • Manger bio avec peu de viande, surtout rouge
  • Supprimer l’alcool
  • Supprimer les produits laitiers
  • Ne plus manger de gluten
  • Arrêter les levures

Si vous souhaitez aller plus loin, jetez un œil à mon article sur comment traiter le candida avec des produits naturels, ainsi que celui sur le régime anti-candida en détail.

Certains d’entre-vous ont aussi conseillé de faire des tests, pour valider la présence du candida-albicans. Sur ce point, les auteurs ne sont pas d’accord. Pour Leon Chaitow, les tests pour détecter le candida ne sont pas fiables. Mais pour Simon Martin, ils permettent d’aider le médecin à avoir une vue d’ensemble de votre santé. Je vous conseillerais de faire des tests (en plus du test du régime). Allez voir la chronique de Vaincre la Candidose pour plus de détails sur les différents tests pour détecter le candida.

Prendre des produits naturels
Je crois que je vous ai suffisamment parlé de produits naturels pour vous donner envie de s’y mettre. La bible sur le sujet, c’est le post sur comment guérir du candida naturellement. Voilà notamment les produits que les lecteurs du blog vous conseillent :

  • Manger de l’ail
  • Prendre des prébiotiques
  • Prendre de l’huile essentielle d’origan
  • Prendre des pépins de pamplemousse
  • Prendre des probiotiques
  • Prendre des antifongiques naturels

Certains répondants au sondage recommandent de prendre des médicaments antifongiques. Avant cela, il faut bien sûr aller voir un médecin, ça ne peut donc pas être la première chose à faire 😉 Pour savoir si vous devez vous soigner avec ces médicaments chimiques ou pas, allez voir ce que Phillipe-Gaston Besson en pense (remontez un peu dans l’article, en dessous de « consulter un médecin qui utilise des méthodes naturelles). Dans la même veine, Leon Chaitow pense que les fongicides chimiques sont inutiles. Même si je préfère un traitement 100% naturel, je crois qu’ils peuvent être pris en cas de candidose grave, chez un patient immuno-déprimé, par exemple, ou pour démarrer un programme anti-candida. Mais ils ne peuvent en aucun cas être pris en dehors d’un programme anti-candida solide.

III – Adopter une bonne hygiène de vie.

C’est bon de le rappeler. Pour guérir, il faut aller au-delà d’un changement de régime alimentaire et de la prise de substances naturelles ou chimiques pour aider votre organisme.

Vous avez dû remarquer que le stress aggravait vos symptômes. Si vous réduisez les situations stressantes dans votre vie quotidienne, vous guérirez plus rapidement. Simon Martin parle de RRR : Relaxation, Repos et Récupération. Pour Valérie Legros, il s’agit même de résoudre la disharmonie qui règne chez nous, et qui est la cause de la maladie.

Les lecteurs du blog vous conseillent notamment de faire du sport et de méditer. On sous-estime souvent les bienfaits de ces deux activités, notamment pour le moral. Commencez, vous ne le regretterez pas !

Filed Under: Mise en oeuvre du programme anti-candida : priorités et durée Tagged With: Candida-Albicans, examens, hydrothérapie, médecins, naturopathes, Régime, tests

Chronique : Vaincre La Candidose Par Simon Martin

1 octobre 2011 par Max 18 Comments

J’ai décidé de chroniquer Vaincre la candidose de Simon Martin, car c’est un livre synthétique, qui aborde tous les aspects de la candidose et permet d’en dégager une vision globale. Quand on creuse le sujet de la candidose, on a vite tendance à se perdre dans les détails. Or il ne faut pas oublier l’essentiel : le programme anti-candida ne fonctionne que si les 4 volets suivants sont mis en place : changement de diète, prise de probiotiques, prise de compléments alimentaires et d’antifongiques naturels.

L’auteur liste d’ailleurs les meilleurs produits, pour chacun de ces volets, afin d’aider son lecteur à faire son choix. Mais il ne préconise pas l’auto-médication, ou alors une auto-médication accompagnée. Une bonne partie du livre est ainsi dédiée à la recherche d’un praticien et répond aux questions suivantes : quel type de médecine choisir ? Comment reconnaître un bon praticien ? Simon Martin insiste sur la nécessité de se faire accompagner, parce qu’il n’existe pas de traitement universel. Chacun d’entre-vous devra tester plusieurs produits avant de trouver ce qui lui convient le mieux (et c’est vrai pour les 4 volets du programme anti-candida).

Pour vous présenter ce livre, j’ai décidé d’insister sur 2 points:

  • Comment le candida entre en surcroissance. C’est essentiel de l’avoir compris lorsqu’on entreprend un programme anti-candida. Je m’inspire ici du texte de l’auteur pour vous l’expliquer.
  • Comment diagnostiquer une candidose. C’est une question récurrente sur le forum. Vous ne savez pas quels tests passer, parce les auteurs ne sont pas d’accords entre-eux. Et ce que vous trouvez sur Internet est encore pire. Dans ce post, vous serez guidé pas-à-pas pour passer des tests.

Pourquoi et comment le candida-albicans pose-t-il problème?

Le candida-albicans est un habitant normal de la peau, de la bouche, du système digestif et du vagin. Il s’y installe dès la naissance, ou peu après. Chez un individu sain, il n’est pas pathogène. Il est contrôlé par le système immunitaire et notamment les bonnes bactéries, qui monopolisent les niches écologiques du système digestif où il pourrait croître. Pour s’y installer, il doit lutter contre ces dernières, qui sont trop nombreuses chez un individu sain.

Mais lorsque cet environnement est modifié, le candida-albicans, qui est selon le Dr. Cufler « le parasite fongique le plus opportuniste chez l’homme », peut entrer en surcroissance. Ainsi, la prise répétée d’antibiotiques à large spectre ainsi qu’une diète riche en sucres font office de déclencheurs pour le surcroissance du candida. Lorsqu’il consomme les sucres de la diète, le candida-albicans produit des toxines qui vont l’aider à modifier son environnement, pour le rendre plus compatible avec son mode de vie, et s’y installer durablement.

Plus le candida croît, plus la santé du patient se dégrade. Si cette dynamique n’est pas interrompue, elle suivra les 5 étapes suivantes :

  1. Affaiblissement du système immunitaire
  2. Déficiences nutritionnelles
  3. Allergies et intolérances alimentaires
  4. Dérèglement des systèmes digestif, respiratoire, nerveux et endocrinien
  5. Activation des virus et parasites dormants

Une fois entré en surcroissance, le candida-albicans sait déjouer le système immunitaire, notamment en passant de sa forme de levure à sa forme fongique. Les racines que le candida lance sous sa forme fongique créent des porosités dans la paroi intestinale. Le système immunitaire est alors en alerte rouge continuelle, à cause de :

  • Des ingestions de levures et de moisissures, ou seulement un environnement qui en contient beaucoup. De fait, le système immunitaire a enregistré le candida comme un envahisseur et est devenu très sensible à toutes les autres formes de levures
  • Des dizaines de toxines produites par le candida-albicans qui, à cause des porosités créées par les racines du candida sous forme de mycélium, passent directement dans le sang. Elles favorisent la croissance du candida, parce qu’elles affaiblissent le système immunitaire et fatiguent les organes qui doivent les éliminer, comme le foie et les reins.

Pourquoi le candida se transforme-t-il de levure en mycélium ? Deux théories sont avancées par les chercheurs.

Certains scientifiques affirment que le candida-albicans se transforme en mycélium parce que c’est son évolution naturelle. Lorsque les conditions sont propices, il se saisit de l’opportunité pour se transformer. Ainsi, après une prise d’antibiotiques, une grande partie des bonnes bactéries de l’intestin grêle sont détruites, et elles ne produisent plus suffisamment de biotine. Or la biotine est un puissant inhibiteur de la transformation du candida. Quand elle manque, ce dernier peut croitre facilement.

D’autres pensent que c’est lorsque le candida-albicans luttre pour survivre qu’il passe de levure à mycélium. A la recherche de nourriture ou d’espace, le candida lancerait des racines pour trouver de nouvelles niches écologiques. C’est ce qui peut arriver lorsque vous suivez une diète anti-candida rigoureuse. D’où l’importance de suivre, en plus du régime anti-candida, les 3 autres volet du programme, à savoir la prise de probiotiques, pour empêcher le candida d’envahir de nouvelles niches écologiques, de compléments alimentaires comme la biotine pour l’empêcher de se transformer, et d’antifongiques naturels pour l’attaquer directement et sans danger. Les racines du candida-albicans lui permettent même de casser des cellules pour aller y puiser les nutriments dont il a besoin, et de trouver des zones à l’abri des médicaments antifongiques.

Les médecins et la candidose généralisée

Pour les médecins allopathes, les cas de surcroissance du candida-albicans sont rares. Pour eux, c’est un concept fourre-tout qu’on sert à des malades fragiles psychologiquement, et qui sont prêts à se raccrocher à tout ce qui peut expliquer leur mal-être. Ce qui, en somme, n’est pas complètement faux. Ce que les médecins apprennent à la faculté c’est que les cas de candidose généralisée ne se présentent que chez les patients immuno-déprimés, comme les malades du SIDA. Pour eux, la majorité des maladies sont causées par des envahisseurs extérieurs, et sont dangereuses sauf si le patient prend les médicaments adéquats. La possibilité qu’une maladie puisse venir de l’intérieur leur semble farfelue.

Pour les autres thérapeutes, la candidose est un problème plus commun que ça. Un muguet oral ou vaginal récurrent doit ainsi être pris comme un avertissement : il y a, quelque part dans l’organisme, un problème plus grave dont le muguet n’est qu’une des conséquences.

La surcroissance du candida n’est pas une infection locale. Elle peut entraîner une multitude de symptômes difficile à relier par un oeil non habitué :

  • migraines
  • dépression
  • infertilité
  • dysfonctions sexuelles
  • problèmes pré-menstruels (cf. Valérie Legros, qui a souffert de ce symptôme)
  • sensibilités alimentaires
  • fatigue chronique
  • mémoire déficiente
  • anxiété
  • troubles du sommeil
  • envies de sucre
  • douleurs musculaires et articulaires

En outre, une fois qu’il a affaibli le système immunitaire, le candida-albicans favorise l’apparition d’autres maladies, comme les rhumes et les grippes, ou de maladies plus graves, dont parle Léon Chaitow. Ces maladies créent de nouveaux symptômes qui compliquent encore l’identification du candida comme la source de vos problèmes.

Diagnostiquer la candidose : les tests qui fonctionnent

Ces symptômes peuvent aussi être dus à d’autres maladies. Ce n’est pas parce que vous vous retrouvez dans la liste ci-dessus que le candida est automatiquement la clé de votre guérison. La porosité intestinale, par exemple, peut avoir d’autres causes que les racines du candida sous forme de mycélium.

Avant tout traitement, il faut donc impérativement passer par la case diagnostic. Même si Léon Chaitow affirme que la plupart des tests pour détecter le candida sont peu fiables, il existe des moyens de dresser un bilan de votre santé.

C’est là toute l’importance de parler de vos soupçons à votre médecin, qui pourra vous aiguiller vers les tests adaptés. Sans cela, les symptômes listés précédemment pourraient l’amener à un mauvais diagnostic. Résultat probable : un traitement inadapté qui pourrait aggraver votre problème de candida, comme des IPP ou des antibiotiques à large spectre. C’est ce qui m’est arrivé pendant des années : les médecins ne traitaient qu’un de mes symptômes à la fois, sans adopter de vision globale. A l’époque, je n’avais pas les connaissances que j’ai aujourd’hui. Mais si vous lisez ces lignes, c’est que vous les avez. Servez-vous en pour aider votre médecin à déterminer le traitement le plus adapté à votre cas.

Avant de passer ces tests, et pour décider si vous devez poursuivre ou non la piste du candida-albicans, je vous conseille de répondre au questionnaire de diagnostic candida ci-dessous.

Ce questionnaire ne remplace pas le jugement d’un médecin. Au contraire, je vous encourage à noter les résultats que vous obtenez, et à en amener les questions et les réponses à votre médecin traitant. Ces questions sont d’ailleurs utilisées par la plupart praticiens, qui veulent épargner des tests compliqués et coûteux à leurs patients. La recherche étant à la traîne sur le sujet du candida-albicans, ils préfèrent récolter l’information par ce biais, pour éviter des tests peu fiables. Le questionnaire diagnostic candida permet aussi de déterminer les facteurs de risques auxquels vous êtes exposé. Il vous donne un résultat probable, qui n’est pas prouvé par des tests médicaux.

Passons maintenant au questionnaire diagnostic candida:

  • Avez-vous déjà suivi un traitement antibiotique pendant un mois ou plus, ou plusieurs traitements antibiotiques dans une même année?
  • Avez-vous déjà été traité avec des hormones stéroïdiennes (corticoïdes, androgènes, oestrogènes et progestagènes)?
  • Utilisez-vous la pilule contraceptive?
  • Avez-vous été enceinte plus d’une fois?
  • Avez-vous été traité(e) avec des immuno-suppresseurs?
  • Avez vous eu le muguet plus d’une fois ?
  • Avez-vous des infections des ongles ou de la peau, y compris le pied d’athlète, ou l’herpès tonsurant?
  • Souffrez-vous d’allergies?
  • Avez-vous eu des cystites, vaginites ou prostatites récurrentes ou persistantes?
  • Souffrez-vous régulièrement du syndrome prémenstruel?
  • Souffrez-vous régulièrement de :
    • ballonnements
    • diarrhées
    • constipations
    • maux de tête
    • dépression
    • fatigue
    • mémoire déficiente
    • impuissance
    • absence de désir sexuel
    • sensations d’irréalité, sensations d’être dans l’espace
    • douleurs et courbatures musculaires (sans cause apparente)
    • douleurs et enflures des articulations (sans cause apparente)
    • troubles visuels
    • vos symptômes sont-ils pires par temps humide et moite, ou dans des endroits qui sentent la moisissure?
    • avez-vous des fringales d’aliments sucrés, de pain ou d’alcool?
    • êtes vous sensible à la fumée de cigarette, aux parfums, aux insecticides et autres produits chimiques?

Si vous avez répondu oui à plusieurs de ces questions, et notamment celles sur les antibiotiques et les stéroïdes, alors il est probable que vous souffriez de candidose. Attention, on parle ici de probabilité, et pas de preuve scientifique. Il se peut que le questionnaire vous conduise sur la mauvaise piste. D’où l’intérêt de cocher les symptômes dont vous souffrez dans la liste suivante pour confirmer les résultats du questionnaire diagnostic candida, et, ensuite, de passer des tests médicaux.

Avez-vous un ou plusieurs des symptômes suivants ?

  • somnolence persistante
  • manque de coordination
  • sautes d’humeur
  • perte d’équilibre
  • éruptions cutanées fréquentes
  • mucus dans les selles
  • rots et gaz
  • mauvaise haleine
  • bouche ou gorge sèches
  • hémorroïdes
  • éruptions, ampoules ou aphtes dans la bouche
  • écoulement nasal
  • narine(s) bouchée(s)
  • brûlures d’estomac et indigestions
  • douleurs aux oreilles ou surdité
  • infections fréquentes aux oreilles (comme les furoncles)
  • besoin d’uriner fréquent et urgent

Plus vous avez de symptômes de cette liste, et plus ils sont importants, plus vous avez de chance de souffrir du candida-albicans. Votre médecin décidera de vous faire passer ou non des tests, en fonction du tableau qu’il peut dresser de votre santé grâce au questionnaire diagnostic candida.

Si vous êtes un habitué du blog, vous aurez surement remarqué que le questionnaire présenté par Simon Martin est très proche du questionnaire diagnostic candida de Leon Chaitow.

Quels tests pouvez-vous passer pour dépister le candida-albicans?

L’objectif des tests suivants est de déterminer la ou les causes de vos symptômes, que ce soit le candida-albicans ou autre chose. Ils ne s’excluent pas les uns les autres. Au contraire, plus vous en faites, et plus votre médecin aura une vision claire de vos problèmes de santé :

  • Le test du régime anti-candida. Si le questionnaire vous pousse sur la piste du candida-albicans, le mieux c’est que vous suiviez le régime anti-candida pendant un mois, en prenant un antifongique naturel en parallèle. Si vous n’avez aucune d’amélioration, alors votre problème n’est probablement pas le candida-albicans. Pour Léon Chaitow, le régime anti-candida est la façon la plus efficace de révéler une candidose. Pour trouver lesquels de vos symptômes sont dus au candida, vous devrez utiliser le tableau score symptômes. Ce dernier vous servira aussi à faire ressortir certaines de vos intolérances alimentaires, en suivant la méthode d’exclusion-rotation.
  • Le test classique de recherche de candida-albicans dans un échantillon de selles. C’est un test prescrit par un grand nombre de médecin pas très au courant du problème de candida-albicans. Il est controversé, parce qu’on peut aussi trouver des candida-albicans dans les selles d’un individu sain. Le test donne seulement des indications sur les quantités présentes, mais ne dit pas si le candida s’est transformé en mycélium dans l’organisme, ou s’il est pathologique. Des individus sains peuvent avoir de grandes quantité de candida dans leurs selles.
  • Le Yeast-Screen Candascan. Il comprend une culture de selles qui permet de trouver tous les types de levures en surcroissance, y compris le candida, et de déterminer où ces surcroissances ont lieu.
  • Le Serum Candida Antigen. C’est un test d’urine utilisé notamment dans les cas d’intestins poreux (ou « qui coulent »). En France, certains médecins prescrivent un test des métabolites urinaires (le lien amène à l’expérience d’un membre du forum avec ce test).
  • Un test des glandes médullo-surrénales. Il permet de mesurer à quel point ces glandes sont soumises au stress.

La combinaison des 3 derniers est particulièrement efficace pour donner un aperçu de la gravité de la surcroissance du candida.

Conclusion : que vaut Vaincre La Candidose?

Je ne vous ai pas tout présenté du livre de Simon Martin. J’ai préféré me concentrer sur les points qui vous posaient le plus problème. Si vous voulez des listes d’antifongiques naturels ou de probiotiques, vous devrez vous le procurer.

C’est un livre qui se lit rapidement. Si vous ne savez pas quel produit choisir pour chacun des 4 volets du programme, il vous sera utile. L’avantage, c’est que le meilleur produit est présenté directement. Vous aurez ainsi moins de mal à choisir.

Pour vous le procurer sur Amazon, c’est par ici :

Filed Under: Les différentes approches anti-candida Tagged With: 4 volets, antibiotiques, candidose, médecine alternative, programme anti-candida, simon martin, Vaincre la candidose

Sondage : Conseillez Les Nouveaux Venus Pour Guérir Du Candida

13 août 2011 par Max 2 Comments

C’est difficile de trouver son chemin sur le web quand on s’intéresse au sujet du candida-albicans. On y trouve beaucoup de choses, pas toujours très bien structurées, et qui en plus se contredisent. J’ai donc décidé de lancer un nouveau sondage.

Cela fait un moment que je veux écrire un « guide du débutant » pour guérir du candida-albicans. Vos réponses vont me servir à déterminer les points que je vais aborder dans ce guide, ainsi qu’à choisir les prochains articles à paraître sur le blog.

Vous en avez pour 1min45 top chrono 😉 A vos souris !

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Filed Under: Mise en oeuvre du programme anti-candida : priorités et durée Tagged With: conseils, débutants, sondage

De la Fragilité du Système Digestif : Corrélation Entre Intolérance au Gluten et Candidose

22 juin 2011 par Max 5 Comments

Le candida-albicans métabolise les glucides. Donc le gluten, un assemblage de protéines, ne devrait pas poser de problèmes. Pourtant, il est recommandé de le supprimer dans le cadre d’un régime anti-candida. Pour quelle raison ? Et pourquoi les personnes souffrant de candidose sont-elles très souvent intolérantes à c
ette molécule ?

De la toxicité du gluten

Par définition, le gluten est présent dans toutes les céréales. Il est composé de deux familles de protéines, les prolamines et les gluténines. Dans la familles des prolamines, on distingue plusieurs protéines, listées ci-dessous. Les plus toxiques sont l’alpha gliadine, la sécaline et l’hordénine. Les prolamines constituent un certain pourcentage du total des protéines des céréales. Plus le pourcentage est élevé et plus la réaction du système immunitaire est forte après ingestion.

  • Blé (froment) : 69% d’alpha gliadine
  • Epeautre : 69% d’alpha gliadine
  • Kamut : 69% d’alpha gliadine
  • Seigle : 30 à 50% de sécaline
  • Orge : 46 à 52% d’hordénine
  • Maïs : 55% de zénine
  • Sorgho : 52% de cafirine
  • Millet : 40% de panicine
  • Avoine : 20 à 30% d’avénine
  • Teff : 15%
  • Fonio : moins de 10%
  • Riz : 5% d’orzénine

(source : intolerancegluten.com)

Quelles « céréales » pouvons-nous manger ?

La toxicité de l’avoine, autrefois admise, semble être remise en cause. Certains intolérants au gluten et certains cœliaques le supportent bien. Les céréales proscrites en cas d’intolérance sont les 5 premières de la liste (et le maïs, qui est interdit dans le régime anti-candida et par le Dr. Seignalet). Le sarrasin, appelé par abus de language « blé noir », et le quinoa, ne contiennent pas de gluten. Au sens strict du terme, ce ne sont pas des céréales, car elles ne font pas partie de la famille des graminées. On les appelle « céréales » par abus de langage, parce qu’elles ont des compositions nutritionnelles proches.

Mais, si ces céréales font des dégâts chez certains d’entre-nous, pourquoi les trouve-t-on partout ?

Pourquoi les industriels persistent-ils à utiliser ces céréales dans leurs farines, alors que de moins en moins de monde semble supporter le gluten ? C’est lui qui est responsable de l’élasticité de la pâte, et du croquant des produits à base de céréales cuits au four. Il permet à la pâte d’être à la fois solide et élastique : elle lève. Le blé et le seigle sont d’ailleurs les céréales qui se prêtent le mieux à la fabrication du pain, alors qu’elles font partie des plus toxiques. Maintenant la question que nous pouvons nous poser est la suivante : pourquoi l’organisme réagit-il aussi fort à ces protéines ?

La modification des céréales suite à l’apparition de l’agriculture

Depuis des millions d’années, les hommes consomment des céréales sauvages. L’évolution les avait dotés d’enzymes et de mucines adaptés. Or, avec l’avènement de l’agriculture il y a 10 000 ans, les hommes ont commencé à cultiver les céréales, et notamment le blé et l’orge. Les céréales cultivées ont subi de nombreuses transformations, pour les raisons suivantes :

    1. les hommes ont choisi les épis solides n’égrenant pas, plus adaptés à la culture
    2. les graines semées d’une année sur l’autre venaient des épis les plus volumineux. Or ces épis, plus gros que les autres, étaient souvent dus à des mutations génétiques. On parle de sélection massale. Les protéines de ces grains de blé différaient des grains de blé ancestraux.
    3. les hybridations, qui engendrent des plantes plus vigoureuses et plus productives, avec… un autre patrimoine génétique.
    4. la transplantation dans un nouveau milieu, qui va sélectionner les variants les mieux adaptés

L’alimentation moderne accentue encore le phénomène, notamment parce que les céréales sont constamment cuites (et parfois passées au micro-ondes), ce qui entraîne la formation de molécules nouvelles, inconnues dans la nature.

Les enzymes du système digestif humain sont incapables de digérer ces nouvelles molécules (et a fortiori protéines). Cependant, grâce aux mutations génétiques, des enzymes nouvelles apparaîtront, permettant la digestion des protéines de ces plantes transformées. Mais les mutations prennent du temps, de l’ordre du millier d’années. Certaines de ces molécules sont tellement éloignées des molécules naturelles qui est peu probable que des enzymes adaptés apparaissent un jour. C’est en tout cas la conviction du Docteur Seignalet, qui dans son livre L’Alimentation, ou la troisième médecine n’hésite pas à qualifier le blé de « monstre », à cause des nombreuses modifications qu’il a subi.

Le gluten cause des réactions du système immunitaire

On confond souvent intolérance au gluten et maladie cœliaque. La seconde n’est diagnostiquée qu’après un test spécifique, le plus fiable étant une biopsie de l’intestin grêle. Si la diète sans gluten soulage fortement les symptômes, alors que le test n’a pas été fait ou qu’il a donné un résultat négatif, on parle d’intolérance au gluten. Plutôt difficile à identifier par les symptômes, notamment au début, l’intolérance est plus facile à déterminer par la méthode d’exclusion-rotation alimentaire. Comme pour le candida-albicans, le meilleur moyen de savoir qu’on est intolérant au gluten est de faire le régime.

Les symptômes de l’intolérance au gluten / la maladie cœliaque sont proches de la candidose :

Symptômes digestifs :

  • douleurs abdominales
  • diarrhées répétées et nauséabondes
  • syndrome de l’intestin irritable
  • ventre gonflé
  • léthargie (fatigue anormale ou aversion pour l’activité)
  • perte d’appétit
  • perte de poids

Autres symptômes :

  • retard dans la courbe de croissance
  • fatigue
  • nervosité, anxiété
  • pertes de cheveux
  • douleurs aux jointures
  • manque de concentration

Ces symptômes sont plus typiques (plus digestifs) chez le jeune enfant. L’intolérance au gluten / la maladie cœliaque est alors plus facilement détectable. Si le gluten n’est pas exclu de la diète quand ces symptômes apparaissent, ils peuvent s’aggraver en :

  • ostéoporose
  • maladies du système nerveux
  • désordres gynécologiques (ça me fait penser à Valérie Legros, qui dans son livre parle de cycles menstruels irréguliers)
  • cancer de l’intestin

Il semble d’ailleurs y avoir des liens entre maladie cœliaque et diabète, sclérose en plaques et arthrite rhumatoïde.

La guérison viendra de l’exclusion totale du gluten. Attention, même les produits affublés du logo du blé barré (i.e. les produits dits « sans gluten ») peuvent en contenir jusqu’à 20mg/kg. Du coup, comme dans le cas du régime anti-candida, il vaut mieux éviter tous les produits industrialisés, d’autant que, les industriels rajoutent parfois des produits sans le préciser sur l’étiquette (il y a eu des précédents).

Pour soulager les symptômes en attendant la guérison naturelle de l’intestin grêle par l’exclusion du gluten, on pourra prendre :

  • pour aider la paroi de l’intestin à guérir : de l’orme rouge, de l’aloès, de la guimauve
  • pour réduire les crampes et l’inconfort : de la lobélie, un relaxant musculaire
  • pour assurer une meilleure assimilation de la nourriture : des enzymes
  • pour reconstruire la flore intestinale : des probiotiques

Une personne cœliaque / intolérante au gluten a souvent des gènes qui accentuent sa sensibilité dans son bagage génétique. On parle de prédisposition (un peu comme les personnes qui sont du groupe O et ne sécrètent pas le marqueur chimique correspondant dans leur salive sont plus sensibles au candida). Mais souvent, la maladie attend un facteur déclencheur pour apparaître : stress fort, chirurgie, virus, etc.

J’ai du mal avec l’explication de la prédisposition, puisqu’elle suppose que notre alimentation actuelle est tout à fait normale, et qu’il faut être « déficient génétiquement » pour ne pas la supporter. Elle sert surtout d’excuse aux médecins mal renseignés. Et puis on sait désormais que la moitié des maladies dites « génétiques » peuvent-être traitées par de hautes doses de vitamines, et/ou par des changement dans l’alimentation.

L’intolérance au gluten est en fait une réaction inflammatoire. Lorsque les prolamines, les protéines nocives du gluten, pénètrent dans l’intestin grêle pour le traverser, elles sont détruites par les globules blancs phagocytaires. Le problème, c’est que les globules blancs attaquent simultanément les cellules qui constituent les villosités intestinales (paroi intestinale). C’est pour cela qu’on parle de maladie auto-immune.

Tant le le gluten n’est pas éliminé de la diète, les villosités intestinales sont détruites, ce qui conduit à une…

Hyper-perméabilité intestinale

Il s’agit de la destruction des villosités intestinales. La paroi devient lisse et plus perméable. Elle laisse passer des macromolécules, dont le gluten, qui vont encrasser l’organisme et le carencer (certaines vont prendre la place de nutriments au sein des cellules, par exemple). Ces molécules seront détectées comme dangereuses par l’organisme, ce qui renforcera les réactions immunitaires dans l’intestin, et pourra déclencher de nouvelles intolérances alimentaires. A ce moment-là, il faut éviter de trop manger la même chose, ce qui favoriserait l’apparition de ces intolérances.

Nous avons vu que les villosités pouvaient être détruites par les globules blancs, lorsqu’ils cherchent à éliminer les prolamines de l’intestin grêle. Mais d’autres facteurs peuvent abîmer ces villosités, très fragiles, auxquels nous sommes de plus en plus exposés :

  • inflammation auto-immune (cf. intolérance au gluten)
  • infection bactérienne et/ou virale
  • parasite
  • candidose (notamment quand le candida se transforme de levure en mycélium, et que se racines passent à travers de l’intestin, en créant des porosités et en détruisant les villosités).
  • métaux lourds
  • polluants (pesticides, produits chimiques, etc.)
  • emballages (plastiques, etc.)
  • nouvelles molécules (cf. le livre du Docteur Seignalet)

Les villositées peuvent-être très abîmées, par exemple quand une maladie cœliaque n’est pas détectée ou que la personne absorbe des métaux lourds en continu, via des amalgames dentaires. A un certain stade, l’intestin grêle entre dans un cercle vicieux, où il ne parvient plus à guérir.

Le cercle vicieux : quand l’intestin grêle ne parvient plus à guérir

Les villosités intestinales constituent la membrane supérieure de l’intestin grêle. Elles permettent le passage dans le sang des molécules complètement digérées, comme le glucose ou le fructose. Le problème, c’est qu’elles participent aussi activement à la dernière étape de la digestion, notamment des glucides, en produisant des enzymes. Comme les enzymes sont produits à la surface des villosités, il suffit qu’elles soient abîmées pour que la production s’arrête… et c’est là que le cercle vicieux commence.

Pour bien comprendre ce qui se passe dans l’intestin grêle, il faut reprendre le processus de digestion depuis le départ.

Ce sera le sujet d’un prochain article, sur la digestion des glucides…

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Comment Construire Votre Programme Anti-Candida

3 mai 2011 par Max 56 Comments

Vous avez pu le lire dans les précédents articles du blog, la meilleure façon de savoir si vos symptômes sont liés au candida-albicans est de tester le régime anti-candida. C’est une question que certains d’entre-vous se posent régulièrement : que valent les tests pour dépister le candida ?

Il est bon que vous puissiez consulter un expert, pointu sur le sujet du candida-albicans. Ce dernier pourra vous construire un programme personnalisé. De fait, les conseils que je vous donne sur le blog sont applicables dans la plupart des cas pour guérir du candida, mais pas forcément à vos spécificités à vous. Vous avez le choix dans les spécialités, tant que la personne est formée et sensibilisée au sujet du candida-albicans. Allez voir, par exemple :

  • un naturopathe réputé
  • un médecin nutritionniste
  • un médecin généraliste « capable de prendre un peu de recul »
  • un homéopathe qui utilise des méthodes traditionnelles
  • un autre professionnel de la santé avec les connaissances nécessaires pour soigner les candidoses. Certains ostéopathes et certains chiropracteurs pratiquent des thérapies par l’alimentation

Dans le doute, demandez-leur le détail de leurs diplômes et de leurs formations. Si vous avez des problèmes financiers ou pas de professionnel de la santé compétent dans votre secteur, et que vous choisissez l’auto-médication, il est impératif que vous suiviez le programme anti-candida dans son ensemble. Si vous ne suivez qu’une partie du programme, vous risquez d’échouer, et de compromettre par la suite vos autres tentatives. Dans les articles précédents, vous trouverez les aspects suivants du programme anti-candida, qui sont TOUS primordiaux :

  • prise d’anti-fongiques naturels
  • détoxification et soutien du foie et du système immunitaire
  • re-colonisation des intestins via des probiotiques
  • régime anti-candida basique avec ajout de pré-biotiques
  • utilisation de traitement locaux (voir comment guérir du candida avec des produits naturels)

Suivre l’évolution des symptômes

Pour commencer, faites la liste de vos symptômes sur une feuille de papier. Essayez d’être exhaustif, c’est important pour la suite. Vous complèterez ensuite le tableau des scores ci-dessous et vous en servirez pour suivre l’évolution de vos symptômes au jour le jour.

Tableau des scores : permet de suivre l'évolution des symptômes liés au candida

Chaque jour, vous noterez l’acuité de vos symptômes, de 0 – pas de symptôme, à 3, symptôme fort.

Vous pouvez et vous devez le faire pour chacun de vos symptômes, comme la fatigue, les indigestions, les maux de tête, les douleurs musculaires, etc. Laissez le bas du tableau libre pour pouvoir faire le total de votre « score symptômes » chaque jour, ainsi qu’un peu d’espace pour noter les événements marquants de chaque journée. Vous noterez par exemple le jour où vous avez commencé les L.acidophilus, celui où vous avez attrapé un rhume ou encore celui où vous n’avez plus d’huile d’origan. En fait, il vous faudra noter tous les facteurs qui peuvent influencer votre « score symptômes », mais dont vous ne vous souviendrez plus quelques temps plus tard. Etant donné qu’il est difficile de prévoir l’effet que tel ou tel élément aura sur vos symptômes, je vous conseille de noter tous les faits inhabituels. Gardez votre tableau des scores à portée de main et remplissez-le toujours au même moment de la journée. Avant le repas du soir, par exemple, ou en allant vous coucher.

La valeur du tableau des scores est considérable. Lorsque vous ferez un changement dans votre programme anti-candida, vous pourrez voir l’impact qu’a ce dernier sur chacun de vos symptômes, ainsi que sur votre score total. Et si certains de vos symptômes gardent un score haut malgré un suivi rigoureux du programme anti-candida, vous saurez qu’ils ont probablement une cause autre que la sur-croissance du candida-albicans.

Autre avantage du tableau : vous y verrez à quel point votre score symptômes était élevé quelques semaines auparavant. Le fait de voir que vos score diminuent progressivement est très gratifiant, et vous apportera un soutien moral bienvenu dans le suivi rigoureux du programme anti-candida. Nombre d’entre-vous se posent la question de la pertinence du régime anti-candida dans leur cas. Le tableau score à lui seul pourrait vous donner la réponse.

Vous aurez nécessairement des hauts et des bas dans vos symptômes, qui ne diminueront pas linéairement. Cependant, si la tendance n’est pas à la baisse, c’est que :

  • aucun de vos symptômes (ou peu) ne sont liés au candida-albicans ou;
  • vous ne suivez pas le programme anti-candida avec assez de rigueur. Il ne suffit pas de faire le régime anti-candida un repas sur deux. Le moindre écart vous fait repartir de zéro (même si vos symptômes chroniques vont en diminuant).

LE TABLEAU SCORE SYMPTÔMES

Le tableau score symptômes vous permet de suivre l’évolution de vos symptômes dans le temps, en fonction des changements que vous faites dans votre programme anti-candida ainsi que de certains événements (« je suis à court d’acidophilus », « j’ai attrapé un rhume », etc.). Il est indispensable dans le cadre du programme anti-candida et il vous aidera à guérir. Cependant, ne vous attendez pas à avoir d’amélioration majeure dans les deux premiers mois de suivi du programme, si votre candidose est sévère (notamment si vous souffrez de muguet oral en plus de vos symptômes chroniques). Attendez-vous aussi à voir vos scores symptômes augmenter pendant deux ou trois semaines. Le candida, alors qu’il est progressivement détruit, libère de grandes quantités de toxines (on parle de die-off du candida, en anglais)

Le début du processus de détoxification peut aussi causer de nouveaux symptômes.

En adoptant le programme anti-candida, vous changez votre style de vie de façon importante. Ces changements étant potentiellement stressants pour votre corps – au moins au début du programme, il faut lui laisser du temps pour s’adapter. Vous devrez donc introduire les changements suivants par étape d’une semaine (et donc ne pas tout faire d’un coup) :

  1. Eliminer tous les allergènes (gluten, lactose, etc.)
  2. Réduire puis supprimer TOUS les sucres
  3. Introduire des compléments alimentaires et des herbes pour renforcer votre système immunitaire
  4. Adopter des stratégies de soutien du foie
  5. Ajouter les pré- et pro-biotiques
  6. Adopter les anti-fongiques naturels

Cela vous fait donc un programme de six semaines. La règle n’est pas écrite dans le marbre, d’autant que certaines étapes sont liées, mais ce qu’il faut retenir c’est l’ordre des étapes, et le fait qu’il vous faudra y aller progressivement. (voir le détail du programme anti-candida)

Attendez-vous à voir apparaître certains symptômes « bizarres » pendant ces 6 semaines, à cause des changements que vous imposerez à votre organisme, les compléments que vous prendrez, et au début du processus de détoxification :

  • transit intestinal perturbé
  • « bruits » et gargouillements dans le ventre
  • nausées, maux de tête, fatigue, et ce de façon plus importante que ce que vous aviez l’habitude de vivre

Ces désagréments ne doivent pas vous détourner du programme anti-candida… votre corps vous fait seulement comprendre que des changements sont en cours. C’est à ce moment-là que le suivi d’un médecin ainsi que les conseils de vos pairs (notamment sur le forum pour guérir du candida) sont le plus importants.

Détail du programme anti-candida, en 10 étapes

Avant toute chose, il vous faut arrêter tout traitement comportant des stéroïdes (dont la pilule contraceptive) ou des antibiotiques. Ne prenez pas cette décision seul : parlez-en à votre médecin. A partir de là, vous pourrez commencer le programme anti-candida. Ce dont je vais vous parler ci-dessous est un complément des 6 étapes décrites précédemment.

Le programme anti-candida en 10 stratégies :

  1. Si vous souffrez régulièrement d’indigestions, de dyspepsie, de brûlures d’estomac et de ballonements, pensez à la supplémentation en chlorhydrate de bétaïne ou en Swedish bitters, pour voir si ces problèmes apparaissent parce que votre organisme ne produit pas assez d’acide chlorhydrique.
  2. Si vous souffrez d’allergies ou d’intolérances alimentaires, introduisez une enzyme à large spectre dans votre programme, et notez-en les bénéfices pendant plusieurs semaines. Cela devrait reduire vos symptômes, et mettre vos intestins sur la voie de la guérison plus rapidement.
  3. Si vous êtes sensible aux aliments produits par, ou contenant des levures ou des champignons, supprimez-les de votre alimentation pendant 2 ou 3 mois selon la méthode d’exclusion-rotation. Si vous pensez être intolérant au blé ou au lait, éliminez ces familles d’aliments pendant les 3 premiers mois du programme avec de re-tester leur impact sur vos symptômes.
  4. Eliminez le sucre sous toutes ses formes et les céréales (donc la farine) raffinées. Et ce, dans tous les cas.
  5. Introduisez les compléments alimentaires pour renforcer votre système immunitaire ainsi que les herbes servant à détoxifier votre foie.
  6. Une fois que vous aurez suivi les étapes précédentes et noté leur impact sur votre tableau des scores, vous pourrez passer aux étapes suivantes pour affiner votre programme anti-candida :
    • introduire les pré- et pro-biotiques tout en gardant à l’esprit qu’ils peuvent causer des ballonnements au début du traitement (à noter dans le tableau score symptômes)
    • introduire les anti-fongiques naturels qui vous conviennent dans votre programme. Il est inutile de tous les adopter. Choisissez-en un ou deux que vous pouvez trouver facilement, et de la meilleure qualité possible. On trouve de l’ail cru (préférable aux gélules) dans toutes les grandes surfaces.
    • mettre en oeuvre les stratégies servant à réduire la perméabilité des intestins, s’il y a des symptômes indiquant une irritation du système digestif (i.e. intolérances alimentaires, trop plein de mucus, etc.).
    • traitement local des mycoses, comme vu dans l’article sur comment guérir du candida avec des produits naturels
  7. Lorsque vous commencez le programme, le candida est progressivement détruit et libère de grandes quantités de toxines dans votre organisme (le die-off, en anglais). Pour réduire les symptômes liés à cette étape, vous pouvez prendre les compléments alimentaires suivants :
    • zinc, L-cysteine ou L-methionine et/ou L-carninine
    • herbes pour aider le foie dans son processus de détoxification, comme le gingembre et/ou le chardon-marie
  8. mise en place des méthodes de détoxification hors régime alimentaire. Pensez à la relaxation, au yoga, et aux autres méthodes de réduction du stress
  9. si vous souffrez d’une dysbiose intestinale, qui peut être la cause d’une accumulation de toxine dans les intestins et l’ensemble de votre organisme, vous tirerez pleinement bénéfice d’une irrigation du colon. Comme cela dépend des cas de chacun, renseignez-vous auprès de votre médecin.
  10. Si vos symptômes ont bien diminué, vous pourrez réintroduire certains aliments interdits après deux mois de programme anti-candida. Suivez la méthode d’exclusion-rotation et notez bien les effets des aliments sur votre tableau des scores.

Mon programme anti-candida est-il efficace ?
Si votre score symptômes diminuent régulièrement (dans tous les cas, des hauts et des bas vont persister), vous avez toutes les raisons de continuer. Mais si, après deux mois de programme anti-candida rigoureux, vos symptômes ne diminuent pas de façon importante, alors vous vous trompez probablement de piste (notez bien le probablement, rien n’est sûr, et cela dépend des cas de chacun). Si vous en êtes arrivé à ce point-là, consultez impérativement un médecin compétent, qui pourra vous aiguiller sur d’autres pistes (ou vous expliquer ce que vous avez mal fait).

Ces recommandations s’appliquent dans la plupart des cas de candidose. Cependant, la guérison et les symptômes de chacun dépendent des sensibilités individuelles, ainsi que des facteurs environnementaux. Il m’est donc impossible de donner des conseils détaillés et adaptés à chaque individu.

A quelle fréquence consulter ?

Vous devez consulter un médecin sensibilisé et/ou formé aux problématiques de candida-albicans :

  • au début de votre programme anti-candida
  • toutes les 6 à 8 semaines pendant les 6 premiers mois de votre programme

PROGRAMME ANTI-CANDIDA DE MAINTENANCE
Un programme anti-candida de maintenance est fortement conseillé une fois le candida sous contrôle :

  • régime faible en sucre
  • régime faible en graisse
  • aliments complets et non altérés (éviter tous les produits de l’industrie agro-alimentaire et privilégier le BIO)

Dans le programme de maintenance, la prise de compléments alimentaires pourra être plus légère et se limiter à la prise de probiotiques et de vitamines.

Les articles que vous avez pu lire sur ce blog ne remplacent pas les conseils individuels données par un médecin compétent. Cependant, ils constituent un bon point de départ pour votre guérison et l’amélioration de votre santé, si les médecins que vous consultez habituellement se sont révélés incapables de vous aider. De plus en plus de médecins généralistes prennent conscience de ces problèmes et vous devriez pouvoir trouver de l’aide. Le problème c’est qu’ils sont souvent sur-bookés et facturent leurs consultations bien plus cher. La santé, finalement, a un prix.

Ce post fait partie d’une série inspirée et adaptée de Candida Albicans: The Non-drug Approach to the Treatment of Candida Infection, écrit par Léon Chaitow, naturopathe, ostéopathe et acuponcteur Américain.

Pour accéder aux autres articles, c’est ici :

  • Le Candida Et Vos Problèmes De Santé
  • Le Candida Et Votre Système Immunitaire
  • Comment Le Candida Crée Une Infection Et Devient Hors De Contrôle
  • Contrôler Le Candida Par Un Traitement Naturel : Compléments Alimentaires, Prébiotiques, Probiotiques, et Extraits De Plantes
  • Le Régime Anti-Candida en Détail
  • Comment Construire Votre Programme Anti-Candida

Pour conclure, voilà trois pages pour vous aider à choisir vos compléments alimentaires pour le programme anti-candida :

  1. Choisir un ou plusieurs antifongique naturels
  2. Les meilleurs probiotiques et prébiotiques
  3. Les compléments alimentaires pour soigner le foie, les intestins et renforcer le système immunitaire

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Le Régime Anti-Candida En Détail

21 février 2011 par Max 152 Comments

Quelques précisions avant de parler du régime anti-candida. Contrairement à ce qu’on a tendance à croire, certaines personnes souffrant de dyspepsie et de reflux gastro-œsophagiens n’ont pas l’estomac qui produit trop d’acide. En fait, leur estomac en produit trop peu, ce qui entraîne :

  • digestion incomplète de la nourriture dans l’estomac d’où fermentation et production de gaz
  • activité du candida dans un environnement qui n’est pas suffisamment acide pour l’inhiber

Les chercheurs ont montré que l’environnement idéal pour le candida est légèrement alcalin (pH 7,4), tandis que ce dernier est totalement inhibé quand il y a trop d’acidité (pH 4,5). Les personnes prenant des anti-acides (comme les IPP, notamment) favorisent donc l’activité du candida-albicans dans leur système digestif.

Les facteurs suivants peuvent expliquer que l’estomac ne produise pas assez d’acide :

  • exposition à des polluants toxiques (comme le DDT)
  • consommation de marijuana
  • consommation excessive de café
  • carence en zinc, nutriment essentiel à l’organisme, pour la formation des acides

Pour aider l’estomac, il est conseillé de prendre des capsules d’acide chlorhydrique. Si cela réduit les symptômes significativement, vous pourrez ensuite passer aux compléments à base de plantes, notamment les swedish bitters, un mélange d’herbes dont le pissenlit, à prendre deux ou trois fois par jour, 20 minutes avant les repas.

Les carences en zinc sont détectables dans la transpiration. Si elles sont avérées, il est conseillé de prendre 20 mg de Zinc par jour, pendant quelques mois.

Les enzymes digestives

Il peut-être utile de prendre des compléments d’enzymes digestives, qui aident à digérer la nourriture, notamment si vous souffrez d’allergies ou d’intolérances alimentaires. Préférez les enzymes à large spectre.

La question des aliments à base (ou dérivés) de levures

L’étape la plus importante pour remettre le candida-albicans sous contrôle c’est l’exclusion du sucre, sous toutes ses formes. Toute personne souffrant de sucroissance du candida doit s’y plier. Par contre, seules les personnes sensibles ou allergiques au candida et à ses toxines doivent impérativement éviter les aliments à base de levures et leurs dérivés (ainsi que tout ce qui contient des moisissures), pendant au moins 3 mois. Cela arrive notamment quand le candida, en se transformant en mycélium, a abimé la paroi intestinale.

Quels aliments contiennent des levures et/ou des moisissures ?

Levures
Levures sèches

Ces aliments ont tendance à aggraver les symptômes dus au candida, notamment les ballonnements et autres gaz, souvent dus à des intolérances alimentaires. De fait, quand une personne est intolérante/allergique au candida, elle a tendance a réagir de la même façon face à un champignon/une levure d’une autre espèce. Alors comment savoir si votre organisme est sensible au candida-albicans ? Si vous avez des symptômes suite à l’ingestion de champignons ou de produits à base de levure/contenant des moisissures, vous avez de grandes chances de l’être. Ca n’est pas évident puisqu’un grand nombre de produits contiennent des levures ou sont recouverts de moisissures, sans que vous le sachiez (par exemple, les fruits secs). Commencez donc par supprimer tous les produits suivants de votre régime, et réintroduisez-les un par un en suivant la méthode de rotation-exclusion (et en notant bien tous les symptômes).

Les personnes sensibles au candida doivent donc éviter, en plus de tous les aliments contenant des céréales raffinées et du sucre :

  • les champignons
  • les truffes
  • la sauce soja
  • les soupes préparées
  • le thé noir
  • babeurre ou crème sure
  • tous les fromages
  • tous les fruits secs (beaucoup de moisissures à la surface)
  • toutes les boissons fermentées, comme la bière, le vin, le cidre, la ginger ale et les alcools forts
  • tous les produits maltés
  • tout ce qui contient du glutamate de monosodium, souvent dérivé des levures
  • tous les vinaigres (on le trouve souvent dans les sauces ainsi que dans les décorations de plats au restaurant, dans les choucroutes, les olives et les marinades)

Note : certains experts ne sont pas d’accords sur l’intérêt de l’exclusion du vinaigre et des produits en contenant (choucroute, cornichons, olives, etc.). Le vinaigre de cidre étant bon pour la santé, le mieux c’est que vous l’essayez selon la méthode d’exclusion-rotation.

Si vous avez la moindre réaction aux levures et aux moisissures, vous devez impérativement éviter les produits suivants pendant au moins 3 mois après le début du régime anti-candida. Ils sont de fait dérivés de levures ou sont composés de dérivés de ces dernières :

  • certains antibiotiques (d’ailleurs dans le cas d’une candidose, tous les antibiotiques ne doivent-être utilisés qu’en cas d’absolue nécessité, car ils déséquilibrent la flore intestinale « amie » et favorisent la croissance du candida-albicans)
  • les tablettes de multi-vitamines (sauf quand il est précisé sur l’emballage qu’elles ne proviennent pas de levures)
  • les vitamines B
  • le sélénium

Il est possible de trouver la plupart de ces produits sous une forme non dérivée de levures. Pour votre bien, demandez à votre pharmacien s’il les a en stock ! Ces aliments de « nourrissent » pas le candida directement. Si vous êtes sensibles aux levures, les aliments en contenant affaibliront votre système immunitaire qui devra les combattre en plus de tous les micro-organismes étrangers, comme le candida. Cela laissera donc le champ libre au candida-albicans, d’où une augmentation de vos symptômes après la consommation d’aliments contenant des levures ou des dérivés de ces dernières.

Au sujet des patients sensibles aux levures, le Dr. Truss déclare :

Je suis convaincu qu’il y a des aliments à éviter absolument. Cela inclut les produits fermentés comme le vinaigre, les champignons, et les fromages contenant des moisissures. J’autorise par contre mes patients à manger du fromage blanc et des yaourts.

Avant d’éviter tous ces produits, lisez cet extrait d’une lettre du Dr. Truss à Leon Chaitow :

Il ne faut supprimer ces aliments du régime que si les patients ont des sensibilités aux levures

De fait, si vous vous rajoutez des contraintes inutiles, vous réduisez vos chances de tenir le régime anti-candida.

Méthode d’exclusion/rotation

Si vous n’êtes pas certains qu’un aliment est mauvais pour vous, vous pouvez un des deux protocoles suivants :

  1. Eliminez l’aliment de votre régime pendant 15 jours, puis re-consommez-en deux fois dans la même journée. Si vous ne souffrez ni de palpitations, ni de fatigue soudaine, ni d’impression de « brouillard » inhabituelle, ni de sensation bizarre dans la gorge et qu’aucun de vos symptômes ne se réveille dans les 24 heures qui suivent, alors vous pouvez réintroduire cet aliment dans votre régime. La façon la plus sure de l’introduire est de suivre la méthode de rotation. Vous ne mangez donc l’aliment que tous les 4 ou 5 jours, pendant 3 mois, le temps que votre flore intestinale se renforce.
  2. Éliminez l’aliment ou toute la famille d’aliments (produits laitiers ou levures, céréales, etc.) pendant une semaine, puis remangez normalement. Pendant toute la période, notez précisément vos symptômes, et leur évolution en termes d’intensité (notez donc avant l’évitement, pendant, puis après). Si vous vous sentiez mieux pendant la semaine où vous évitiez l’aliment ou la famille d’aliments (moins de symptômes ou symptômes diminués en intensité), et qu’ils sont revenus juste après, cela veut dire que l’aliment ou la famille tout entière oit être éviter pendant plusieurs mois avant d’être re-consommé.

Si vous êtes vraiment sensibles à un aliment en particulier, il est possible que vous souffriez de symptômes de retrait pendant quelques jours, après le début de votre nouveau régime (des symptômes que vous n’aviez pas auparavant). C’est normal et cela montre en fait que l’aliment que vous évitez désormais affaiblissait votre système immunitaire.

Les aliments riches en sucre

Le sucre (sucrose) doit être évité à tout prix dans la bataille pour inhiber le candida-albicans. Cela concerne le sucre blanc, le sucre brun, le sucre noir, et toutes les autres teintes. Le sucre sain n’existe pas. Votre organisme n’a pas besoin d’apports de sucre. Le taux de glucose dans le sang (autour de 1 gramme par litre, la plupart du temps) couvre toujours les besoins des organes, quels que soient les apports extérieurs et les dépenses en énergie des organes. Il est capable de le métaboliser lui-même, et c’est ce qu’il a toujours fait dans l’histoire de l’humanité (de moins en moins, certes, durant des 100 dernières années, et c’est bien le problème…).

Le seul avantage du sucre, c’est le goût qu’il donne aux aliments. TOUS les sucres favorisent la prolifération du candida-albicans. Cela comprend les sirops, le miel, le fructose, le maltose, le glucose, le sorbitol, le sucre des dattes, le sirop d’érable, et tous les aliments sucrés, même légèrement. Ainsi les bonbons, le chocolat et autres jus de fruits doivent-être évités.

On peut trouver curieux de devoir éviter le miel. Après tout, c’est un produit naturel, non raffiné, qui conserve longtemps et qu’il n’a pas l’air de moisir.

Miel
Bouteille de miel

Le miel est hygroscopique, c’est-à-dire qu’il a tendance à absorber l’humidité de l’air.

Plus le miel absorbe l’humidité de l’air, et plus le niveau d’eau à sa surface augmente. A partir d’un certain point, le sucre à la surface sera suffisamment dilué pour que les levures et les bactéries présentes à la surface puissent croître. Pour éviter cela, le miel est chauffé avant d’être vendu, et on y ajoute souvent des conservateurs comme le benzoate de sodium, qui inhibe la croissance des levures.

C’est pourquoi le Dr. Truss interdit la consommation de miel pendant toute la durée du programme anti-candida.

Les céréales raffinées

Vous devez éviter le pain, les pâtisseries, les biscuits et les gâteaux étant donné qu’ils contiennent des levures. Mais ces aliments sont doublement indésirables : ils sont essentiellement composés de farines raffinées (sauf quand il est précisé qu’ils ne contiennent que des farines complètes). Par conséquent, vous devez à tout prix éviter ces aliments, même au milieu de votre régime, une fois que vos symptômes se sont calmés. Toute farine plus raffinée que la farine intégrale est donc indésirable. De fait, les farines raffinées contiennent moins de fibres et de nutriments, et deviennent de la nourriture pour les levures plus que pour vous. Et plus la farine est raffinée, plus son index glycémique est élevé, ce qui favorise l’apparition de diabètes, etc.

Selon le Dr. Truss,

Réduire les quantités de céréales raffinées ingérées diminue le taux de multiplication des levures, et devrait donc limiter les quantités de toxines envoyées dans le sang

Les céréales complètes, comme le blé complet, le riz brun, le millet et l’avoine sont désirables et doivent faire partie de votre régime alimentaire. Tout comme les farines intégrales.

Ndt : Je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’approche de Léon Chaitow ici. Certaines personnes souffrent aussi de la consommation de céréales complètes, et dans certains régimes comme le régime GS, ces dernières sont totalement exclues. D’autant que les résidus de pesticides s’accumulent dans l’écorce des grains des céréales, donc manger des farines intégrales et des céréales complètes non biologiques peut se révéler nocif. En résumé, si vous voulez manger des céréales complètes, choisissez-les BIO, et si vous n’êtes pas sûr que cette famille d’aliments vous convient, faites un test en suivant la méthode d’exclusion – rotation détaillée ci-dessus.

De nombreux aliments transformés contiennent des sucres « cachés » ou des petites quantité de farine raffinée, qui leurs sont ajoutés pendant le processus de préparation/transformation. On ne trouve pas de sucre ou de farine dans leurs équivalents naturels, mais ces produits sont très utilisés par l’industrie agro-alimentaire pour des questions de conservation, de texture, ou tout simplement parce qu’il reste des résidus dans les machines. Ainsi la plupart des boites de conserve et certains aliments surgelés (notamment tous les plats déjà prêts) contiennent du sucre ou de la farine. Il sont donc indésirables, d’autant qu’ils n’ont pas d’intérêt sur le plan nutritionnel.

Il y a 100 ans, la quantité de sucre consommée dans les pays riches était de 9 kg par personne et par an. L’alimentation était alors bien plus riche en nutriments essentiels. Aujourd’hui, les Américains et les Anglais en consomment 45 kg par personne et par an, soit 5 fois plus. Le corps humain a des capacités d’adaptation exceptionnelles, mais un siècle c’est bien trop court pour un tel bouleversement.

Le surmenage des organes

Le pancréas est l’organe qui produit l’insuline ainsi que les enzymes essentiels qui digèrent les protéines. Il est stressé lorsque votre régime alimentaire est riche en sucre, et peut rapidement devenir « surmené ». Lorsque vous consommez du sucre ou un aliment en contenant, votre pancréas produit de l’insuline pour réguler le niveau de sucre dans votre sang. Il produit aussi de l’insuline lorsque vous buvez du thé ou du café, même sans sucre. Ces boissons causent en effet la libération de sucre par le foie (le stress a le même effet, car il entraîne la production d’adrénaline, qui stimule le foie).

Un régime alimentaire riche en sucre, thé, café, alcool, coca-cola et chocolat (qui contiennent de la caféine, qui stimule le foie et le fait libérer du sucre), favorise l’apparition du cycle de surmenage des organes, et notamment le foie et le pancréas. Le problème, c’est que la plupart des habitants des pays riches ont adopté ce régime. D’un autre côté, il est facile d’en sortir avec un peu d’effort, et les premiers résultats sont presque immédiats.

Les fluctuations du niveau de sucre dans le sang ont un effet profond sur votre personnalité. Elles sont dues à un cercle vicieux : d’un côté les prises de sucre et le sucre relâché par le foie augmentent le taux de sucre, ce qui entraîne la production d’insuline par le pancréas, pour réduire le taux de sucre. Comme les prises de sucre et les « stimulations » du foie (caféine, théine, alcool ou stress) sont répétées, le cercle vicieux est permanent. Les organes sont surmenés et les fluctuations du niveau de sucre vous fatiguent et altèrent votre personnalité.

D’ailleurs, un régime alimentaire riche en sucre implique souvent des carences en aliments riches en vitamines et minéraux dont l’organisme a besoin. Ce régime altère donc le fonctionnement d’autres systèmes de l’organisme, comme le système immunitaire.

Ce cercle vicieux peut prendre des années à se mettre en place. Une sensation de mal-être s’installe progressivement. L’activité du candida augmente, imperceptiblement au départ, causant progressivement plus de symptômes. Le sucre est bien une drogue « pure, blanche et mortelle ».

Pendant au moins trois semaines après le début du régime, il est conseillé d’éviter les fruits frais, à cause de leur haute teneur en fructose. Et même après trois semaine, vous n’aurez droit ni aux melons, ni aux pommes et ni aux raisin, qui sont trop riches en fructose.

Verre de lait en train d'être rempli
Supprimez le lait de votre régime

Le lait contient son propre sucre, le lactose. C’est pour cette raison qu’il doit-être exclu de votre régime alimentaire. Seule exception à cette règle : les yaourts. Attention cependant, ils doivent impérativement être « vivants ». Certains contiennent des probiotiques morts ou incapables de se multiplier.

D’autres ont du sucre ajouté. Les yaourts sont bénéfiques pour vous puisqu’ils contiennent des probiotiques qui inhibent le candida (notamment grâce à la production de vitamine B) et favorisent l’équilibre de la flore intestinale.

Les autres aliments à éviter

La viande et le poisson fumé, les saucisses et le corned-beef sont proscrits car ils contiennent des substances artificielles, dont certaines sont dérivées des levures, qui perturbent votre flore intestinale et ralentissent donc votre guérison.

Evitez toutes les noix, sauf celles qui sont en coque. Ce sont des aimants à moisissures lorsqu’elles sont rances. D’ailleurs tous les produits conservés pendant longtemps, à part les surgelés, sont nocifs pour vous. Ils sont susceptibles d’être légèrement moisis, même si ça ne se voit pas.

De la motivation

Le succès d’un programme anti-candida dépend de nombreux facteurs, mais le plus important reste la motivation. Jusqu’où êtes-vous prêts à aller pour vous sentir mieux ? Vous avez désormais votre santé en main. Il vous reste toujours un grand nombre d’aliments excellents, et bons pour la santé, que vous pouvez manger à loisir. Il est probable qu’une fois que vous aurez l‘habitude de manger de façon très saine, vous ne voudrez plus réintroduire les « indésirables » dans votre régime, même lorsque le candida sera sous contrôle.

Les bonnes habitudes alimentaires

Petit déjeuner
il a été prouvé qu’un régime riche en fibres est le meilleur moyen de guérir du candida. Le Dr. Jeffrey Bland écrit d’ailleurs :

Le régime anti-candida doit être plus riche en fibres qu’un régime normal. Il faudra manger du son d’avoine pour accroître la surface d’absorption des matières fécales et accélérer l’élimination des toxines (comme nous l’avons vu dans l’article sur comment guérir du candida avec des produits naturels, les intestins sont responsables de plus de 25% du processus de détoxification de l’organisme).

Mangez 3 repas par jour. N’en sautez aucun, sauf si vous vous sentez mal ou que vous n’avez aucun appétit. « J’ai trop de boulot » n’est pas une excuse pour sauter un repas, surtout quand on souffre de problèmes alimentaires comme c’est surement votre cas si vous êtes arrivés jusqu’ici.

Pour composer un petit déjeuner anti-candida, je vous propose de piocher des idées parmi les suggestions suivantes :

  1. Bouillie d’avoine. Ajoutez-y un peu de cannelle et des noix de cajou fraîches pour plus de saveur. N’utilisez ni sucre ni miel, qui sont les aliments préférés du candida-albicans. Préparez votre bouillie avec de l’eau, et pas du lait, comme c’est le cas dans la recette traditionnelle. Vous pouvez y verser un peu de FOS, qui ont un léger goût sucré et sont parfaits pour nourrir votre flore de bactéries amies.
  2. Mélanges de graines et de noix. Vous pouvez utiliser des graines de tournesol, de citrouille, de sésame, de lin, avec des flocons d’avoine ou de millet. Mangez ce mélange tel quel ou faites-le tremper dans un peu d’eau pendant la nuit. Autre idée : ajoutez un peu de yaourt frais (et « vivant ») à votre mélange. Je vous conseille de préparer vos yaourts vous-même, pour vous assurer qu’ils remplissent ces deux conditions. Rajoutez à loisir germe de blé, noix fraîchement ouvertes et FOS.
  3. Deux oeufs, cuits de la façon dont vous préférez. Ne mangez surtout pas d’oeufs crus. Ils contiennent de l’albumine, qui est éliminée pendant la cuisson.
  4. Du riz complet BIO, avec du poisson, éventuellement.
  5. Des pancakes de riz et d’avoine (aucun sucre, ajoutez-y du FOS si nécessaire)
  6. Un yaourt nature et « vivant ». Préparez donc vos propres yaourts, pour vous assurer qu’ils sont d’une excellente qualité. Vous pouvez le manger avec quelques graines (notamment de tournesol, de lin, de citrouille, ou de sésame), ainsi qu’un peu de F.O.S.
  7. Après trois semaines de programme anti-candida, vous pourrez ajouter des fruits à vos petits déjeuners. Cela vous permettra de compléter les menus 1, 2 et 7 avec des tranches de banane (bien mure) ou d’autres fruits frais… sauf les pommes, le raisin ou les melons, qui sont trop riches en fructose pour le régime anti-candida. Les fruits peuvent constituer un menu à part entière, accompagnés d’une poignée de noix fraiches et/ou de graines. Continuez cependant à éviter les jus de fruits, qui, la plupart du temps, contiennent des sucres cachés (et même lorsqu’il est précisé « sans sucres ajoutés »).
  8. Du poisson (pas fumé) ou de la viande (ni fumée ni salée)
  9. Des flocons de riz complet, avec du yaourt. Ne mangez de muesli que s’il est fait maison. Les mueslis tout prêts contiennent souvent des noix et des noisettes rances (aimants à moisissures), et du sucre ou du miel. Vous pouvez vous préparer votre propre muesli avec des flocons d’avoine ou de millet, et quelques noix fraîches.

Les menus 1 et 2 sont les plus riches en fibres. Ce sont donc les plus désirables dans le cadre du régime anti-candida. Pour augmenter la teneur en fibre des autres menus, ajoutez une ou deux cuillères à café de graines de lin et de son (mélangez à 50/50).

MACHEZ !

Mâchez bien vos aliments, et notamment les hydrates de carbone (les féculents). Pour pouvoir digérer ces derniers, votre système digestif a besoin des enzymes présents dans la salive, qui permettent de casser leurs chaînes moléculaires. Evitez donc de boire pendant les repas, quelle que soit la boisson. Plus vous buvez, et moins vous avez besoin de mâcher pour avaler.

Les repas riches en fibres sont les plus adaptés au régime anti-candida. Contrairement aux aliments raffinés et/ou riches en sucre, ils assurent un apport régulier de sucres naturels dans le sang. La glycémie est stabilisée, ce qui permet d’éviter les variations d’énergie et sauts d’humeurs, principaux responsables des envies de sucreries et d’en-cas.

Que boire au petit déjeuner ? Vous avez plusieurs options :

  • Thé vert (éviter le thé noir)
  • Thé de Chine
  • Thé de pau d’arco
  • Tisane comme la camomille ou le Rooibos

Tout cela doit bien évidemment être pris sans sucre. Il est conseillé de boire au moins 1,5 litres d’eau minérale ou filtrée par jour… 2,5 litres idéalement.

DU CHOIX DE LA VIANDE

La plupart des viandes, volailles et oeufs contiennent des résidus d’antibiotiques et de substances hormonales données aux animaux. De plus en plus d’élevages de poissons utilisent des antibiotiques. Consommer régulièrement ces produits veut donc dire compromettre la réussite du programme anti-candida… sauf s’ils proviennent d’une source qui n’utilise pas ces produits (agriculture biologique, éleveur de confiance, etc.). Vous devrez donc favoriser les viandes BIO et les poissons sauvages.

Ndt : le problème de ce type d’alimentation, c’est son coût. La viande BIO coûte extrêmement cher. Donc si vous n’en avez pas les moyens, choisissez de la viande de bonne qualité. Les oeufs BIO ne coûtent pas beaucoup plus cher que les oeufs label rouge. Une autre solution serait de devenir végétarien… et de manger BIO, bien évidemment. Mais je pense qu’avant cela, le plus important est de ne plus consommer de sucres et de céréales raffinées, et de s’y tenir. Préoccupez-vous de la viande ensuite, une fois que vous vous en sortirez avec le régime anti-candida.

Certaines viandes sont moins sujettes aux résidus d’antibiotiques et d’hormones. C’est le cas du lapin, du mouton et de l’agneau, qui vous devez manger en priorité, si vous mangez de la viande non BIO… tout comme les poissons sauvages (qui, eux, par contre, peuvent contenir des quantités importantes de métaux lourds). Toutes les autres viandes, et notamment le poulet, le boeuf et le porc, doivent être consommées BIO (Ndt : quand c’est possible… encore une fois ce n’est pas la priorité).

LES LEGUMES

Légumes
Si possible, adoptez une alimentation biologique

Pour que votre régime alimentaire soit riche en fibres, c’est-à-dire optimal pour guérir du candida, il vous faut consommer beaucoup de légumes frais. Favorisez les légumes riches en fructo-oligosaccharides (FOS), comme les oignons, les asperges, l’ail, les artichauts de Jérusalem ainsi que les poireaux.

Cuisez vos légumes à la vapeur. C’est la meilleure façon de conserver les nutriments qui sont souvent détruits ou perdus lorsqu’on les fait bouillir. Et ces nutriments sont essentiels à votre système immunitaire… plus encore quand vous souffrez de candidose.

LES PROTEINES

Les sources de protéines ne sont pas exclusivement animales. Au contraire, pour des questions de santé (et de portefeuille…), il est préférable de consommer moins de viande et d’en remplacer une partie par des protéines végétales. Il est conseillé de combiner des céréales et des graines de légumineuses, pour un apport de protéines optimal. Exemple de repas : du millet avec des pois chiches, ou du riz brun avec des lentilles.

Les doses de protéines nécessaires varient d’une personne à l’autre. Pour être en bonne santé, les personnes de l’Asie de l’Est ont besoin de moins de protéines que les Européens du Nord… l’écart vient de différences de digestion et d’assimilation des protéines. Si on généralise grossièrement, cela donne 50g de protéines d’excellente qualité en Asie de l’Est, contre 75g en Europe du Nord. Cela varie, bien sûr, en fonction des niveaux d’activité. Ainsi, si vous mangez des yaourts natures et « vivants » (apport de protéines) pour les probiotiques, vous pouvez vous passer de protéines pour le déjeuner ou le dîner, puisqu’ils constituent un bon apport de protéines. Adaptez l’équilibre entre protéines d’origine végétale et animale en fonction de vos besoins. Ecoutez votre corps, et répondez à vos besoins tout en évitant les excès. Plus vous allez manger sainement, et plus votre corps vous enverra des signaux cohérents et faciles à comprendre, puisqu’il sera en bonne santé.

Les goûts de chacun et les combinaisons d’aliments possibles étant innombrables, on ne peut que donner des conseils d’ordre général pour le régime anti-candida. Ainsi les règles majeures sont les suivantes :

  1. Evitez tous les sucres et les céréales raffinées, ainsi que tout ce qui en contient.
  2. Ne consommez pas d’aliments et de boissons fermentées.
  3. Favorisez la viande et le poisson « sains », c’est-à-dire évitez au maximum toutes les sources utilisant des antibiotiques et des stéroïdes
  4. Mangez au moins 3 repas par jour (pour certaines personnes, il vaut mieux en manger 5, plus légers)
  5. Mangez suffisamment de protéines chaque jour.
  6. Assurez-vous que votre régime alimentaire est suffisamment riche en fibres. Pour cela, mangez beaucoup de légumes, un peu de millet et d’avoine, et des graines de tournesol, de citrouille, etc.
  7. Ne mangez pas de fruits pendant les 3 premières semaines du programme. Passé ce délai, vous ne pourrez toujours pas consommer de pommes, de melons et de raisin, qui sont trop riches en fructose. Les jus de fruits sont proscrits, étant donné qu’ils contiennent souvent des sucres cachés (même quand ce n’est pas précisé sur l’étiquette)

ELARGIR LE REGIME ANTI-CANDIDA

Après deux mois de régime anti-candida, vos symptômes seront bien calmés. Vous aurez alors le droit de tester quelques aliments supplémentaires. Mais ne le faites que si vous ressentez une amélioration, et pas avant la fin du deuxième mois. Quand vous introduirez un aliment « interdit » dans votre régime, notez soigneusement les symptômes que cela produit. Après une semaine d’observation, si aucun symptôme n’est apparu, vous pourrez tester un autre aliment… et ainsi de suite. Mais si les symptômes réapparaissent, revenez-en au régime anti-candida strict, jusqu’à ce qu’ils se calment.

De telles expérimentations ne sont nécessaires que si vous vous sentez trop contraint par le régime anti-candida strict. Si vous en êtes capables, vous pouvez, et c’est encore mieux, suivre ce dernier pendant toute la durée du traitement. Vous devrez alors suivre les consignes pendant au moins 6 mois. Gardez à l’esprit que les aliments « interdits » dans le régime anti-candida peuvent faire revenir vos symptômes… même si ce n’est pas forcé. Si cela arrive, vous devrez vous montrer patients pendant encore quelques temps. Un grand nombre d’ouvrages existent sur la méthode de rotation, et qui pourront vous aider à mettre en place une stratégie pour manger certains aliments de façon périodique.

Même après 2 mois de programme anti-candida, ne réintroduisez pas d’aliment contenant du sucre, le carburant préféré du candida. Si vous ne pouvez pas tenir sans, réintroduisez un peu de miel dans votre régime.

Ndt : si au bout de quelques temps, vous ressentez une addiction au miel, c’est qu’il est temps d’arrêter. Il y a quelques années, j’en mangeais énormément sans comprendre pourquoi… je ne connaissais pas, à l’époque, le candida-albicans. Je savais que j’étais intolérant au gluten, au lactose et au sucre et je les évitais, mais je ne soupçonnais pas le miel, un produit des plus naturels. Pourtant, à l’époque, je souffrais encore de nombreux symptômes, que j’attribuais au stress. J’ai compris plus tard que c’était probablement le candida qui, par l’intermédiaire de ses toxines, avait contribué à créer chez moi un comportement addictif.

Faites donc très attention au miel, et à tous ces aliments qui peuvent paraitre inoffensifs, comme les fruits. Le plus dur dans le cas d’une d’addiction, c’est d’en prendre conscience. Vous aurez tendance à vous mentir à vous-même… surtout que vous ressentirez un besoin désespéré pour cet aliment en particulier. Dans ce cas, ce sont souvent vos proches qui, étonnés par votre appétit d’ogre, vous mettrons sur la voie. Arrêtez alors de consommer cet aliment, et notez bien le changement que cela entraine dans vos symptômes.

Autres informations essentielles pour le régime anti-candida

Des moisissures sont présentes sur la plupart des fruits et légumes. Vous devez donc :

  • les manger le plus vite possible. Plus ils sont conservés longtemps, plus les moisissures se développent…
  • bien les laver. Un bon lavage permet de diviser le nombre de levures et de bactéries présentes à la surface par 10. Commencez par enlever les tiges et les queues, la où la poussière s’accumule… sinon l’eau ne fera que déplacer la poussière sur les parties comestibles. Utilisez de l’eau chaude (>55°C) : elle élimine davantage de micro-organismes que l’eau froide, et la chaleur contribue à éliminer les polluants en profondeur. Frottez le légume/fruit sous l’eau chaude pendant 30 à 60 secondes. Voilà, c’est prêt !

Les levures pullulent aussi sur les grains de toutes sortes.

Ainsi, moins ils ont été conservés et mieux ça vaut… de nombreuses personnes atteintes de sur-croissance du candida sont intolérantes à plusieurs sortes de grains et de céréales. Ces sensibilités diminueront normalement après quelques mois de régime anti-candida strict. Ne réintroduisez les aliments auxquels vous êtes sensibles qu’en suivant le protocole d’expérimentation décrit ci-dessus.

Attention aux noix, qui sont autorisées dans le régime anti-candida mais attirent les moisissures. Les cacahouètes et les pistaches, notamment, sont les plus gros aimants à moisissures. Toutes les noix, sauf si elles sont fraîchement cueillies et ouvertes, ont des moisissures à la surface. Ne mangez que des noix de saison et en coque… ou évitez-les complètement.

A part un peu de beurre et des yaourts natures et « vivants », évitez les produits laitiers.

Si vous êtes au restaurant ou que des amis vous invitent à manger, choisissez (si c’est possible…) des plats classiques et sans surprises. Evitez les sauces, les desserts et les farces, qui causent souvent de très mauvaises surprises. Le pari le plus sûr reste de prendre une viande ou du poisson avec de la salade ou des légumes. Attention… les restaurants font toujours preuve de créativité pour ajouter des aliments interdits à des plats classiques (de la panure par ci par là, par exemple)… c’est aussi comme ça qu’ils justifient leurs prix. Précisez donc bien à la commande que vous voulez vos plats avec sauce à part, et/ou avec de l’huile d’olive. Même s’ils ne le font pas toujours de bonne grâce, les cuisiniers sont assez flexibles puisqu’ils disposent de nombreux accompagnements. Buvez de l’eau plutôt que du vin.

Qu’en est-il des sucres de substitution pour ceux qui ne peuvent se passer de sucré ?

Leur impact sur la santé est controversé. Mais, au moins, ils n’encouragent pas la surcroissance du candida. Vous pouvez éventuellement prendre un peu d’aspartame (substance controversée que de nombreux experts recommandent d’éviter), mais pas de fructose ou de sirop de maïs. Le mieux reste le fructo-oligosaccharide (F.O.S) qui, non seulement ne sert pas de carburant candida-albicans, mais nourrit spécifiquement les probiotiques. Il a un agréable goût sucré. Vous pouvez en ajouter à vos plats en toute sécurité… même en grandes quantités. Pour favoriser l’équilibre de votre flore intestinale, n’en consommez pas moins de 8g par jour.

De la consommation d’eau

Vous devez filtrer l’eau du robinet. Il existe de nombreux filtres abordables, notamment ceux au charbon actif, disponibles dans les magasins BIO. La plupart des eaux minérales sont compatibles avec le régime anti-candida. Evitez cependant les eaux gazeuses si vous souffrez de ballonnements et/ou de gaz.

Le café et le thé sont interdits non seulement parce qu’ils contiennent souvent des moisissures, mais aussi parce qu’ils entrainent la libération de sucre par le foie. Ce sucre sert de nourriture au candida, et sollicite le pancréas, qui peut se fatiguer rapidement et entrer dans le cercle vicieux du surmenage des organes (cf. ci-dessus). Autre bonne raison de ne pas boire de thé : il limite la capacité de l’organisme à absorber le fer et les protéines. Le café est suspecté de favoriser le développement de certains cancers.

Rooibois
Le rooibois, aussi appelé thé rouge

Certaines herbes à thé sont utiles dans le cadre du régime anti-candida. Le rooibois, un substitut du thé venant d’Afrique du Sud, est bénéfique notamment pour les personnes souffrant d’allergies. Le taheebo et le pau d’arco offrent des bénéfices similaires.

Que faire une fois votre programme anti-candida en place ?

Une fois le candida-albicans sous contrôle, vous devez tout faire pour garder votre système immunitaire à son niveau optimal. Pour cela, fournissez-lui tous les nutriments dont il a besoin, et évitez les facteurs qui l’affaiblissent… et qui favorisent la croissance du candida-albicans (vous devriez savoir lesquels, puisque vous avez suivi un programme pour les éliminer de façon systémique).

Cela ne veut pas dire que vous devez suivre le programme anti-candida toute votre vie. Simplement, à partir d’un certain moment, vous considèrerez les goûts sucrés comme désagréables. Votre bien-être nouvellement acquis vous incitera à poursuivre le régime (pas forcément de façon aussi stricte). Pas seulement, d’ailleurs, parce que c’est bon pour votre santé… mais parce que vous aimez bien manger. De fait, au fil de votre régime, vous allez peut-être redécouvrir les joies de la cuisine, de la bonne viande et des légumes BIO… que du bonheur !

De l’influence de l’environnement sur les symptômes liés à la candidose

On a vu qu’il était primordial d’éviter les aliments et boissons contenant ou dérivés des levures. Il est aussi indispensable de ne pas inhaler ces organismes (levures, champignons, moisissures) ou leurs spores. Vous devez donc éviter les endroits humides contenant des moisissures et/ou de la pourriture… qu’elle soit sèche ou non.

Si des moisissures apparaissent dans les chambres, les placards ou la cave, prenez les mesures nécessaires pour vous en débarrasser et pour éviter qu’elles réapparaissent… ou changez de logement. Un appartement ou une maison contenant même une petite quantité de moisissures peut aggraver fortement vos symptômes, ou carrément vous rendre malade. Cette recommandation est encore plus importante pour les personnes sensiblement affectées par les environnements humides et lourds.

S’EXPOSER A LA LUMIERE

Votre système immunitaire et votre forme en général seront à un meilleur niveau si vous vous exposez régulièrement à une lumière à spectre complet. Vos yeux contiennent de fait des photo-récepteurs qui envoient directement des impulsions à l’hypophyse (située dans le cerveau), une des glandes majeures de votre organisme. Cette dernière joue un rôle majeur dans la régulation des fonctions vitales.

Si vos yeux ne sont pas régulièrement exposés à la lumière à spectre complet du soleil, vous souffrirez de déséquilibres de votre système hormonal, directement mesurables. D’où l’apparition de troubles physiques et comportementaux, et un affaiblissement du système immunitaire, qui supporte mal des variations hormonales en « effet yoyo ».

Passez donc au moins 30 minutes dehors, par jour, sans rien entre vos yeux et la lumière du soleil… en effet, les verres des lunettes et les vitres dévient les rayons du soleil. Vous devez rester plus longtemps dehors dans les villes polluées car les rayons du soleil sont distordus par les nuages de pollution.

Ne regardez jamais le soleil directement. Le fait de rester dehors sans lunettes est suffisant, même quand le temps est couvert.

Il existe des lumières artificielles à spectre complet. Des études ont montré que ces dernières permettaient une augmentation sensible de la productivité des employés au travail. Avoir accès à une lumière à spectre complet est un pas de plus vers la bonne santé de votre système immunitaire.

LE SPORT ET LE CANDIDA-ALBICANS

Tous les jours, vous devez faire suffisamment d’exercice pour stimuler votre respiration et votre circulation sanguine. Pour atteindre cet objectif, vous pouvez par exemple faire une marche rapide de 2 ou 3 kilomètres chaque jour. C’est assez simple à faire si on va au travail en prenant les transports en commun, par exemple. Faire du sport régulièrement contribue à renforcer votre système immunitaire.

LE STRESS

Favorisez les situations où vous êtes avec des personnes qui vous apprécient réellement. Evitez autant que possible le stress et l’anxiété. Ces derniers, en plus d’affaiblir votre système immunitaire, entrainent le relâchement de sucre par le foie, qui va servir de carburant au candida-albicans entré en sur-croissance. Vous pouvez profiter du programme anti-candida pour vous mettre à la relaxation, la méditation, ou étudier les méthodes de gestion du stress.

LE SEXE ET LA CANDIDOSE

Compte-tenu de l’importance du système immunitaire pour remettre le candida sous contrôle, nous nous intéressons aussi à un domaine de recherche qui a tendance à être ignoré, notamment parce qu’ils donne des résultats qui ne sont pas pour nous plaire. Depuis que le SIDA est suivi de près par la communauté médicale, de nombreuses études ont eu pour sujet le rapport entre le système immunitaire et les rapports sexuels.

Le Lancet du 12 décembre 1981 a publié une étude montrant d’une relative fidélité sexuelle était préférable pour toute personne souhaitant maintenir son système immunitaire à son niveau optimal… autant dire que vous êtes concerné si vous souffrez de sur-croissance du candida. Le célibat n’est bien sûr pas indispensable, mais il vaut mieux éviter de multiplier les partenaires, au moins pendant la durée du programme anti-candida.

De fait, tout contact sexuel sollicite le système immunitaire. Si ce dernier est appelé à gérer des antigènes provenant de nombreuses sources différentes (les cellules du sperme, notamment, sont des protéines étrangères pour le corps de la femme), il peut rapidement perdre de son efficacité pour gérer les « vraies menaces », comme le candida-albicans. Si on ajoute à cela les intolérances et les allergies alimentaires, le système immunitaire subit une pression considérable et risque de défaillir (facilitant ainsi la sur-croissance du candida).

Ce post fait partie d’une série inspirée et adaptée de Candida Albicans: The Non-drug Approach to the Treatment of Candida Infection, écrit par Léon Chaitow, naturopathe, ostéopathe et acuponcteur Américain.

Pour accéder aux autres articles, c’est ici :

  • Le Candida et vos Problèmes de Santé
  • Comment le Candida Crée une Infection et Devient Hors de Contrôle
  • Le Candida et votre Système Immunitaire
  • Le Candida et ses Conséquences sur votre Santé
  • Contrôler le Candida par un Traitement Naturel : Compléments Alimentaires, Prébiotiques, Probiotiques, et Extraits de Plantes
  • Mettre en Place le Programme Anti-Candida

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  • Attaque des colonies de Candida à l'aide d'antifongiques
  • Causes et symptômes du Candida
  • Diagnostic de la candidose, tests et médecins/thérapeutes
  • Les différentes approches anti-candida
  • Mise en oeuvre du programme anti-candida : priorités et durée
  • Réparation, renforcement et équilibre de l'organisme
  • Réussite du régime anti candida

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